Un modèle original et inspirant
Dispositif original et unique dans le paysage français, la convention de structure hospitalo-universitaire associe un établissement universitaire – l’Université de Montpellier (UM) – et deux établissements de santé indépendants – le CHU de Montpellier et le CHU de Nîmes.
C’est cette convention qui autorise les deux établissements de santé montpelliérain et nîmois à utiliser la dénomination de centre hospitalier universitaire : les CHU de Montpellier et de Nîmes partagent la même UFR de Médecine, la même UFR de pharmacie et la même UFR d’odontologie, alors que dans d’autres universités, il y a encore plusieurs UFR pour un même CHU. Autre spécificité découlant de ce bicéphalisme, la faculté de médecine de Montpellier dispose d’un site facultaire sur le campus hospitalo-universitaire nîmois, récemment agrandi pour accueillir le flux croissant d’étudiants et hébergeant une unité de recherche dédiée aux défaillances d’organes en soins critiques (IMAGINE, dirigée par le Pr Lefrant) placée sous la co-tutelle de l’Université de Montpellier et du CHU de Nîmes, ainsi qu’une Unité Mixte de Recherche INSERM-UM consacrée aux infections chroniques.
L’existence de deux centres hospitaliers universitaires Montpellier et Nîmes, liés à leur université, constitue une originalité et une spécificité dont bénéficie la région Occitanie car les deux CHU travaillent étroitement en réseau et ont su développer des Fédérations Médicales Hospitalo- Universitaires (FMHU), treize actuellement, dans de nombreuses spécialités.
« Il faut savoir que ce modèle profondément original dans le paysage français a été analysé de près par les Centres Hospitaliers Régionaux inscrits dans un projet d’universitarisation, et constitue une source d’inspiration pour le fonctionnement des CHU en réseau », a indiqué Nicolas Best, Directeur général du CHU de Nîmes.
C’est cette convention qui autorise les deux établissements de santé montpelliérain et nîmois à utiliser la dénomination de centre hospitalier universitaire : les CHU de Montpellier et de Nîmes partagent la même UFR de Médecine, la même UFR de pharmacie et la même UFR d’odontologie, alors que dans d’autres universités, il y a encore plusieurs UFR pour un même CHU. Autre spécificité découlant de ce bicéphalisme, la faculté de médecine de Montpellier dispose d’un site facultaire sur le campus hospitalo-universitaire nîmois, récemment agrandi pour accueillir le flux croissant d’étudiants et hébergeant une unité de recherche dédiée aux défaillances d’organes en soins critiques (IMAGINE, dirigée par le Pr Lefrant) placée sous la co-tutelle de l’Université de Montpellier et du CHU de Nîmes, ainsi qu’une Unité Mixte de Recherche INSERM-UM consacrée aux infections chroniques.
L’existence de deux centres hospitaliers universitaires Montpellier et Nîmes, liés à leur université, constitue une originalité et une spécificité dont bénéficie la région Occitanie car les deux CHU travaillent étroitement en réseau et ont su développer des Fédérations Médicales Hospitalo- Universitaires (FMHU), treize actuellement, dans de nombreuses spécialités.
« Il faut savoir que ce modèle profondément original dans le paysage français a été analysé de près par les Centres Hospitaliers Régionaux inscrits dans un projet d’universitarisation, et constitue une source d’inspiration pour le fonctionnement des CHU en réseau », a indiqué Nicolas Best, Directeur général du CHU de Nîmes.
Une refonte complète intégrant des évolutions structurelles majeures
La convention signée le 24 octobre 2023 se fonde sur un contexte qui a évolué en profondeur au cours des huit dernières années :
« À travers cette convention, qui traduit solennellement l’engagement des forces hospitalo-universitaires dans un destin commun, c’est la volonté des acteurs de s’engager quotidiennement dans un partenariat de confiance, qui permet de développer de concert nos missions, en capitalisant nos forces et expertises », a indiqué Anne Ferrer, Directrice générale du CHU de Montpellier.
Ce GCS constitue désormais la structure de pilotage stratégique et de coordination de toutes les collaborations hospitalo-universitaires entre les deux CHU, avec l’objectif notamment de consolider l’offre de soins de référence de l’est-Occitanie, en s’appuyant sur le développement des fédérations, des autorisations bi-sites et des équipes médicales partagées.
- Fin 2016, trois Fédérations Hospitalo-Universitaires (FHU) Montpellier-Nîmes, destinées à promouvoir la recherche translationnelle (le lien entre recherche fondamentale et recherche clinique) ont été reconnues au niveau national par l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan), et ont été renouvelées en 2023. Elles sont soutenues par des bourses doctorales spécifiques, faisant l’objet d’un co-financement CHU-Université de Montpellier.
