Avec la révolution digitale, l’univers de la santé connaît de profonds bouleversements. Les applications santé mobiles, notamment, se multiplient : il en existe déjà plusieurs milliers.
Mais en dépit de leur popularité croissante, ont-elles vraiment une utilité en médecine générale ? Sont-elles sécurisées?
Mais en dépit de leur popularité croissante, ont-elles vraiment une utilité en médecine générale ? Sont-elles sécurisées?
Applications santé : à qui s’adressent-elles ?
Une application santé mobile est un programme téléchargeable et entièrement exécutable sur tablette ou smartphone. On parle aussi d’application médicale mobile. Certaines d’entre elles sont gratuites, d’autres payantes.
Les applications mobiles en santé s'adressent pour la plupart au grand public soit aux patients directement et peuvent avoir plusieurs objectifs : aider un patient souffrant d'une maladie chronique à mieux gérer sa maladie au quotidien, améliorer l'observance de son traitement et faciliter la relation professionnel de santé - patient .
À noter que les applications santé peuvent prendre plusieurs formes : certaines font office de source d'informations pour le patient, d'autres sont capables de collecter des données médicales, de les analyser, de donner des conseils et/ou d’envoyer les données à des professionnels de santé. D’autres encore fonctionnent uniquement en « binôme » avec un objet connecté santé.
Les applications mobiles en santé s'adressent pour la plupart au grand public soit aux patients directement et peuvent avoir plusieurs objectifs : aider un patient souffrant d'une maladie chronique à mieux gérer sa maladie au quotidien, améliorer l'observance de son traitement et faciliter la relation professionnel de santé - patient .
À noter que les applications santé peuvent prendre plusieurs formes : certaines font office de source d'informations pour le patient, d'autres sont capables de collecter des données médicales, de les analyser, de donner des conseils et/ou d’envoyer les données à des professionnels de santé. D’autres encore fonctionnent uniquement en « binôme » avec un objet connecté santé.
Un phénomène en plein essor
De la téléconsultation aux dispositifs médicaux connectés, les différentes facettes de l’e-santé sont en plein essor en France. Les applications santé ne font pas exception à la règle, surtout à une époque où la plupart des internautes privilégient leur smartphone ou leur tablette.
Les applications santé sont si populaires que l’on parle de plus en plus de santé mobile ou de m-santé. Beaucoup de patients les ont déjà adoptée puisqu'on sait que 20% des malades chroniques utilisent une application pour mieux suivre leur traitement*. Cependant, les professionnels de santé sont encore nombreux à hésiter à les utiliser. Ils émettent notamment des doutes sur la fiabilité des conseils prodigués et/ou sur la sécurité des données de leurs patients.
Les applications santé sont si populaires que l’on parle de plus en plus de santé mobile ou de m-santé. Beaucoup de patients les ont déjà adoptée puisqu'on sait que 20% des malades chroniques utilisent une application pour mieux suivre leur traitement*. Cependant, les professionnels de santé sont encore nombreux à hésiter à les utiliser. Ils émettent notamment des doutes sur la fiabilité des conseils prodigués et/ou sur la sécurité des données de leurs patients.
Faut-il vraiment se méfier des applications santé ?
L’essor de la santé mobile a pris la législation française par surprise. Du moins au tout début : de nombreuses mesures ont été prises depuis pour garantir la sécurité des applications médicales. Parmi elles, le référentiel de bonnes pratiques publié par la HAS en 2016. À travers ses 101 recommandations, il guide les entreprises pour que leurs objets connectés ou leurs applications santé soient fiables, simples à utiliser et bien sécurisés.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a aussi conçu des normes très strictes pour qu’une application mobile puisse être officiellement classée parmi les dispositifs médicaux (DM) ou les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DM DIV).
En complément, la CNIL encadre mieux la protection des données de santé via internet.
Des labels qualité se développent également, le plus connu étant le label européen mHealth Quality, devenu obligatoire pour concourir durant les Trophées de la Santé Mobile organisés chaque année en France.
Les applications santé sont de mieux en mieux encadrées mais il est cependant nécessaire de rester vigilant. Les médecins doivent toujours se renseigner sur une application médicale avant de la recommander à un patient.
(*) Etude "Santé connectée" CCM Benchmark Septembre 2016
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a aussi conçu des normes très strictes pour qu’une application mobile puisse être officiellement classée parmi les dispositifs médicaux (DM) ou les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DM DIV).
En complément, la CNIL encadre mieux la protection des données de santé via internet.
Des labels qualité se développent également, le plus connu étant le label européen mHealth Quality, devenu obligatoire pour concourir durant les Trophées de la Santé Mobile organisés chaque année en France.
Les applications santé sont de mieux en mieux encadrées mais il est cependant nécessaire de rester vigilant. Les médecins doivent toujours se renseigner sur une application médicale avant de la recommander à un patient.
(*) Etude "Santé connectée" CCM Benchmark Septembre 2016