Une nouvelle étude intitulée « L’Internet des Objets : aujourd’hui et demain » publiée par Aruba, une filiale de Hewlett Packard Enterprise, révèle que l’Internet des Objets (ou Iot) sera bientôt largement répandu : 85 % des entreprises envisagent d’adopter l’IoT d’ici 2019 afin d’améliorer leurs performances en matière d’innovation et de rendement. En France, ce sont 94% des entreprises interrogées qui estiment implémenter l’IoT dans les 2 ans à venir. Bien que cette étude confirme les avantages indéniables que confère l’adoption de l’IoT, elle indique également que des milliers de réseaux d’entreprises ont déjà été victimes de failles sécuritaires.
Dans le cadre de cette étude, 3 100 décideurs d’entreprises provenant de 20 pays différents ont été interrogés dans le but d’évaluer l’état actuel de l’IoT et son impact dans différents secteurs industriels. L’étude montre que la quasi-totalité des chefs d’entreprises (98 % monde, 96% en France) ont une bonne compréhension de l’IoT, mais que nombre d’entre eux n’en connaissent pas la définition exacte ni ce qu’il représente pour leur entreprise.
Dans son nouveau livre intitulé « Comprendre l’IoT » commandité par Aruba, Kevin Ashton, l’expert en technologie ayant inventé l’expression « Internet des Objets », propose la définition suivante :
« L’Internet des Objets englobe des capteurs connectés à Internet, et qui se comportent d’une manière identique à l’Internet en effectuant des connexions ad hoc ouvertes, partageant librement toute sorte de données et autorisant l’accès à des applications diverses, afin que les ordinateurs comprennent le monde qui les entoure et deviennent le système nerveux de l’humanité. »
Dans le cadre de cette étude, 3 100 décideurs d’entreprises provenant de 20 pays différents ont été interrogés dans le but d’évaluer l’état actuel de l’IoT et son impact dans différents secteurs industriels. L’étude montre que la quasi-totalité des chefs d’entreprises (98 % monde, 96% en France) ont une bonne compréhension de l’IoT, mais que nombre d’entre eux n’en connaissent pas la définition exacte ni ce qu’il représente pour leur entreprise.
Dans son nouveau livre intitulé « Comprendre l’IoT » commandité par Aruba, Kevin Ashton, l’expert en technologie ayant inventé l’expression « Internet des Objets », propose la définition suivante :
« L’Internet des Objets englobe des capteurs connectés à Internet, et qui se comportent d’une manière identique à l’Internet en effectuant des connexions ad hoc ouvertes, partageant librement toute sorte de données et autorisant l’accès à des applications diverses, afin que les ordinateurs comprennent le monde qui les entoure et deviennent le système nerveux de l’humanité. »
Des attentes dépassées
En étudiant de près les bénéfices de l’IoT, Kevin Ashton s’est rendu compte que les avantages réels offerts par cette technologie surpassaient les attentes initiales. Ce résultat inespéré se manifeste dans deux domaines de performances clés : le rendement et la rentabilité.
Par exemple, 16 % seulement des chefs d’entreprises avaient prévu de tirer de larges profits de leurs investissements dans l’IoT, et dans les faits, 32 % d’entre eux ont réalisé des bénéfices encore plus importants. Parallèlement, seuls 29 % des cadres s’attendaient à ce que leurs stratégies IoT leur permettent d’améliorer leur rendement, alors qu’en fin de compte ce sont 46 % d’entre eux qui ont vu croître leur rendement.
