« Après le mémorandum d’entente signé à l’été 2021, cet accord-cadre entre les HCL, Inria et l’Université Claude Bernard Lyon 1 scelle notre volonté d’associer nos compétences au travers d’un partenariat de grande ampleur, dans le but d’amplifier l’impact des sciences numériques sur les soins prodigués aux patients », témoigne Raymond LE MOIGN, directeur général des Hospices Civils de Lyon.
Grâce au développement d’algorithmes d’analyse de données très performants et apprenants, le numérique est en passe de révolutionner la santé, notamment parce qu’il permet le développement d’une médecine de précision. Les innovations en santé numérique, en particulier celles que permettent l’intelligence artificielle, contribueront demain à affiner les diagnostics et cibler les traitements, avec une approche individualisée. « Ces techniques doivent cependant faire la preuve de leur efficacité et de leur utilité : l’un des enjeux du partenariat sera de démontrer tous les bénéfices que les praticiens et les patients pourront tirer des innovations numériques », explique Delphine MAUCORT-BOULCH, Professeur des universités – praticien hospitalier à l’UCBL/HCL, cheffe du pôle Santé publique aux HCL, qui a contribué à la définition des objectifs de ce partenariat.
Les applications des sciences du numérique au secteur de la santé constituent depuis une décennie un axe majeur d’Inria. « Après 25 ans de présence en région lyonnaise, l’institut a en particulier développé une recherche mondialement reconnue en modélisation du vivant, laquelle sera mise au service de ce partenariat », précise Hugues BERRY, directeur de recherche en neuroscience moléculaire et adjoint au directeur scientifique d’Inria.
Grâce au développement d’algorithmes d’analyse de données très performants et apprenants, le numérique est en passe de révolutionner la santé, notamment parce qu’il permet le développement d’une médecine de précision. Les innovations en santé numérique, en particulier celles que permettent l’intelligence artificielle, contribueront demain à affiner les diagnostics et cibler les traitements, avec une approche individualisée. « Ces techniques doivent cependant faire la preuve de leur efficacité et de leur utilité : l’un des enjeux du partenariat sera de démontrer tous les bénéfices que les praticiens et les patients pourront tirer des innovations numériques », explique Delphine MAUCORT-BOULCH, Professeur des universités – praticien hospitalier à l’UCBL/HCL, cheffe du pôle Santé publique aux HCL, qui a contribué à la définition des objectifs de ce partenariat.
Les applications des sciences du numérique au secteur de la santé constituent depuis une décennie un axe majeur d’Inria. « Après 25 ans de présence en région lyonnaise, l’institut a en particulier développé une recherche mondialement reconnue en modélisation du vivant, laquelle sera mise au service de ce partenariat », précise Hugues BERRY, directeur de recherche en neuroscience moléculaire et adjoint au directeur scientifique d’Inria.
Un pôle de développement en IA
Hébergeurs de données de santé depuis 2011, les HCL ont développé́ de nombreuses actions autour du dossier patient et de la production de bases de données. Forts de cette expérience, ils se sont dotés en 2018 d’une commission Intelligence Artificielle (CIA), jouant un rôle stratégique au sein du CHU dans les domaines de l’analyse de données et de l’IA. Son objectif est de mettre en relation les résultats de la recherche autour de l’intelligence artificielle, avec les besoins des unités de soins. En 202, les HCL se sont également doté d’une direction transversale de l’innovation, dont l’une des ambitions est de créer les conditions d’émergence d’un « living lab » dans le domaine de la santé.
