Seuls deux établissements de santé en France pratiquent la chirurgie cardiaque robot assistée : le CHU de Bordeaux et celui de Limoges.
Démarrée en janvier dernier sur le robot Da Vinci dernière génération, l’activité de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire du CHU de Limoges prend une nouvelle dimension.
Ses équipes avaient déjà réussi avec succès un pontage aorto-coronaire avec l’aide du robot chirurgical : « Le patient qui avait entendu parler de notre chirurgie robot assistée nous a demandé de bénéficier de cette technique. Nous étions prêts », explique le Dr Le Guyader. Depuis, 7 autres interventions du même genre ont été réalisées.
Mais le 5 septembre, l’équipe conduite par le Dr Le Guyader, accompagné du Dr Piccardo, a réalisé pour la première fois en France un double pontage aorte-coronaire à cœur battant par mini-thoracotomie avec l’aide du robot chirurgical. Trois jours après, la patiente opérée se levait de son lit. « La possibilité de réaliser une revascularisation complète permet de proposer cette technique à un plus grand nombre des patients », ajoute le Dr. Piccardo.
Démarrée en janvier dernier sur le robot Da Vinci dernière génération, l’activité de chirurgie thoracique et cardio-vasculaire du CHU de Limoges prend une nouvelle dimension.
Ses équipes avaient déjà réussi avec succès un pontage aorto-coronaire avec l’aide du robot chirurgical : « Le patient qui avait entendu parler de notre chirurgie robot assistée nous a demandé de bénéficier de cette technique. Nous étions prêts », explique le Dr Le Guyader. Depuis, 7 autres interventions du même genre ont été réalisées.
Mais le 5 septembre, l’équipe conduite par le Dr Le Guyader, accompagné du Dr Piccardo, a réalisé pour la première fois en France un double pontage aorte-coronaire à cœur battant par mini-thoracotomie avec l’aide du robot chirurgical. Trois jours après, la patiente opérée se levait de son lit. « La possibilité de réaliser une revascularisation complète permet de proposer cette technique à un plus grand nombre des patients », ajoute le Dr. Piccardo.
Un succès réédité
L’acte mini invasif et la précision offerts par l’appui du robot présentent de très nombreux avantages pour les patients. Habituellement, on accède au cœur après avoir scié le sternum, avec tous les risques associés d’infections, de complication sur le plan respiratoire, d’hémorragie, de douleurs post-opératoires et en laissant une cicatrice que les patients peuvent avoir des difficultés à accepter. De plus, habituellement, il faut compter 3 mois de consolidation du sternum dont le premier mois en hospitalisation. La mini incision que demande le robot permet d’accéder au cœur de façon différente, sans traverser le sternum, réduit ces désagréments et ces complications, et autorise un retour à la vie, personnelle et professionnelle, beaucoup plus rapide.
Fort de ce premier succès, l’équipe a réédité cette performance en octobre.
Le Dr Le Guyader : « La voie d’abord change mais la technique opératoire reste identique. Tous les avantages de la technique nous incitent à présent à réaliser des mono pontages intégralement avec le robot avec 3 petits orifices correspondant aux instruments du robot, des revascularisations complètes robot-assistée par mini thoracotomie. La valve mitrale doit bénéficier de ce progrès avec réparation réalisée intégralement sous robot. La durée du séjour dont les soins intensifs devraient aussi être réduits. »
Fort de ce premier succès, l’équipe a réédité cette performance en octobre.
Le Dr Le Guyader : « La voie d’abord change mais la technique opératoire reste identique. Tous les avantages de la technique nous incitent à présent à réaliser des mono pontages intégralement avec le robot avec 3 petits orifices correspondant aux instruments du robot, des revascularisations complètes robot-assistée par mini thoracotomie. La valve mitrale doit bénéficier de ce progrès avec réparation réalisée intégralement sous robot. La durée du séjour dont les soins intensifs devraient aussi être réduits. »