Chris Kozup, Vice-président Marketing d’Aruba, explique : « Alors que les avantages offerts par l’IoT dépassent toutes les attentes, il ne serait pas surprenant que les entreprises optent pour son adoption en masse d’ici 2019. Toutefois, nombreux sont les dirigeants qui ne savent pas exactement comment appliquer l’IoT à leur entreprise. Ceux qui réussissent à le faire sont en bonne position pour obtenir un avantage compétitif. »
Par exemple, 16 % seulement des chefs d’entreprises avaient prévu de tirer de larges profits de leurs investissements dans l’IoT, et dans les faits, 32 % d’entre eux ont réalisé des bénéfices encore plus importants. Parallèlement, seuls 29 % des cadres s’attendaient à ce que leurs stratégies IoT leur permettent d’améliorer leur rendement, alors qu’en fin de compte ce sont 46 % d’entre eux qui ont vu croître leur rendement.
Chris Kozup, Vice-président Marketing d’Aruba, explique : « Alors que les avantages offerts par l’IoT dépassent toutes les attentes, il ne serait pas surprenant que les entreprises optent pour son adoption en masse d’ici 2019. Toutefois, nombreux sont les dirigeants qui ne savent pas exactement comment appliquer l’IoT à leur entreprise. Ceux qui réussissent à le faire sont en bonne position pour obtenir un avantage compétitif. »
Comment les entreprises mondiales utilisent l’IoT
L’étude d’Aruba montre qu’il existe plusieurs niveaux de maturité par rapport à l’IoT dans divers secteurs industriels. Les cinq industries verticales suivantes sont à la pointe de l’adoption de l’IoT et ont réalisé des bénéfices avérés grâce à une utilisation bien ciblée de cette technologie.
Les entreprises créent une espace de travail intelligent pour améliorer la productivité et le rendement :
Les entreprises créent une espace de travail intelligent pour améliorer la productivité et le rendement :
- Plus de 7 entreprises sur 10 (72 %) ont intégré des appareils IoT à leur espace de travail. Les services de géolocalisation interne représentent le second cas d’utilisation le plus important pour améliorer la productivité des employés, après la surveillance à distance. 20 % des entreprises considèrent le contrôle à distance de l’éclairage et de la température des bâtiments comme un cas d’utilisation clé, mais ce pourcentage passe à 53 % lorsqu’il s’applique à de futures mises en œuvre de l’IoT.
- Concernant les résultats obtenus, 78 % des entreprises affirment que l’introduction de l’IoT dans l’espace de travail a amélioré le rendement de leur service informatique, et 75 % trouvent qu’elle a amélioré la rentabilité.
- Plus de six entreprises sondées sur dix (62 %) du secteur industriel ont déjà intégré l’IoT. L’utilisation de l’IoT pour surveiller et maintenir les fonctions industrielles essentielles a été identifiée comme étant le cas d’utilisation qui a le plus d’impact dans ce secteur. Aujourd’hui, l’utilisation des caméras de surveillance IP pour la sécurité physique au cœur des industries n’en est qu’à ses débuts, 6 % seulement des entreprises l’ayant adoptée. Cependant, 32 % de ces entreprises envisagent de mettre en œuvre cette technologie dans le futur.
- Dans le secteur industriel, 83 % des entreprises signalent une amélioration des rendements et 80 % d’entre elles connaissent une visibilité renforcée dans toute l’organisation.
- Classés troisièmes dans l’adoption et la mise en œuvre de l’IoT, les acteurs de la santé ont, dans leur majorité (60 %), introduit les appareils IoT dans leurs organisations.
- Dans ce secteur, plus que dans tout autre, 42 % des personnes sondées utilisent l’IoT en premier lieu pour améliorer la surveillance et la maintenance. Cela souligne l’importance de la surveillance des patients via l’IoT dans le secteur de la santé aujourd’hui.
- Parmi les personnes interrogées, huit personnes sur dix ont affirmé que l’innovation a augmenté et 73 % d’entre elles ont réalisé des économies.
- 49 % seulement des distributeurs utilisent la technologie IoT, mais 81 % d’entre eux affirment avoir amélioré la qualité de l’expérience client. Une meilleure expérience client peut, en toute probabilité, avoir un effet considérable sur la fidélisation de la clientèle et donc sur les revenus.
