Florent Peeren, directeur du contrôle de gestion et de la contractualisation interne du CHU Dijon Bourgogne. ©DR
Pourriez-vous nous parler du projet « Redans nord », qui s’est traduit par la construction de ces trois nouvelles unités ?
Florent Peeren : Intitulé ainsi en référence au redan, ce terme architectural indiquant un décrochement dans la continuité d’un profil, le projet s’est spécifiquement intéressé aux redans situés au nord de l’hôpital François Mitterrand, qui n’étaient pas construits. Contrairement aux autres ailes du bâtiment qui possédaient un quatrième étage, celles-ci n’en comportaient que trois. Il y a donc plusieurs années, il avait été décidé que pour augmenter la capacité de l’hôpital, ces espaces seraient réinvestis par l’ajout de trois extensions en charpente de bois sur les terrasses, dans une vision d'écodéveloppement. Il y a donc, désormais, également un quatrième étage sur la partie nord du bâtiment. Ce projet, financé à hauteur de cinq millions d’euros, a permis de réorganiser les surfaces pour notamment ajouter 46 lits et quatre salles de consultations.
Justement, pourriez-vous évoquer plus en détail ces réorganisations ?
L’unité d'hospitalisation complète en hépato-gastro-entérologie a été agrandie pour passer de 20 à 25 lits. Située sur le même étage, l’unité médico-chirurgicale (UMC) a également bénéficié de travaux pour passer de 16 à 21 lits, et accueillir les soins intensifs d'hépato-gastro-entérologie qui sont venus s'ajouter au plateau de surveillance continue en chirurgie digestive. Dans un souci de cohérence et de lisibilité, à la fois en termes d’activités que de parcours, le service d'hospitalisation de semaine en hépato-gastro-endocrinologie a lui aussi emménagé dans ce « nouveau » quatrième étage. Le dispositif a été complété par la création de quatre salles de consultations destinées aux endocrinologues et aux hépato-gastro-entérologues. Mais il ne s’agit pas des seules spécialités concernées par ces travaux. La réorganisation des locaux a eu un impact sur plusieurs services, ce qui a in fine permis de créer une unité de médecine post-urgences de 26 lits, ouverte au printemps 2022 et localisée au premier étage, à proximité du pôle d’infectiologie.
Florent Peeren : Intitulé ainsi en référence au redan, ce terme architectural indiquant un décrochement dans la continuité d’un profil, le projet s’est spécifiquement intéressé aux redans situés au nord de l’hôpital François Mitterrand, qui n’étaient pas construits. Contrairement aux autres ailes du bâtiment qui possédaient un quatrième étage, celles-ci n’en comportaient que trois. Il y a donc plusieurs années, il avait été décidé que pour augmenter la capacité de l’hôpital, ces espaces seraient réinvestis par l’ajout de trois extensions en charpente de bois sur les terrasses, dans une vision d'écodéveloppement. Il y a donc, désormais, également un quatrième étage sur la partie nord du bâtiment. Ce projet, financé à hauteur de cinq millions d’euros, a permis de réorganiser les surfaces pour notamment ajouter 46 lits et quatre salles de consultations.
Justement, pourriez-vous évoquer plus en détail ces réorganisations ?
L’unité d'hospitalisation complète en hépato-gastro-entérologie a été agrandie pour passer de 20 à 25 lits. Située sur le même étage, l’unité médico-chirurgicale (UMC) a également bénéficié de travaux pour passer de 16 à 21 lits, et accueillir les soins intensifs d'hépato-gastro-entérologie qui sont venus s'ajouter au plateau de surveillance continue en chirurgie digestive. Dans un souci de cohérence et de lisibilité, à la fois en termes d’activités que de parcours, le service d'hospitalisation de semaine en hépato-gastro-endocrinologie a lui aussi emménagé dans ce « nouveau » quatrième étage. Le dispositif a été complété par la création de quatre salles de consultations destinées aux endocrinologues et aux hépato-gastro-entérologues. Mais il ne s’agit pas des seules spécialités concernées par ces travaux. La réorganisation des locaux a eu un impact sur plusieurs services, ce qui a in fine permis de créer une unité de médecine post-urgences de 26 lits, ouverte au printemps 2022 et localisée au premier étage, à proximité du pôle d’infectiologie.
Quels ont été les délais nécessaires à la réalisation de ces travaux et réorganisations ?
Lancée en 2019, la construction des trois extensions a duré environ 2 ans et demi. Une fois la première extension édifiée, et constatant que le projet se déroulait au mieux, il a été décidé de bâtir les deux autres extensions de manière simultanée. Cet arbitrage s’est révélé être un véritable accélérateur pour le projet, témoignant de la volonté de la direction générale de créer rapidement les 26 nouveaux lits de médecine post-urgence. La démarche était certes ambitieuse, mais elle a eu des conséquences importantes et positives pour notre CHU. Au-delà de l’augmentation de l’offre de soins en médecine et en chirurgie, et du développement des soins intensifs en hépato-gastro-entérologie, ce sont plus globalement le confort d’hébergement des patients et les conditions de travail des professionnels qui ont été améliorés.
Article publié dans l'édition de février 2023 d'Hospitalia à lire ici.
Lancée en 2019, la construction des trois extensions a duré environ 2 ans et demi. Une fois la première extension édifiée, et constatant que le projet se déroulait au mieux, il a été décidé de bâtir les deux autres extensions de manière simultanée. Cet arbitrage s’est révélé être un véritable accélérateur pour le projet, témoignant de la volonté de la direction générale de créer rapidement les 26 nouveaux lits de médecine post-urgence. La démarche était certes ambitieuse, mais elle a eu des conséquences importantes et positives pour notre CHU. Au-delà de l’augmentation de l’offre de soins en médecine et en chirurgie, et du développement des soins intensifs en hépato-gastro-entérologie, ce sont plus globalement le confort d’hébergement des patients et les conditions de travail des professionnels qui ont été améliorés.
Article publié dans l'édition de février 2023 d'Hospitalia à lire ici.