Au cours des dix dernières années, et de nouveau en 2014, le service public hospitalier a continué de voir son activité progresser fortement sur l’ensemble des prises en charge :
- En chirurgie hospitalisation complète (séjour supérieur à 24h), la part du service public est ainsi passée de 54,9 à 55,8 % et de 32,5 à 33,1 % en chirurgie ambulatoire.
- En médecine, le secteur public confirme une fois de plus sa large première place en passant de 82,7 à 82,8 % des parts d’activité en hospitalisation complète et de 65,2 à 65,7 % en hospitalisation de jour.
- Il en est de même en obstétrique où le secteur public domine très fortement (82 % à 82,3 % des parts de marché).
- En chirurgie hospitalisation complète (séjour supérieur à 24h), la part du service public est ainsi passée de 54,9 à 55,8 % et de 32,5 à 33,1 % en chirurgie ambulatoire.
- En médecine, le secteur public confirme une fois de plus sa large première place en passant de 82,7 à 82,8 % des parts d’activité en hospitalisation complète et de 65,2 à 65,7 % en hospitalisation de jour.
- Il en est de même en obstétrique où le secteur public domine très fortement (82 % à 82,3 % des parts de marché).
Le service public hospitalier a su relever les défis qui se sont présentés à lui
Cette évolution continue et spectaculaire témoigne, une fois encore, du dynamisme du service public hospitalier qui a su relever les défis qui se sont présentés à lui et gagner la confiance d’un nombre toujours plus important de patients. Elle témoigne également de la capacité d’adaptation des hôpitaux publics, qui ont su par exemple augmenter rapidement leur part de chirurgie ambulatoire pour entretenir aujourd’hui une dynamique d’évolution plus forte que celle du secteur lucratif (augmentation de 8,4% dans le public contre 5,6 % pour le privé).
Ces résultats très positifs tranchent singulièrement avec les rengaines de certains sur le supposé immobilisme des hôpitaux publics et sur leur mauvaise santé.
Surtout, ces résultats appellent, loin de tout triomphalisme, trois observations de la part de la FHF :
- Le service public hospitalier est plus dynamique et réactif que jamais et les résultats aujourd’hui atteints sont le fruit d’importants gains d’efficience dans un contexte de très fortes contraintes budgétaires et de campagnes tarifaires qui continuent de privilégier les cliniques commerciales. Ces résultats sont surtout ceux de l’ensemble des équipes hospitalières qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour répondre aux besoins de nos concitoyens ;
- Ces données s’inscrivent dans la durée et traduisent une tendance profonde, voire systémique, à l’instar du désengagement constaté des cliniques commerciales des activités de médecine ou d’obstétrique ;
- Cette évolution témoigne surtout de la confiance renouvelée et grandissante des Français envers l’hôpital, leur service public préféré.
Ces résultats très positifs tranchent singulièrement avec les rengaines de certains sur le supposé immobilisme des hôpitaux publics et sur leur mauvaise santé.
Surtout, ces résultats appellent, loin de tout triomphalisme, trois observations de la part de la FHF :
- Le service public hospitalier est plus dynamique et réactif que jamais et les résultats aujourd’hui atteints sont le fruit d’importants gains d’efficience dans un contexte de très fortes contraintes budgétaires et de campagnes tarifaires qui continuent de privilégier les cliniques commerciales. Ces résultats sont surtout ceux de l’ensemble des équipes hospitalières qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour répondre aux besoins de nos concitoyens ;
- Ces données s’inscrivent dans la durée et traduisent une tendance profonde, voire systémique, à l’instar du désengagement constaté des cliniques commerciales des activités de médecine ou d’obstétrique ;
- Cette évolution témoigne surtout de la confiance renouvelée et grandissante des Français envers l’hôpital, leur service public préféré.