L’un des projets phares du partenariat avec Inria, au sein de ce nouveau pôle de développement en intelligence artificielle, vise le développement d’un « moteur de recherche pour la santé », capable de répondre à des requêtes en langage « médical » par l’analyse de données de nature et de structure variées (images, comptes rendus opératoires, dossiers patients, articles scientifiques...). Il s’agira d’aboutir à la création de véritables outils d’aide au diagnostic et à la décision, qui devraient faciliter la pratique des médecins et améliorer la prise en charge des patients. « A Lyon, nos compétences en modélisation, simulation et calcul scientifique, associées à l’expérience de l’institut en matière de développement logiciel, rendent crédible l’objectif d’un impact fort sur les futurs parcours de soin », indique Stéphane UBEDA, directeur du tout nouveau centre Inria de Lyon.
Les HCL hébergeront sur leur site de Lyon Lacassagne, au plus près de leurs équipes de biostatistique- bioinformatique, une équipe mutualisée d’ingénieurs d’expérimentation et de développement Inria qui assureront l’industrialisation des outils prototypes issus de ces recherches, en travaillant sur la qualité des codes et l’ergonomie des logiciels.
L’UCBL et l’INSA Lyon se sont associés pour construire le Centre de Calculs et de Données LyonTech - la Doua (CCDD) dont la mise en production est prévue à la fin de l’année 2023. Ce datacenter d’une capacité de 150 baies dans une première tranche et de 300 baies informatiques à terme, au bénéfice des structures de recherche et des établissements ESR du site, sera certifié ZRR, ISO 27001 et hébergeur de données de santé. L’UCBL a investi plus de 6 M€ et l’INSA Lyon 700 K€ pour la première tranche des travaux. Cette opération, menée par les équipes de l’UCBL, s’inscrit dans le cadre d’un projet de structuration à l'échelle du site des infrastructures numériques et des services pour les équipes de recherche et notamment en santé.
L’un des projets phares du partenariat avec Inria, au sein de ce nouveau pôle de développement en intelligence artificielle, vise le développement d’un « moteur de recherche pour la santé », capable de répondre à des requêtes en langage « médical » par l’analyse de données de nature et de structure variées (images, comptes rendus opératoires, dossiers patients, articles scientifiques...). Il s’agira d’aboutir à la création de véritables outils d’aide au diagnostic et à la décision, qui devraient faciliter la pratique des médecins et améliorer la prise en charge des patients. « A Lyon, nos compétences en modélisation, simulation et calcul scientifique, associées à l’expérience de l’institut en matière de développement logiciel, rendent crédible l’objectif d’un impact fort sur les futurs parcours de soin », indique Stéphane UBEDA, directeur du tout nouveau centre Inria de Lyon.
Les HCL hébergeront sur leur site de Lyon Lacassagne, au plus près de leurs équipes de biostatistique- bioinformatique, une équipe mutualisée d’ingénieurs d’expérimentation et de développement Inria qui assureront l’industrialisation des outils prototypes issus de ces recherches, en travaillant sur la qualité des codes et l’ergonomie des logiciels.
L’UCBL et l’INSA Lyon se sont associés pour construire le Centre de Calculs et de Données LyonTech - la Doua (CCDD) dont la mise en production est prévue à la fin de l’année 2023. Ce datacenter d’une capacité de 150 baies dans une première tranche et de 300 baies informatiques à terme, au bénéfice des structures de recherche et des établissements ESR du site, sera certifié ZRR, ISO 27001 et hébergeur de données de santé. L’UCBL a investi plus de 6 M€ et l’INSA Lyon 700 K€ pour la première tranche des travaux. Cette opération, menée par les équipes de l’UCBL, s’inscrit dans le cadre d’un projet de structuration à l'échelle du site des infrastructures numériques et des services pour les équipes de recherche et notamment en santé.
Une équipe de recherche commune
Au sein du nouveau centre Inria inauguré à Lyon en décembre dernier, l’institut et les HCL vont en outre créer, avec leur partenaire Theranexus (société biopharmaceutique issue du CEA) et l’Université Claude Bernard Lyon 1, une équipe de recherche commune qui s’intéressera aux applications du numérique en neuropharmacologie. « Nos recherches viseront à élaborer des techniques algorithmiques combinant des données d’analyse moléculaire et cellulaire avec des données d’imagerie cérébrale et des informations médicales (dossier patient, diagnostics clinique, avis d’expert, bibliographie...), afin de prédire avec robustesse l’efficacité de candidats-médicaments pour le traitement des maladies du système nerveux », résume Hugues BERRY, en charge de la future équipe.
