Béatrice Appiah, responsable Innovation Industriels et le Pr Olivier Lairez, directeur de la recherche clinique et de l’innovation. ©DR
Dans quel contexte le Consortium Toulouse Santé Numérique a-t-il vu le jour ?
Pr Olivier Lairez : Celui-ci s’inscrit dans la continuité des actions déjà menées par le CHU de Toulouse pour s’insérer dans la dynamique créée par les pouvoirs publics autour de la santé numérique. Nous sommes en effet convaincus de la pertinence et la nécessité de ce virage et souhaitons en être acteurs. En 2019, l’accélérateur d’innovations technologiques et organisationnelles Innov’Pôle Santé (IPS) a ainsi vu le jour pour coordonner et accompagner les initiatives nées au sein de notre écosystème. La réponse à divers appels à projets a permis d’accompagner plus de 80 projets pour un budget global de 22,5 millions d’euros. Lui-même porté par l’IPS, le Consortium Toulouse Santé Numérique entend élargir et ouvrir cette démarche à d’autres acteurs, en particulier le secteur de l’hospitalisation privée et le monde médico-social, afin de créer de la valeur sur l’ensemble du parcours de soins.
Béatrice Appiah : Le Consortium fédère donc le CHU de Toulouse mais aussi Clinavenir, une alliance de onze cliniques d’Occitanie dont la Clinique Pasteur de Toulouse, ainsi que l’association d’accompagnement du handicap ASEI (Agir, Soigner, Éduquer, Insérer). Après avoir identifié deux cas d’usages sur lesquels concentrer nos efforts les premiers mois – l’aide au diagnostic et le dépistage précoce des troubles de la déglutition, et l’aide à l’alimentation chez les personnes en situation de handicap –, nous nous sommes portés candidats pour l’appel à projets national relatif aux Tiers lieux d’expérimentation en santé numérique, lui-même inscrit dans le cadre des plans France 2030 et Innovation Santé 2030. Fin 2022, notre Consortium a été sélectionné parmi les dix premiers lauréats, et nous entendons désormais mettre rapidement nos projets en application.
Quels sont, plus concrètement, les objectifs du Consortium ?
Béatrice Appiah : Cette plateforme ambitionne de favoriser l’évaluation de projets innovants en santé numérique et d’accompagner le déploiement de ces solutions. De plus en plus de dispositifs novateurs font en effet appel à l’exploitation des données de santé et à l’utilisation de nouveaux supports numériques, rendant d’autant plus nécessaire la création d’un lieu au sein duquel ils pourraient être testés et validés. C’est pourquoi, au-delà des deux premiers cas d’usages qui nous permettront de structurer notre organisation, nous comptons nous ouvrir rapidement à d’autres porteurs de projets et d’autres expérimentations.
Pourquoi, à votre sens, ce Consortium a-t-il été retenu comme Tiers lieu d’expérimentation ?
Pr Olivier Lairez : Le CHU de Toulouse disposait déjà d’un atout de taille avec l’accélérateur Innov’Pôle Santé, qui fonctionne bien et est très efficace. Notre association avec un groupe de cliniques et un acteur médico-social a également joué en notre faveur, car nous avons ainsi pu proposer un lieu d’expérimentation capable d’aborder les parcours de soins et de vie de manière plus large. Cette volonté d’ouverture est d’ailleurs un marqueur fort du Consortium, qui entend se coordonner avec les autres Tiers lieux d’expérimentation pour accélérer et faciliter le déploiement des innovations numériques.
Article publié dans l'édition de février 2023 d'Hospitalia à lire ici.
Pr Olivier Lairez : Celui-ci s’inscrit dans la continuité des actions déjà menées par le CHU de Toulouse pour s’insérer dans la dynamique créée par les pouvoirs publics autour de la santé numérique. Nous sommes en effet convaincus de la pertinence et la nécessité de ce virage et souhaitons en être acteurs. En 2019, l’accélérateur d’innovations technologiques et organisationnelles Innov’Pôle Santé (IPS) a ainsi vu le jour pour coordonner et accompagner les initiatives nées au sein de notre écosystème. La réponse à divers appels à projets a permis d’accompagner plus de 80 projets pour un budget global de 22,5 millions d’euros. Lui-même porté par l’IPS, le Consortium Toulouse Santé Numérique entend élargir et ouvrir cette démarche à d’autres acteurs, en particulier le secteur de l’hospitalisation privée et le monde médico-social, afin de créer de la valeur sur l’ensemble du parcours de soins.
Béatrice Appiah : Le Consortium fédère donc le CHU de Toulouse mais aussi Clinavenir, une alliance de onze cliniques d’Occitanie dont la Clinique Pasteur de Toulouse, ainsi que l’association d’accompagnement du handicap ASEI (Agir, Soigner, Éduquer, Insérer). Après avoir identifié deux cas d’usages sur lesquels concentrer nos efforts les premiers mois – l’aide au diagnostic et le dépistage précoce des troubles de la déglutition, et l’aide à l’alimentation chez les personnes en situation de handicap –, nous nous sommes portés candidats pour l’appel à projets national relatif aux Tiers lieux d’expérimentation en santé numérique, lui-même inscrit dans le cadre des plans France 2030 et Innovation Santé 2030. Fin 2022, notre Consortium a été sélectionné parmi les dix premiers lauréats, et nous entendons désormais mettre rapidement nos projets en application.
Quels sont, plus concrètement, les objectifs du Consortium ?
Béatrice Appiah : Cette plateforme ambitionne de favoriser l’évaluation de projets innovants en santé numérique et d’accompagner le déploiement de ces solutions. De plus en plus de dispositifs novateurs font en effet appel à l’exploitation des données de santé et à l’utilisation de nouveaux supports numériques, rendant d’autant plus nécessaire la création d’un lieu au sein duquel ils pourraient être testés et validés. C’est pourquoi, au-delà des deux premiers cas d’usages qui nous permettront de structurer notre organisation, nous comptons nous ouvrir rapidement à d’autres porteurs de projets et d’autres expérimentations.
Pourquoi, à votre sens, ce Consortium a-t-il été retenu comme Tiers lieu d’expérimentation ?
Pr Olivier Lairez : Le CHU de Toulouse disposait déjà d’un atout de taille avec l’accélérateur Innov’Pôle Santé, qui fonctionne bien et est très efficace. Notre association avec un groupe de cliniques et un acteur médico-social a également joué en notre faveur, car nous avons ainsi pu proposer un lieu d’expérimentation capable d’aborder les parcours de soins et de vie de manière plus large. Cette volonté d’ouverture est d’ailleurs un marqueur fort du Consortium, qui entend se coordonner avec les autres Tiers lieux d’expérimentation pour accélérer et faciliter le déploiement des innovations numériques.
Article publié dans l'édition de février 2023 d'Hospitalia à lire ici.