L’antibiorésistance, communément appelé AMR (Anti Microbial Resistance), est le terme employé pour désigner le fait que certaines bactéries deviennent insensibles aux traitements antibiotiques.
L’antibiorésistance est reconnue comme un enjeu de santé publique majeur à l’échelle planétaire, touchant indistinctement les pays industrialisés et les pays à faibles et moyens revenus. Au même titre que la pandémie Covid-19, le phénomène de l’antibiorésistance ébranle la totalité de la société et de ses institutions, à la différence près, et non des moindres, qu’il agit à bas bruit, aggravant le pronostic de nombreuses maladies. Très diversifié dans sa survenue et ses conséquences, il est difficile à évaluer et à enrayer. Longtemps réservée au seul domaine médical, la problématique de l’antibiorésistance est de plus en plus appréhendée par les sciences humaines et sociales, en recherche de compréhension d’un fait biologique fortement conditionné par les situations socio-économiques et socio-écologiques des territoires dans lesquels il se développe.
Porté par les sciences humaines et sociales, cet ouvrage collectif ouvre de nouveaux champs d’investigation et de compréhension pour penser l’antibiorésistance comme un fait social et non plus seulement biologique. Il mobilise des compétences en sciences médicales (médecine et pharmacie, humaine et vétérinaire), en sciences du vivant (écologie, microbiologie), de l’ingénieur (environnement), et en sciences humaines et sociales (anthropologie, philosophie). Il s’adresse aux étudiants, chercheurs ou professionnels qui travaillent sur cette problématique ou y sont confrontés dans leur quotidien.
L’antibiorésistance est reconnue comme un enjeu de santé publique majeur à l’échelle planétaire, touchant indistinctement les pays industrialisés et les pays à faibles et moyens revenus. Au même titre que la pandémie Covid-19, le phénomène de l’antibiorésistance ébranle la totalité de la société et de ses institutions, à la différence près, et non des moindres, qu’il agit à bas bruit, aggravant le pronostic de nombreuses maladies. Très diversifié dans sa survenue et ses conséquences, il est difficile à évaluer et à enrayer. Longtemps réservée au seul domaine médical, la problématique de l’antibiorésistance est de plus en plus appréhendée par les sciences humaines et sociales, en recherche de compréhension d’un fait biologique fortement conditionné par les situations socio-économiques et socio-écologiques des territoires dans lesquels il se développe.
Porté par les sciences humaines et sociales, cet ouvrage collectif ouvre de nouveaux champs d’investigation et de compréhension pour penser l’antibiorésistance comme un fait social et non plus seulement biologique. Il mobilise des compétences en sciences médicales (médecine et pharmacie, humaine et vétérinaire), en sciences du vivant (écologie, microbiologie), de l’ingénieur (environnement), et en sciences humaines et sociales (anthropologie, philosophie). Il s’adresse aux étudiants, chercheurs ou professionnels qui travaillent sur cette problématique ou y sont confrontés dans leur quotidien.
Éditions Quæ | 168 pages | 32 € Coll. Synthèses
Sommaire
1. Antibiotiques et antibiorésistance, de quoi parle-t-on ?
2. L’antibiorésistance vue de l’hôpital
3. Usage, sur-usage, mésusage
des antibiotiques... Une question intergénérationnelle ? Témoignage sur l’incertitude et l’inquiétude des nouvelles générations de vétérinaires
4. L’antibiorésistance à Madagascar : le protocole Tricycle, genèse d’un programme de surveillance One Health
5. Antibiorésistances : la faune sauvage, une sentinelle potentiellement impactée ?
6. La résistance aux antibiotiques chez les animaux sauvages. Exemple de la Guadeloupe
7. L’antibiorésistance et l’impact des pratiques de soin sur la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. Les enseignements du site pilote de Bellecombe (Sipibel) sur les effluents hospitaliers et stations d’épuration
8. L’antibiorésistance vue par les médecins et les vétérinaires : pourquoi un tel décalage de phase ?
9. L’antibiorésistance sous le microscope des sciences humaines et sociales. Exemple de l’ethnomédecine, une science plurielle en pratique pour questionner le fait AMR
10. L’antibiorésistance, une invitation
à repenser la relation One Health ou la perspective d’une épistémologie du soin
11. Les antibiotiques et l’antibiorésistance : marqueurs ou acteurs de l’anthropocène ?
2. L’antibiorésistance vue de l’hôpital
3. Usage, sur-usage, mésusage
des antibiotiques... Une question intergénérationnelle ? Témoignage sur l’incertitude et l’inquiétude des nouvelles générations de vétérinaires
4. L’antibiorésistance à Madagascar : le protocole Tricycle, genèse d’un programme de surveillance One Health
5. Antibiorésistances : la faune sauvage, une sentinelle potentiellement impactée ?
6. La résistance aux antibiotiques chez les animaux sauvages. Exemple de la Guadeloupe
7. L’antibiorésistance et l’impact des pratiques de soin sur la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. Les enseignements du site pilote de Bellecombe (Sipibel) sur les effluents hospitaliers et stations d’épuration
8. L’antibiorésistance vue par les médecins et les vétérinaires : pourquoi un tel décalage de phase ?
9. L’antibiorésistance sous le microscope des sciences humaines et sociales. Exemple de l’ethnomédecine, une science plurielle en pratique pour questionner le fait AMR
10. L’antibiorésistance, une invitation
à repenser la relation One Health ou la perspective d’une épistémologie du soin
11. Les antibiotiques et l’antibiorésistance : marqueurs ou acteurs de l’anthropocène ?
Un ouvrage coordonné par Claire Harpet
Docteure en anthropologie, ingénieure de recherche à l‘université Jean Moulin Lyon 3, membre du laboratoire Environnement, ville, société (EVS, UMR 5600), et de la Chaire « Valeurs du soin », Claire Harpet est aussi membre du conseil scientifique du Joint Programming Initiative on Antimicrobial Resistance (JPIAMR) et membre titulaire du Conseil national de la protection de la nature (CNPN) du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.