- Le CHU de Nîmes et le CHU de Montpellier sont partenaires de l’I-Site « Montpellier Université d’Excellence (MUSE) », qui depuis 2017 fédère une importante communauté académique, scientifique, institutionnelle et économique sur le territoire montpelliérain dans les domaines de la biodiversité, de l'agriculture, de l'environnement et de la santé. Cette labellisation a été définitivement confirmée en 2022. Le Programme d’Excellence I-Site regroupe, outre l’Université et les deux CHU, dix organismes de recherche nationaux, deux écoles et un troisième établissement de santé : l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM). À ce titre, les deux CHU participent à la gouvernance de l'Université de Montpellier, en étant membres de droit du comité des investissements stratégiques et structurants (COMIS) qui figure parmi les organes de direction statutaires de l’Université de Montpellier.
- Les deux CHU participent également, en qualité de membres fondateurs, au Pôle Universitaire d’Innovation (PUI) piloté par l’Université de Montpellier et définitivement labellisé en juillet 2023, après une phase de préfiguration initiée en 2021.
- En 2020, forts de leurs treize Fédérations Médicales Hospitalo-Universitaires (FMHU), les deux CHU ont transformé leur Groupement de Coopération Sanitaire « MERRI », axé sur les collaborations en matière de recherche, en GCS du Centre Hospitalier et Universitaire Montpellier-Nîmes.
« À travers cette convention, qui traduit solennellement l’engagement des forces hospitalo-universitaires dans un destin commun, c’est la volonté des acteurs de s’engager quotidiennement dans un partenariat de confiance, qui permet de développer de concert nos missions, en capitalisant nos forces et expertises », a indiqué Anne Ferrer, Directrice générale du CHU de Montpellier.
Ce GCS constitue désormais la structure de pilotage stratégique et de coordination de toutes les collaborations hospitalo-universitaires entre les deux CHU, avec l’objectif notamment de consolider l’offre de soins de référence de l’est-Occitanie, en s’appuyant sur le développement des fédérations, des autorisations bi-sites et des équipes médicales partagées.
L’ensemble Montpellier-Nîmes en quelques chiffres clés :
- Plus de 4500 lits et places, correspondant à 362 200 hospitalisations en 2022 19 000 personnes rémunérées
- Un budget de 1,825 milliards d’euros
- Plus de 600 nouveaux projets de recherche en 2022
Une ambition stratégique forte et de longue portée
« Ces acquis permettent de fonder une vision stratégique de longue portée : d’une part, figurer dans les cinq premiers acteurs français en termes d’enseignement, de soins et de recherche. De fait, la somme intégrative des activités de soins et de recherche des CHU de Montpellier et Nîmes positionne cet ensemble dans les tous premiers rangs. Et d’autre part, être un pôle de rang européen à l’identité reconnue en santé », a souligné Nicolas Best.
Cette nouvelle ambition marquant une volonté de changement d’échelle, la présente convention vise à doter les instances de pilotage des deux CHU et de l’Université de règles et de moyens permettant d’aller plus loin ensemble.
Cette vision repose sur la structuration d’actions communes :
Cette nouvelle ambition marquant une volonté de changement d’échelle, la présente convention vise à doter les instances de pilotage des deux CHU et de l’Université de règles et de moyens permettant d’aller plus loin ensemble.
Cette vision repose sur la structuration d’actions communes :
- Converger au sein de dispositifs structurants, en s’appuyant sur le cadre de coopération très opérationnel que constituent les fédérations
- Développer la capacité de prospective pour former suffisamment de professionnels de santé
- Favoriser les complémentarités entre les instituts de formation portés par les CHU et les autres composantes de l’Université (gestion, chimie...)
- Favoriser la recherche et l’innovation pour renouveler les connaissances et accélérer le transfert de technologies, et s’inscrire dans une politique de communication de marque « Université de Montpellier » en termes de publications scientifiques en santé et qui sera amenée à devenir un « sceau » incontournable en termes de visibilité nationale et internationale.
- Poursuivre la structuration de la relation avec les acteurs économiques en santé, appelée à devenir un levier essentiel du programme MedVallée porté par la Ville et la Métropole de Montpellier ainsi que du développement économique de la Ville et de la Métropole de Nîmes.
Une priorité opérationnelle : l’accent sur la coordination des politiques de développement
La signature de la convention-cadre hospitalo-universitaire constitue un événement symbolique de la coopération Montpellier-Nîmes, dont les acteurs se réjouissent.