Cette dynamique collaborative favorisera le transfert de certaines techniques issues de la recherche vers l'exploration en milieu hospitalier (biologie, imagerie...) et vers les systèmes d’information des HCL (outils d’analyse de données médicale massives, logiciels pour la caractérisation des parcours de soins...). Theranexus apportera une expertise dans le domaine cellulaire et son savoir-faire pour le développement clinique de potentielles molécules candidates.
« Le rapprochement avec des partenaires accélèrera la diffusion des connaissances et des résultats de la recherche entre le corps médical et les chercheurs en numérique, avec un engagement prioritaire dans les domaines ciblés par les cliniciens, afin d’améliorer les diagnostics et les traitements », indique Hugues BERRY, directeur de recherche en neuroscience moléculaire et adjoint au directeur scientifique d’Inria.
« Par l’accueil d’équipes de recherche performantes, par la construction de projets innovants dans de nouvelles stratégies d’alliance, les HCL s’engagent résolument pour contribuer à inventer la santé et l’hôpital de demain », ajoute Raymond LE MOIGN, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon.
« Cet accord illustre l’engagement de développer la santé numérique à Lyon avec une synergie unique en France entre un CHU, son université et Inria, organisme porteur de la politique nationale du numérique. Ensemble, par les choix qui seront faits en commun, et leur soutien concerté en termes de moyens humains et financiers, des avancées majeurs sont attendues sur l’origine, le développement et le diagnostic des pathologies, l’amélioration de leur prise en charge à l’hôpital, et pour une plus grande digitalisation des formations dans toutes les spécialités de santé. Les données massives de santé, sources d’innovation pour une médecine personnalisée, seront un des enjeux majeurs de ce partenariat », conclut Frédéric Fleury, président de l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Cette dynamique collaborative favorisera le transfert de certaines techniques issues de la recherche vers l'exploration en milieu hospitalier (biologie, imagerie...) et vers les systèmes d’information des HCL (outils d’analyse de données médicale massives, logiciels pour la caractérisation des parcours de soins...). Theranexus apportera une expertise dans le domaine cellulaire et son savoir-faire pour le développement clinique de potentielles molécules candidates.
« Le rapprochement avec des partenaires accélèrera la diffusion des connaissances et des résultats de la recherche entre le corps médical et les chercheurs en numérique, avec un engagement prioritaire dans les domaines ciblés par les cliniciens, afin d’améliorer les diagnostics et les traitements », indique Hugues BERRY, directeur de recherche en neuroscience moléculaire et adjoint au directeur scientifique d’Inria.
« Par l’accueil d’équipes de recherche performantes, par la construction de projets innovants dans de nouvelles stratégies d’alliance, les HCL s’engagent résolument pour contribuer à inventer la santé et l’hôpital de demain », ajoute Raymond LE MOIGN, Directeur Général des Hospices Civils de Lyon.
« Cet accord illustre l’engagement de développer la santé numérique à Lyon avec une synergie unique en France entre un CHU, son université et Inria, organisme porteur de la politique nationale du numérique. Ensemble, par les choix qui seront faits en commun, et leur soutien concerté en termes de moyens humains et financiers, des avancées majeurs sont attendues sur l’origine, le développement et le diagnostic des pathologies, l’amélioration de leur prise en charge à l’hôpital, et pour une plus grande digitalisation des formations dans toutes les spécialités de santé. Les données massives de santé, sources d’innovation pour une médecine personnalisée, seront un des enjeux majeurs de ce partenariat », conclut Frédéric Fleury, président de l’Université Claude Bernard Lyon 1.