En effet, pour la généralisation annoncée de ces échanges dématérialisés et en dépit des assurances des pouvoirs publics et des rédacteurs de la loi, il y a loin de la coupe aux lèvres.
Ainsi, l’élaboration et le suivi des programmes ROC, FIDES et SIMPHONIE, entre autres, se préparent dans un contexte d’absence de concertation avec les prestataires en charge de leur mise en œuvre. Si elle ne constitue pas un obstacle insurmontable, cette conception en silos et chambre noire est source de tensions et nuit aux solutions innovantes qui pourraient être proposées. De plus ces programmes, générateurs de fortes économies, se traduisent pourtant par une absence de réflexions sur l’indispensable modèle économique nécessaire aux acteurs du marché.
Concernant le projet de tiers-payant généralisé, au terme de l’article 18 de la loi de santé actuellement en débat au Sénat, il est censé se faire avec un flux unique de paiement géré par l’assurance maladie obligatoire en dehors de toute règle du droit de la Concurrence. Or, si les téléservices de cette institution sont déjà nombreux, lesdits services ne sont pas toujours à la hauteur des attentes des usagers. Cette généralisation annoncée doit donc se faire avec les acteurs industriels proches du terrain.
Sur ces sujets de nombreuses incertitudes demeurent, entre autres dans les domaines de l’authentification des assurés et de l’indispensable contrôle en temps réel de leurs droits. Dans ce contexte, la clarification attendue sera condition sine qua non de la confiance de l’ensemble des acteurs.
La dématérialisation des échanges dans le domaine de l’assurance maladie est indispensable pour améliorer son efficience au service du patient, et suppose une concertation entre les acteurs publics et privés. La Fédération LESISS vient de leur adresser une série de propositions en ce sens. Afin de bâtir. Ensemble.
Ainsi, l’élaboration et le suivi des programmes ROC, FIDES et SIMPHONIE, entre autres, se préparent dans un contexte d’absence de concertation avec les prestataires en charge de leur mise en œuvre. Si elle ne constitue pas un obstacle insurmontable, cette conception en silos et chambre noire est source de tensions et nuit aux solutions innovantes qui pourraient être proposées. De plus ces programmes, générateurs de fortes économies, se traduisent pourtant par une absence de réflexions sur l’indispensable modèle économique nécessaire aux acteurs du marché.
Concernant le projet de tiers-payant généralisé, au terme de l’article 18 de la loi de santé actuellement en débat au Sénat, il est censé se faire avec un flux unique de paiement géré par l’assurance maladie obligatoire en dehors de toute règle du droit de la Concurrence. Or, si les téléservices de cette institution sont déjà nombreux, lesdits services ne sont pas toujours à la hauteur des attentes des usagers. Cette généralisation annoncée doit donc se faire avec les acteurs industriels proches du terrain.
Sur ces sujets de nombreuses incertitudes demeurent, entre autres dans les domaines de l’authentification des assurés et de l’indispensable contrôle en temps réel de leurs droits. Dans ce contexte, la clarification attendue sera condition sine qua non de la confiance de l’ensemble des acteurs.
La dématérialisation des échanges dans le domaine de l’assurance maladie est indispensable pour améliorer son efficience au service du patient, et suppose une concertation entre les acteurs publics et privés. La Fédération LESISS vient de leur adresser une série de propositions en ce sens. Afin de bâtir. Ensemble.