Mais il s’agit également d’une convention robuste au service d’actions très concrètes :
Mais il s’agit également d’une convention robuste au service d’actions très concrètes :
- La coordination de la prospective hospitalo-universitaire et des politiques de recrutement des personnels hospitalo-universitaires
- La coordination de la prospective des besoins en formation et de l’organisation des stages des étudiants en santé
- La coordination des politiques de recherche, qui constitue une mission du comité de recherche biomédicale et de santé publique (CRBSP), lequel associe les deux CHU et l’ICM aux établissements publics scientifiques et techniques (EPST), tels que l’INSERM et le CNRS, ainsi qu’à l’Université de Montpellier. Cette coordination concerne quatre axes : (1) La politique de recherche du site Montpellier-Nîmes et la cohérence des thématiques de recherche, (2) Le soutien aux plateformes de recherche pour développer les synergies, (3) La recherche translationnelle, la politique de valorisation et de transfert, (4) L’accompagnement de l’émergence (nouvelles thématiques de recherche et innovations).
Des collaborations inter-hospitalières facilitées par le U commun
Au-delà de la coordination des sujets hospitalo-universitaires, l’Université de Montpellier constitue un trait d’union intrinsèque entre les deux CHU qui a permis la mise en place de coopérations particulièrement intégrées, à commencer par la mise en place du groupement de coopération sanitaire entre les deux CHU. Ce terreau universitaire commun conduit naturellement les deux CHU à faire cause commune et à penser de manière coordonnée leurs orientations stratégiques et les décisions en découlant, en particulier concernant les activités de recours et de référence. Comme l’a rappelé Nicolas Best, « ce pont entre nos institutions nous pousse chacun à nous inspirer mutuellement et à tendre toujours plus vers l’excellence ».
C’est ainsi que le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) des CHU de Montpellier et Nîmes a à son actif de nombreuses réalisations, dont les 13 fédérations hospitalo-universitaires (FMHU) constituent les principaux fers de lance, notamment au cours de ces cinq dernières années :
Le GCS porte par ailleurs depuis 2021 un dispositif original « d’extracteur d’innovation » commun, pour accompagner les porteurs de projets innovants de toutes natures.
« Ce dispositif original est unique dans le paysage hospitalier français. Soulignons que cette convention de structure hospitalo-universitaire CH et U Montpellier-Nîmes fêtera bientôt ses 50 ans, preuve de l’engagement de toutes les forces administratives et médicales au service d’une vision stratégique. La dynamique de ces actions communes développe ainsi un rayonnement en santé s’étendant du Minervois jusqu’à la Basse vallée du Rhône », s’est exprimé Nicolas Best, Directeur général du CHU de Nîmes, à l’issue de la signature.
C’est ainsi que le Groupement de Coopération Sanitaire (GCS) des CHU de Montpellier et Nîmes a à son actif de nombreuses réalisations, dont les 13 fédérations hospitalo-universitaires (FMHU) constituent les principaux fers de lance, notamment au cours de ces cinq dernières années :
- Réalisation d’auto-greffes de cellules souches hématopoïétiques au CHU de Nîmes en filière avec le CHU de Montpellier (2019)
- Réalisation de thrombectomies mécaniques au CHU de Nîmes dans le cadre d’une équipe médicale commune bi-sites (2019)
- Mise en place d’une équipe médicale commune pour les activités de chirurgie pédiatrique viscérale et urologique (2020)
- Création d’une plateforme d’expertise maladies rares « Occitanie Est » portée par les deux CHU (2021)
- Labellisation bi-site Montpellier-Nîmes d’un Centre de Référence pour la prise en charge des Infections Ostéo-Articulaires complexes (2023)
- Séminaire de gouvernance médico-administrative Montpellier-Nîmes, initiative inédite dans le paysage des CHU, visant consolider les actions entre équipes médicales et de direction des deux CHU autour de sujets de réflexion très opérationnels, et élargir le périmètre d’action du GCS à toutes les politiques fonctionnelles (septembre 2023)
- Déploiement opérationnel de la télépathologie (en cours).
Le GCS porte par ailleurs depuis 2021 un dispositif original « d’extracteur d’innovation » commun, pour accompagner les porteurs de projets innovants de toutes natures.
« Ce dispositif original est unique dans le paysage hospitalier français. Soulignons que cette convention de structure hospitalo-universitaire CH et U Montpellier-Nîmes fêtera bientôt ses 50 ans, preuve de l’engagement de toutes les forces administratives et médicales au service d’une vision stratégique. La dynamique de ces actions communes développe ainsi un rayonnement en santé s’étendant du Minervois jusqu’à la Basse vallée du Rhône », s’est exprimé Nicolas Best, Directeur général du CHU de Nîmes, à l’issue de la signature.