L’Institut Pasteur accueillera le public pendant quatre jours sur un camp de base, installé pour l’occasion hors ses murs, au cœur de Paris.
Au programme : visites virtuelles de l’Institut avec Oculus RiftTM, ateliers pédagogiques – extraction d’ADN, microscopie, chimie – pour petits (et plus grands!), des rencontres avec des chercheurs, une grande exposition retraçant l’histoire de l’Institut, ses grandes découvertes, et les 10 ans du Pasteurdon...
Alexandra Lamy, marraine engagée, sera pour la 6ème année aux côtés des chercheurs.
Alexandra Lamy, marraine engagée, sera pour la 6ème année aux côtés des chercheurs.
Comment faire un don pour les 10 ans du Pasteurdon ?
- Sur Pasteurdon.fr
- Au 36 20 dites « Pasteurdon » (prix d’un appel local depuis un poste fixe ou un mobile)
- Un chèque à l’ordre du Pasteurdon (à envoyer par voie postale au 25, rue du Docteur Roux, 75015 Paris).
- Au 36 20 dites « Pasteurdon » (prix d’un appel local depuis un poste fixe ou un mobile)
- Un chèque à l’ordre du Pasteurdon (à envoyer par voie postale au 25, rue du Docteur Roux, 75015 Paris).
Le Pasteurdon sera relayé par les 36 médias partenaires de l’opération :
- 21 chaînes de la TNT (D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, LCP AN, Public Sénat, France 4, BFM TV, iTELE, D17, GULLI, France Ô, HD1, L’Equipe 21, 6ter, Numéro 23, RMC Découverte, Chérie 25, BFM Business, LCI), ainsi que France 24,
- 14 radios (Nostalgie, Chérie FM, BFM Business Radio, Rire et Chansons, NRJ, Radio Classique, Fun Radio, RMC, Virgin Radio, RFM, RTL, Europe 1, RTL2, RFI),
- et plus de 30 animateurs (dont Laurence Ferrari (D8), Jean-Marc Morandini (NRJ12), Ruth Elkrief (BFM TV), Sonia Chironi (I-Télé), Bénédicte Le Chatelier (LCI), Jean-Jacques Bourdin (RMC Découverte), Hélène Rolles (TMC), Norbert Tarayre (6ter)...) se mobilisent pendant 4 jours pour diffuser cette campagne d’appel à don visant à financer les travaux des chercheurs de l’Institut Pasteur.
Opération menée avec le soutien de : La Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, Assu 2000, MSD, AG2R La Mondiale et TV Mag.
- 21 chaînes de la TNT (D8, W9, TMC, NT1, NRJ12, LCP AN, Public Sénat, France 4, BFM TV, iTELE, D17, GULLI, France Ô, HD1, L’Equipe 21, 6ter, Numéro 23, RMC Découverte, Chérie 25, BFM Business, LCI), ainsi que France 24,
- 14 radios (Nostalgie, Chérie FM, BFM Business Radio, Rire et Chansons, NRJ, Radio Classique, Fun Radio, RMC, Virgin Radio, RFM, RTL, Europe 1, RTL2, RFI),
- et plus de 30 animateurs (dont Laurence Ferrari (D8), Jean-Marc Morandini (NRJ12), Ruth Elkrief (BFM TV), Sonia Chironi (I-Télé), Bénédicte Le Chatelier (LCI), Jean-Jacques Bourdin (RMC Découverte), Hélène Rolles (TMC), Norbert Tarayre (6ter)...) se mobilisent pendant 4 jours pour diffuser cette campagne d’appel à don visant à financer les travaux des chercheurs de l’Institut Pasteur.
Opération menée avec le soutien de : La Fondation Le Roch-Les Mousquetaires, Assu 2000, MSD, AG2R La Mondiale et TV Mag.
6 chercheurs sont sous les feux des projecteurs dans les programmes courts d’appel à dons.
Des chercheurs qui ont le don de vaincre les maladies
L’Institut Pasteur est un centre international de recherche biomédicale, au cœur d’un réseau de 33 instituts présents sur les cinq continents. À Paris, dans le 15e arrondissement, plus de 1500 chercheurs venus du monde entier se mobilisent jour après jour pour vaincre les virus, les infections, les épidémies.
Contre les cancers, le sida, le virus Zika, les maladies du cerveau, la grippe, l’autisme, leurs travaux visent à trouver de nouveaux moyens de prévention, de nouvelles approches thérapeutiques.
Contre les cancers, le sida, le virus Zika, les maladies du cerveau, la grippe, l’autisme, leurs travaux visent à trouver de nouveaux moyens de prévention, de nouvelles approches thérapeutiques.
Veille des épidémies mondiales
Arnaud Fontanet et son équipe de recherche dédiée aux maladies émergentes ont travaillé sur de nombreuses épidémies planétaires, notamment celles d’Ebola, du MERS-CoV, ou encore de la grippe. Le Centre de Santé Globale, qu’il dirige, réunit des chercheurs en épidémiologie et microbiologie issus du Réseau International des Instituts Pasteur, et susceptibles d’être mobilisés en cas d’alerte.
