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Prévention des risques : BEA aux côtés des établissements de santé


Rédigé par Rédaction le Mercredi 22 Janvier 2025 à 09:29 | Lu 658 fois


Leader français du courtage dédié à la gestion du risque hospitalier, le groupe BEA propose une offre parfaitement adaptée aux besoins des établissements de santé, qu’il s’agisse de responsabilité civile médicale ou de dommages aux biens. Il est également très actif sur le champ de la prévention des risques, avec « des équipes spécialisées intervenant auprès des assurés pour limiter leur sinistralité », nous expliquent Éloïse Libre, directrice de la Relation clients, et Valérie Nioloux, directrice Souscription collectivités et Dommages aux biens.



Vous œuvrez toutes deux à la prévention des risques en milieu hospitalier. En quoi consistent vos actions respectives ?

Éloïse Libre : Je suis, pour ma part, spécialisée en responsabilité civile médicale, d’où ma position à la direction de la relation clients du groupe BEA : notre marque BEAH est en effet le premier acteur français sur le marché de l’assurance responsabilité civile des établissements de soins. Je suis donc en lien quotidien avec les assurés pour les aider à comprendre leur sinistralité, et pouvoir ainsi mieux la maîtriser. Il faut savoir que cette analyse de la sinistralité représente le premier pilier de la prévention, puisqu’elle permet de mettre en lumière d’éventuelles divergences avec des établissements ayant une activité similaire.  

Valérie Nioloux : Mes interventions portent, quant à elles, sur le dommage aux biens, dont les champs vont des inondations aux incendies, en passant par les chocs de véhicules terrestres à moteur. L’analyse de la sinistralité d’un établissement de santé est là aussi très importante, car elle est synonyme de suivi optimal. C’est pourquoi, chaque année, nous rencontrons les assurés pour faire le point sur les événements des derniers mois, ainsi que sur les projets en cours. Une stratégie de prévention efficace implique en effet de prendre en compte les problématiques d’assurances en amont d’une installation ou de travaux, pour justement faciliter l’assurabilité d’un bien mobilier ou immobilier. 

Avec quels services hospitaliers êtes-vous amenées à travailler ? 

Valérie Nioloux : J’interviens davantage auprès des services techniques des établissements de soins, pour assurer le suivi de la sinistralité, évoquer les projets en cours, ou, plus largement, les assister sur un besoin particulier. Nous avons réellement à cœur d’épauler les ingénieurs hospitaliers dans l’assurabilité des biens dont ils ont la charge. Nous sommes d’ailleurs en mesure de leur proposer un appui expert, pour accompagner l’amélioration des pratiques et soutenir ainsi la mise en œuvre d’actions de prévention.

Éloïse Libre : Bien sûr, les équipes de BEA Group n’interviennent qu’à la demande des établissements de santé, qu’il s’agisse du suivi de la sinistralité et de l’appui aux projets de prévention. Nous pouvons ainsi travailler en réelle collaboration avec les services concernés. Dans le cadre de la responsabilité civile, il s’agit essentiellement des directions de la relation avec les usagers et des directions Qualité. Bien qu’une large part de nos actions se concentre sur la gestion des risques a posteriori, nous les accompagnons aussi dans l’émergence de risques nouveaux, comme dernièrement, l’augmentation des retards de diagnostic d’AVC chez les personnes jeunes. 

Justement, y a-t-il des services plus à risque sur ce champ de la responsabilité civile médicale ? 

Éloïse Libre : Traditionnellement, les assureurs s’inquiètent des activités des urgences, du secteur Naissances et de la chirurgie. D’un point de vue assurabilité cependant, les assureurs n’ont pas tous la même analyse. Certains estiment par exemple que certes, les services très spécialisés réalisent des prises en charge potentiellement plus compliquées, mais l’expérience et la spécialisation de leurs équipes peuvent compenser le risque. L’analyse des risques sur cette dimension spécifique est menée par les assureurs, et ne dépend donc pas du courtier en assurance. De la même manière, les urgences ont de tous temps suscité une attention particulière. Mais la majorité des problématiques rencontrées sont à mettre en regard avec la forte fréquentation, moins avec la gravité potentielle des pathologies traitées. Néanmoins, lorsque l’on constate une fréquence de sinistres plus élevée, nous pouvons être amenés à proposer des actions correctives. 

Par exemple ? 

Éloïse Libre : Dans le cadre d’un retard de diagnostic d’AVC chez des personnes jeunes, nous avons proposé une revue de protocole avec un médecin, qui a alors pu redonner des indications sur la détection des symptômes. Mais ce n’est là qu’un exemple parmi d’autres. Nous pouvons également préconiser une visite de risques, recommander des actions de sensibilisation à destination des équipes soignantes, faire de la formation juridique… Ces problématiques sont souvent multifactorielles et nécessitent donc une diversité dans les réponses à y apporter. Si les équipes en font la demande, nous pouvons d’ailleurs réaliser des audits sur site, pour apporter la réponse la plus juste possible aux enjeux identifiés. 

Arrêtons-nous à présent sur les dommages aux biens. Quels sont ici les risques majeurs ?

Valérie Nioloux : Il s’agit, à l'heure actuelle, du risque d’inondation, et plus largement de tous les risques en lien avec les événements naturels. Évidemment, ce sont des éléments qui doivent être pris en compte dès la conception des bâtiments, mais certaines dispositions peuvent être prévues pour les structures existantes ou plus anciennes, comme l’installation de batardeaux. Cette action de prévention permettra de limiter la sinistralité, et donc d’améliorer l’assurabilité des infrastructures. La sécurisation des immeubles inoccupés, en attente de restructuration ou de mise en vente, est aussi un axe incontournable de prévention face aux actes de malveillance, tels que les incendies ou le vandalisme.

Intervenez-vous également sur site, à la demande des assurés ? 

Valérie Nioloux : Bien sûr. Si les équipes le souhaitent, nous pouvons les accompagner lors de visites des assureurs, ou pour déterminer des risques spécifiques. Comme évoqué plus haut, nous rencontrons les assurés une fois par an, pour un bilan d’étape. Nous sommes donc connus et bien identifiés, ce qui nous positionne comme de véritables partenaires dans la mise en œuvre d’une stratégie de prévention efficace.

Éloïse Libre : Si les principaux acteurs de cette prévention restent les équipes hospitalières, nous n’en sommes pas moins mobilisés pour enrichir la démarche d’amélioration continue des établissements de santé. Quel que soit le domaine concerné, l’ADN du groupe BEA est de leur venir en appui, pour relever ensemble les défis qui sont les leurs. C’est pour cela que nous privilégions le contact direct avec les équipes hospitalières, pour analyser la situation et proposer, le cas échéant, les actions adéquates. Mais l’établissement de soins reste maître de ce processus, pensé comme un dialogue au bénéfice de la qualité des soins. 

> Plus d’informations sur le site du Groupe BEA.

> Article paru dans Hospitalia #67, édition de décembre 2024, 
à lire ici  
 

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