- Les services de géolocalisation interne en magasin, qui permettent de fournir aux consommateurs des informations sur les produits ainsi que des offres personnalisées, représentent la 1ere utilisation faite de l’IoT, au même titre que la surveillance et la maintenance. Quatre distributeurs sur dix classent la surveillance dans les trois premiers cas d’utilisation de l’IoT.
- Les organismes gouvernementaux font partie du secteur le plus lent à adopter l’IoT et 42 % seulement des municipalités ont déployé des appareils et capteurs IoT. Un tiers (35 %) des décideurs informatiques affirment que leurs cadres connaissent peu de choses sur l’IoT, soit le double de la moyenne globale, ce qui laisse entendre que le manque d’information est le plus grand obstacle à son adoption en masse dans ce secteur.
- Alors que 49 % des services informatiques des organismes gouvernementaux s’accommodent, tant bien que mal, de la technologie existante, sept organisations sur 10 ayant adopté l’IoT dans le secteur public affirment avoir réalisé des économies et amélioré la visibilité au sein de leur structure.
Data et Sécurité, des enjeux importants
Parallèlement à tous ces résultats positifs, l’étude d’Aruba révèle également un certain nombre d’obstacles qui, d’après les décideurs informatiques interrogés, empêchent l’IoT d’avoir un impact commercial plus important. En France, le coût de la mise en œuvre (47 %), les problèmes de sécurité (45 %) et le manque d’expertise (43 %) ont été cités comme les principaux obstacles.
En outre, des failles de sécurité ont été découvertes sur bon nombre de déploiements IoT. L’étude relève que 84 % des organisations ont connu des violations de la sécurité liée à l’IoT. En France, elles sont 79% à l’affirmer. Plus de la moitié des participants ont expliqué que les attaques externes représentaient un obstacle clé à l’adoption de la stratégie IoT. Ceci confirme qu’une stratégie de sécurité IoT complète, basée sur un contrôle rigoureux de l’accès réseau et une bonne gestion des politiques, pourra non seulement protéger les entreprises, mais aussi simplifier la gestion de la sécurité par le service informatique.
La capacité à capturer et utiliser les données est, d’après Kevin Ashton, « ce qui définit l’Internet des Objets », et semble poser un autre défi aux organisations internationales. Alors que la quasi-totalité (96 %) des entreprises françaises ayant adopté l’IoT soutiennent qu’elles peuvent analyser les données, presque toutes (94 %) affirment qu’elles éprouvent des difficultés à tirer de la valeur de ces données. 43% des entreprises n’extraient pas et/ou n’analysent pas les données du réseau et n’accèdent donc pas aux informations qui leur permettraient de prendre de meilleures décisions.
Chris Kozup poursuit : « Tandis que le déploiement, la portée et la complexité de l’IoT progressent, il convient de veiller à ce que des méthodologies de sécurité appropriées leur emboitent le pas, et ce afin de protéger les appareils, le réseau et les informations qu’il renferme. Si les chefs d’entreprise ne prennent pas immédiatement des mesures pour avoir plus de visibilité et adapter les activités liées à l’IoT à leur entreprise, ils courent le risque de s’exposer aux attaques de logiciels malveillants. Aruba s’efforce d’aider ses clients à profiter du déploiement de l’IoT dans leurs entreprises et à faire face à tous les risques potentiels. »
Kevin Ashton, quant à lui, conclut : « Depuis sa création en 1999, l’Internet des Objets a été tourné en dérision, critiqué et mal compris. Pourtant, moins de deux décennies plus tard, nous voilà dans un monde où des dizaines de milliers d’organisations réalisent des économies et des profits de centaines de millions de dollars grâce à l’IoT, par le biais de voitures autonomes, de gares ferroviaires qui détectent les passagers, d’algorithmes qui diagnostiquent les maladies graves via des téléphones et autres inventions technologiques que l’on pensait impossibles autrefois. L’avenir promet des innovations encore plus passionnantes. La décision la plus importante que vous puissiez prendre maintenant est de réfléchir à la manière dont vous pouvez en faire partie. »
En outre, des failles de sécurité ont été découvertes sur bon nombre de déploiements IoT. L’étude relève que 84 % des organisations ont connu des violations de la sécurité liée à l’IoT. En France, elles sont 79% à l’affirmer. Plus de la moitié des participants ont expliqué que les attaques externes représentaient un obstacle clé à l’adoption de la stratégie IoT. Ceci confirme qu’une stratégie de sécurité IoT complète, basée sur un contrôle rigoureux de l’accès réseau et une bonne gestion des politiques, pourra non seulement protéger les entreprises, mais aussi simplifier la gestion de la sécurité par le service informatique.