Leur rôle est d’agir très précocement pour aider les autorités locales à contrôler la crise sanitaire et à recueillir les échantillons qui permettront d’identifier de nouveaux virus. Récemment, cette équipe est notamment intervenue au Brésil pour l’épidémie de Zika.
Leur rôle est d’agir très précocement pour aider les autorités locales à contrôler la crise sanitaire et à recueillir les échantillons qui permettront d’identifier de nouveaux virus. Récemment, cette équipe est notamment intervenue au Brésil pour l’épidémie de Zika.
Pour ces recherches
- 15 000 € : une mission de trois personnes durant deux semaines pour répondre à une alerte épidémique en Afrique ou en Asie.
- 25 000 € : une analyse par séquençage à haut débit pour l’identification d’un nouvel agent pathogène dans un prélèvement biologique humain.
- 15 000 € : une mission de trois personnes durant deux semaines pour répondre à une alerte épidémique en Afrique ou en Asie.
- 25 000 € : une analyse par séquençage à haut débit pour l’identification d’un nouvel agent pathogène dans un prélèvement biologique humain.
Vaccins contre le chikungunya, le Zika et la dengue
Le chikungunya est une maladie virale très invalidante transmise par des moustiques habituellement en régions tropicales. On constate depuis une dizaine d’années une augmentation de l’incidence du chikungunya et son apparition dans les zones tempérées dont le réchauffement climatique et l’accroissement des mouvements de population seraient responsables.
Actuellement en France, 30 départements rassemblent toutes les conditions propices à l’émergence du chikungunya : la présence du moustique vecteur, la température et l’humidité favorables à l’éclosion des œufs et de nombreux déplacements des populations. Un candidat vaccin contre le chikungunya mis au point par l’équipe de Frédéric Tangy (unité de Génomique virale et vaccination) a été testé sur 42 volontaires sains. Le principe de ce vaccin repose sur l’utilisation du vaccin contre la rougeole comme vecteur.
L’étude clinique de cette phase 1 montre que le candidat vaccin est immunogène, inoffensif et bien toléré. Il est actuellement testé sur 600 volontaires en Europe et aux Etats-Unis. Sur le même principe, l’équipe a mis au point un vaccin contre le virus Zika qui sera prochainement testé en phase clinique, ainsi qu’un vaccin tétravalent contre la dengue qui est en cours d’essais précliniques.
Actuellement en France, 30 départements rassemblent toutes les conditions propices à l’émergence du chikungunya : la présence du moustique vecteur, la température et l’humidité favorables à l’éclosion des œufs et de nombreux déplacements des populations. Un candidat vaccin contre le chikungunya mis au point par l’équipe de Frédéric Tangy (unité de Génomique virale et vaccination) a été testé sur 42 volontaires sains. Le principe de ce vaccin repose sur l’utilisation du vaccin contre la rougeole comme vecteur.
L’étude clinique de cette phase 1 montre que le candidat vaccin est immunogène, inoffensif et bien toléré. Il est actuellement testé sur 600 volontaires en Europe et aux Etats-Unis. Sur le même principe, l’équipe a mis au point un vaccin contre le virus Zika qui sera prochainement testé en phase clinique, ainsi qu’un vaccin tétravalent contre la dengue qui est en cours d’essais précliniques.
Pour ces recherches
- 80 000 € : un appareil Elispot utilisé pour mesurer la réponse immunitaire déclenchée par le vaccin.
- 400 000 € : une étude de toxicité du candidat vaccin, étape nécessaire avant une étude clinique.
- 80 000 € : un appareil Elispot utilisé pour mesurer la réponse immunitaire déclenchée par le vaccin.
- 400 000 € : une étude de toxicité du candidat vaccin, étape nécessaire avant une étude clinique.
Les antibiotiques intelligents
Depuis la découverte des antibiotiques dans les années 1940, les bactéries ont peu à peu trouvé des parades contre ces traitements. Aujourd’hui, de nombreuses espèces sont multirésistantes et sont devenues insensibles à plusieurs antibiotiques. L’équipe de David Bikard (chef du groupe Biologie de synthèse) travaille à l’élaboration d’antibiotiques intelligents capables d’identifier les gènes bactériens responsables des résistances, afin de détruire uniquement les bactéries dangereuses.
Cette nouvelle génération d’agents biologiques combine une capside contenant un circuit génétique dont la fonction est de scanner les séquences des gènes des bactéries. Quand un gène de résistance est identifié, l’agent est programmé pour le détruire, ce qui tue la bactérie ou la rend à nouveau sensible aux antibiotiques. Cette technologie permet de cibler spécifiquement les bactéries néfastes, tout en épargnant le reste du microbiome vivant en symbiose dans notre organisme.
Cette nouvelle génération d’agents biologiques combine une capside contenant un circuit génétique dont la fonction est de scanner les séquences des gènes des bactéries. Quand un gène de résistance est identifié, l’agent est programmé pour le détruire, ce qui tue la bactérie ou la rend à nouveau sensible aux antibiotiques. Cette technologie permet de cibler spécifiquement les bactéries néfastes, tout en épargnant le reste du microbiome vivant en symbiose dans notre organisme.
