Depuis une dizaine d’années, les CHU ont progressivement mis en place des politiques ad hoc, avec des dispositifs pensés pour prévenir, recueillir les témoignages, intervenir et faire cesser les comportements inadaptés, sanctionner voire poursuivre en justice les auteurs et protéger les victimes directes, indirectes ou témoins de ces agissements. Tous les CHU ont désormais un ou plusieurs référents égalité femme – homme mandatés pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer leurs politiques dans le domaine.
La Conférence des Directeurs généraux appelle aujourd’hui à renforcer la mobilisation pour éradiquer les violences sexuelles et sexistes à l’hôpital : lutte contre l’omerta et la banalisation du sexisme, dénonciation sans appel, prévention par la formation auprès des plus jeunes, intervention rapide et tranchante dans les situations avérées et prise de sanctions à l’égard des auteurs. La conférence souhaite également que les instances nationales disciplinaires accompagnent cette politique en durcissant les sanctions qui sont prises.
La Conférence des Directeurs généraux appelle aujourd’hui à renforcer la mobilisation pour éradiquer les violences sexuelles et sexistes à l’hôpital : lutte contre l’omerta et la banalisation du sexisme, dénonciation sans appel, prévention par la formation auprès des plus jeunes, intervention rapide et tranchante dans les situations avérées et prise de sanctions à l’égard des auteurs. La conférence souhaite également que les instances nationales disciplinaires accompagnent cette politique en durcissant les sanctions qui sont prises.
Une exigence pour accélérer la lutte : féminisation des fonctions et parité des instances hospitalières
La Conférence demeure persuadée que la féminisation des postes à responsabilité (cheffes de services, cheffes de pôles) constitue un élément important d’une réponse de fond adaptée pour faire face au comportement sexiste et aux violences de genre. Elle appelle ainsi à promouvoir la parité dans les instances hospitalières.
Pour Philippe El Saïr, président de la Conférence, « devant l’histoire longue du sexisme, les directeurs de CHU ont pleinement conscience de l’ampleur et de la difficulté du combat contre les VSS mais rappellent leur détermination à gagner cette lutte en lien avec les présidents et présidentes de CME, les doyens, les organisations représentatives médicales et des autres professionnels hospitaliers. Ils porteront sans hésiter une politique de « tolérance zéro » fondée sur une parole qui doit enfin se libérer pour dénoncer des comportements hors d’âge. C’est une exigence absolue dans un milieu où exercent plus de 70% de femmes ».
Pour Philippe El Saïr, président de la Conférence, « devant l’histoire longue du sexisme, les directeurs de CHU ont pleinement conscience de l’ampleur et de la difficulté du combat contre les VSS mais rappellent leur détermination à gagner cette lutte en lien avec les présidents et présidentes de CME, les doyens, les organisations représentatives médicales et des autres professionnels hospitaliers. Ils porteront sans hésiter une politique de « tolérance zéro » fondée sur une parole qui doit enfin se libérer pour dénoncer des comportements hors d’âge. C’est une exigence absolue dans un milieu où exercent plus de 70% de femmes ».