Manuel Navailles, Président d’Apperton
Pouvez-vous, pour commencer, nous présenter Sterience ?
Manuel Navailles : Créé en 2001, ce groupe s’est rapidement affirmé comme le leader français de la stérilisation externalisée. De plus en plus d’établissements de santé ont en effet souhaité sous-traiter cette activité critique pour mieux répondre à des normes toujours plus exigeantes. Faire appel à un prestataire expert leur permet en outre de s’appuyer sur des équipes véritablement formées aux enjeux de la stérilisation, et donc de redéployer leur personnel soignant auprès des patients. Un dernier avantage, et non des moindres, a trait à la traçabilité du circuit des dispositifs médicaux (DM), qui gagne en fiabilité et en exhaustivité.
Ce marché de niche a toutefois connu plusieurs évolutions, auxquelles vous avez à chaque fois su répondre. Pouvez-vous nous en parler ?
Au début des années 2000, Sterience a commencé par créer des centres ex-situ multi-clients, prenant en charge la stérilisation des DM pour le compte de plusieurs établissements. Nous avons ensuite ouvert des centres ex-situ dédiés à un établissement ou un groupe d’établissements et localisés à proximité des blocs opératoires. Une troisième tendance se profile aujourd’hui avec la création de centres in-situ, positionnés au sein-même d’un établissement mais opérés par nos équipes. Ce dernier mouvement représente à notre sens une voie d’avenir : dimensionnement au plus près des besoins, investissements partagés, maîtrise des coûts, intégration de protocoles certifiés ISO, délais de rendus garantis, etc. Accompagné par Ekkio Capital depuis 2015, Sterience a, en parallèle, accéléré son développement en rachetant le deuxième acteur français en stérilisation, Vanguard Medical Services, avant d’acquérir le centre de stérilisation centrale Quali-sté du Groupe Ramsay Générale de Santé.
Dans quel contexte intervient votre changement de nom ?
Ce changement de nom intervient à un moment clé de l’histoire du groupe Sterience-Vanguard, c’est un projet d’entreprise commun qui a pour objectif d’accompagner nos ambitions sur le marché de la stérilisation externalisée. Nous souhaitons mieux capitaliser sur l’expertise acquise par Sterience depuis près de 20 ans, et par Vanguard cette dernière décennie. Apperton se distingue aujourd’hui par des compétences et un savoir-faire uniques : avec 12 centres en France, il traite chaque année plus d’un million de DM pour le compte d’une soixantaine d’établissements, avec un process industrialisé répondant aux enjeux de qualité et de délais requis par les blocs opératoires. Nous souhaitons aujourd’hui mieux formaliser nos engagements vis-à-vis de nos partenaires, afin de renforcer la qualité du service offert et redonner de l’élan au marché de la stérilisation externalisée. La confiance représente en effet ici un facteur clé. Or il faut, pour cela, que les process soient véritablement formalisés en amont, par exemple pour le pré-nettoyage des instruments ou la composition des boîtes, afin que tous les partenaires puissent travailler en bonne intelligence et s’engager, ensemble, dans une démarche d’amélioration continue dont les premiers bénéficiaires seront les patients. Nous voulons aujourd’hui être un vrai partenaire pour les GHT et les ARS en les aidant dans leur démarche de mutualisation de cette activité.
Plus d’informations : www.apperton.fr
Manuel Navailles : Créé en 2001, ce groupe s’est rapidement affirmé comme le leader français de la stérilisation externalisée. De plus en plus d’établissements de santé ont en effet souhaité sous-traiter cette activité critique pour mieux répondre à des normes toujours plus exigeantes. Faire appel à un prestataire expert leur permet en outre de s’appuyer sur des équipes véritablement formées aux enjeux de la stérilisation, et donc de redéployer leur personnel soignant auprès des patients. Un dernier avantage, et non des moindres, a trait à la traçabilité du circuit des dispositifs médicaux (DM), qui gagne en fiabilité et en exhaustivité.
Ce marché de niche a toutefois connu plusieurs évolutions, auxquelles vous avez à chaque fois su répondre. Pouvez-vous nous en parler ?
Au début des années 2000, Sterience a commencé par créer des centres ex-situ multi-clients, prenant en charge la stérilisation des DM pour le compte de plusieurs établissements. Nous avons ensuite ouvert des centres ex-situ dédiés à un établissement ou un groupe d’établissements et localisés à proximité des blocs opératoires. Une troisième tendance se profile aujourd’hui avec la création de centres in-situ, positionnés au sein-même d’un établissement mais opérés par nos équipes. Ce dernier mouvement représente à notre sens une voie d’avenir : dimensionnement au plus près des besoins, investissements partagés, maîtrise des coûts, intégration de protocoles certifiés ISO, délais de rendus garantis, etc. Accompagné par Ekkio Capital depuis 2015, Sterience a, en parallèle, accéléré son développement en rachetant le deuxième acteur français en stérilisation, Vanguard Medical Services, avant d’acquérir le centre de stérilisation centrale Quali-sté du Groupe Ramsay Générale de Santé.
Dans quel contexte intervient votre changement de nom ?
Ce changement de nom intervient à un moment clé de l’histoire du groupe Sterience-Vanguard, c’est un projet d’entreprise commun qui a pour objectif d’accompagner nos ambitions sur le marché de la stérilisation externalisée. Nous souhaitons mieux capitaliser sur l’expertise acquise par Sterience depuis près de 20 ans, et par Vanguard cette dernière décennie. Apperton se distingue aujourd’hui par des compétences et un savoir-faire uniques : avec 12 centres en France, il traite chaque année plus d’un million de DM pour le compte d’une soixantaine d’établissements, avec un process industrialisé répondant aux enjeux de qualité et de délais requis par les blocs opératoires. Nous souhaitons aujourd’hui mieux formaliser nos engagements vis-à-vis de nos partenaires, afin de renforcer la qualité du service offert et redonner de l’élan au marché de la stérilisation externalisée. La confiance représente en effet ici un facteur clé. Or il faut, pour cela, que les process soient véritablement formalisés en amont, par exemple pour le pré-nettoyage des instruments ou la composition des boîtes, afin que tous les partenaires puissent travailler en bonne intelligence et s’engager, ensemble, dans une démarche d’amélioration continue dont les premiers bénéficiaires seront les patients. Nous voulons aujourd’hui être un vrai partenaire pour les GHT et les ARS en les aidant dans leur démarche de mutualisation de cette activité.
Plus d’informations : www.apperton.fr
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