Pour ces recherches
- 2 000 € : Séquençage du génome de 10 bactéries.
- 150 000 € : Robot manipulateur de liquides pour la création et l’optimisation des cultures de bactéries.
- 2 000 € : Séquençage du génome de 10 bactéries.
- 150 000 € : Robot manipulateur de liquides pour la création et l’optimisation des cultures de bactéries.
Immunothérapie des cancers
Quinze ans de recherche ont été nécessaires à l’équipe de Claude Leclerc (unité de Régulation immunitaire et vaccinologie), en collaboration avec Richard Lo-Man et Sylvie Bay, et avec l’aide de la Coordination Clinique du Centre de Recherche Translationnelle (Cécile Artaud) de l’Institut Pasteur, pour développer le vaccin anti-cancer MAG-Tn3.
Ce candidat vaccin, dit thérapeutique, vise à traiter les cancers déjà déclarés, en stimulant les réponses immunitaires des patients pour reconnaître les cellules cancéreuses et les détruire. Le premier essai clinique avec le MAG-Tn3 est actuellement en cours et permettra de déterminer sa tolérance chez une trentaine de patientes qui ont été touchées par un cancer du sein.
Ce candidat vaccin, dit thérapeutique, vise à traiter les cancers déjà déclarés, en stimulant les réponses immunitaires des patients pour reconnaître les cellules cancéreuses et les détruire. Le premier essai clinique avec le MAG-Tn3 est actuellement en cours et permettra de déterminer sa tolérance chez une trentaine de patientes qui ont été touchées par un cancer du sein.
Pour ces recherches
- 80 000 € : un appareil utilisé pour la purification et l'analyse de la pureté du MAG-Tn3.
- 360 000 € : la production d'un lot test de candidat vaccin pour des études réglementaires et des mises au point de méthodes d'analyse.
- 80 000 € : un appareil utilisé pour la purification et l'analyse de la pureté du MAG-Tn3.
- 360 000 € : la production d'un lot test de candidat vaccin pour des études réglementaires et des mises au point de méthodes d'analyse.
L’intégration des nouveaux neurones dans le cerveau
De nombreuses équipes de chercheurs de l’Institut Pasteur sont mobilisées pour comprendre le fonctionnement du cerveau grâce aux neurosciences. Les chercheurs de l’unité Perception et mémoire, dirigée par Pierre-Marie Lledo, étudient la formation des neurones et leur intégration permanente dans les circuits nerveux.
Leurs travaux ont permis de prouver qu’il était possible d’orienter ces nouveaux neurones depuis leur zone de formation jusqu’aux régions malades du cerveau. Ils étudient quelles sont les conditions qui favorisent la bonne intégration des nouveaux neurones, comme la motivation et l’apprentissage par exemple.
Leurs travaux ont permis de prouver qu’il était possible d’orienter ces nouveaux neurones depuis leur zone de formation jusqu’aux régions malades du cerveau. Ils étudient quelles sont les conditions qui favorisent la bonne intégration des nouveaux neurones, comme la motivation et l’apprentissage par exemple.
Pour ces recherches
- 300 000 € : un microscope à fluorescence, permettant d’observer l’apparition de nouveaux neurones, puis de les guider par la technique de l’optogénétique.
- 20 000 € : un amplificateur pour détecter les signaux électriques émis par les néo-neurones dans le cerveau d’un sujet soumis à une tâche d’apprentissage.
- 300 000 € : un microscope à fluorescence, permettant d’observer l’apparition de nouveaux neurones, puis de les guider par la technique de l’optogénétique.
- 20 000 € : un amplificateur pour détecter les signaux électriques émis par les néo-neurones dans le cerveau d’un sujet soumis à une tâche d’apprentissage.
Les bienfaits des microbes qui peuplent notre organisme
Notre organisme est peuplé de cent mille milliards de bactéries vivant en symbiose et dont la diversité constitue un microbiote unique à chacun. Le microbiote joue un rôle crucial dans le développement du système immunitaire et par conséquent aussi dans l’apparition de certaines maladies inflammatoires (maladies de Crohn, colites, allergies, cancers,...).
L’équipe de Gérard Eberl, au sein de l’unité Microenvironnement et immunité, étudient les règles qui régissent cet équilibre entre les bactéries symbiotiques et nos cellules immunitaires.
L’équipe de Gérard Eberl, au sein de l’unité Microenvironnement et immunité, étudient les règles qui régissent cet équilibre entre les bactéries symbiotiques et nos cellules immunitaires.
Pour ces recherches
- 50 000 € : une machine PCR qui permet d’identifier et de quantifier l’ADN bactérien dans des échantillons de tissus.
- 150 000 € : un microscope qui permet de visualiser les cellules immunitaires dans les tissus.
- 50 000 € : une machine PCR qui permet d’identifier et de quantifier l’ADN bactérien dans des échantillons de tissus.
- 150 000 € : un microscope qui permet de visualiser les cellules immunitaires dans les tissus.