La capacité à capturer et utiliser les données est, d’après Kevin Ashton, « ce qui définit l’Internet des Objets », et semble poser un autre défi aux organisations internationales. Alors que la quasi-totalité (96 %) des entreprises françaises ayant adopté l’IoT soutiennent qu’elles peuvent analyser les données, presque toutes (94 %) affirment qu’elles éprouvent des difficultés à tirer de la valeur de ces données. 43% des entreprises n’extraient pas et/ou n’analysent pas les données du réseau et n’accèdent donc pas aux informations qui leur permettraient de prendre de meilleures décisions.
Chris Kozup poursuit : « Tandis que le déploiement, la portée et la complexité de l’IoT progressent, il convient de veiller à ce que des méthodologies de sécurité appropriées leur emboitent le pas, et ce afin de protéger les appareils, le réseau et les informations qu’il renferme. Si les chefs d’entreprise ne prennent pas immédiatement des mesures pour avoir plus de visibilité et adapter les activités liées à l’IoT à leur entreprise, ils courent le risque de s’exposer aux attaques de logiciels malveillants. Aruba s’efforce d’aider ses clients à profiter du déploiement de l’IoT dans leurs entreprises et à faire face à tous les risques potentiels. »
Kevin Ashton, quant à lui, conclut : « Depuis sa création en 1999, l’Internet des Objets a été tourné en dérision, critiqué et mal compris. Pourtant, moins de deux décennies plus tard, nous voilà dans un monde où des dizaines de milliers d’organisations réalisent des économies et des profits de centaines de millions de dollars grâce à l’IoT, par le biais de voitures autonomes, de gares ferroviaires qui détectent les passagers, d’algorithmes qui diagnostiquent les maladies graves via des téléphones et autres inventions technologiques que l’on pensait impossibles autrefois. L’avenir promet des innovations encore plus passionnantes. La décision la plus importante que vous puissiez prendre maintenant est de réfléchir à la manière dont vous pouvez en faire partie. »
Méthodologie
3 100 décideurs (chefs d’entreprise et responsables informatiques) ont été interrogés en novembre et décembre 2016. Ces personnes appartenaient à des organisations comprenant au moins 500 employés et faisant partie des secteurs public et privé : industrie, gouvernement, vente au détail, santé, éducation, construction, finances et informatique/technologie/télécommunications.
Les entretiens ont été réalisées en ligne et par téléphone suivant une rigoureuse procédure de sélection des candidats à plusieurs niveaux. Ces entretiens ont eu lieu dans les pays suivants : Royaume-Uni, Italie, Allemagne, France, Pays-Bas, Espagne, Suède, Norvège, Turquie, Émirats arabes unis, Arabie saoudite, États-Unis, Singapour, Japon, Australie, Inde, Brésil, Mexique, Chine et Corée du Sud.
Les entretiens ont été réalisées en ligne et par téléphone suivant une rigoureuse procédure de sélection des candidats à plusieurs niveaux. Ces entretiens ont eu lieu dans les pays suivants : Royaume-Uni, Italie, Allemagne, France, Pays-Bas, Espagne, Suède, Norvège, Turquie, Émirats arabes unis, Arabie saoudite, États-Unis, Singapour, Japon, Australie, Inde, Brésil, Mexique, Chine et Corée du Sud.