Jean-Michel Tavernier, Country Manager pour la France chez Armis. ©DR
Pourriez-vous nous présenter Armis ?
Jean-Michel Tavernier : Basée aux États-Unis, cette entreprise en pleine croissance propose une solution en mode SaaS, garantissant une visibilité globale sur les biens informatiques et leur sécurité. La plateforme Armis permet, en premier lieu, de détecter tous les équipements branchés au réseau : ordinateurs, serveurs, logiciels, matériel médical, caméras, climatisation… Ceux-ci sont généralement nombreux, et d’autant plus dans les établissements de santé où l’on trouve de plus en plus d’outils communicants. Nous offrons donc une vision à 360° sur cet environnement complexe, pour faciliter l’analyse des risques et mettre en œuvre une politique de cybersécurité efficace. Nous accompagnons plusieurs établissements de santé à travers le monde. Nous pourrions citer Burke Rehabilitation Hospital aux États-Unis, The Mater Misericordiae University Hospital, en Irlande…
Justement, une fois l’environnement numérique défini, comment se positionne Armis ?
Nous commençons par vérifier les politiques de sécurité des différents composants, en nous référant aux données relatives aux quelque 2 milliards de logiciels et d’équipements référencés dans notre Cloud – qui est à ce jour la plus importante base de données de ce type. La plateforme unifiée Armis nous permet par la suite de disposer d’une vision globale sur le comportement d’un équipement donné, et de remonter une alerte si besoin. Cette approche est applicable à tous les objets connectés au réseau, des ordinateurs aux serveurs en passant par les dispositifs médicaux connectés (IoMT), et même les équipements personnels amenés par les professionnels. En effet, à l’instar du reste de la population, les soignants apportent eux aussi leur smartphone personnel sur leur lieu de travail. La solution d’Armis est en mesure de le monitorer, pour savoir s’il peut favoriser l’introduction d’un virus sur le réseau. Grâce à un procédé similaire, notre plateforme est également en capacité d’identifier les temps d’utilisation des différents équipements. Au-delà de sa dimension sécuritaire, cette fonctionnalité est notamment utile pour les établissements souhaitant optimiser l’exploitation de leur parc installé.
Quelles sont aujourd’hui vos principales forces ?
J’évoquerai principalement notre envergure internationale, qui nous permet d’effectuer des diagnostics complets grâce à une connaissance fine de l’offre industrielle mondiale, et qui nourrit également notre expertise en matière de management des vulnérabilités. Une fois la structure intégralement scannée et les points de vulnérabilité identifiés, nous sommes en mesure de catégoriser et de prioriser les actions à mener dans le cadre d’un plan de sécurisation global. C’est d’ailleurs là un volet essentiel de notre activité, car connaître les faiblesses d’un système ou d’un équipement informatique et savoir comment les corriger sont aujourd’hui au cœur des politiques de prévention des cyberattaques – qui, comme nous l’avons vu récemment encore, peuvent avoir un impact majeur sur le fonctionnement d’un établissement hospitalier.
> Plus d'informations sur le site d'Armis
Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.
Jean-Michel Tavernier : Basée aux États-Unis, cette entreprise en pleine croissance propose une solution en mode SaaS, garantissant une visibilité globale sur les biens informatiques et leur sécurité. La plateforme Armis permet, en premier lieu, de détecter tous les équipements branchés au réseau : ordinateurs, serveurs, logiciels, matériel médical, caméras, climatisation… Ceux-ci sont généralement nombreux, et d’autant plus dans les établissements de santé où l’on trouve de plus en plus d’outils communicants. Nous offrons donc une vision à 360° sur cet environnement complexe, pour faciliter l’analyse des risques et mettre en œuvre une politique de cybersécurité efficace. Nous accompagnons plusieurs établissements de santé à travers le monde. Nous pourrions citer Burke Rehabilitation Hospital aux États-Unis, The Mater Misericordiae University Hospital, en Irlande…
Justement, une fois l’environnement numérique défini, comment se positionne Armis ?
Nous commençons par vérifier les politiques de sécurité des différents composants, en nous référant aux données relatives aux quelque 2 milliards de logiciels et d’équipements référencés dans notre Cloud – qui est à ce jour la plus importante base de données de ce type. La plateforme unifiée Armis nous permet par la suite de disposer d’une vision globale sur le comportement d’un équipement donné, et de remonter une alerte si besoin. Cette approche est applicable à tous les objets connectés au réseau, des ordinateurs aux serveurs en passant par les dispositifs médicaux connectés (IoMT), et même les équipements personnels amenés par les professionnels. En effet, à l’instar du reste de la population, les soignants apportent eux aussi leur smartphone personnel sur leur lieu de travail. La solution d’Armis est en mesure de le monitorer, pour savoir s’il peut favoriser l’introduction d’un virus sur le réseau. Grâce à un procédé similaire, notre plateforme est également en capacité d’identifier les temps d’utilisation des différents équipements. Au-delà de sa dimension sécuritaire, cette fonctionnalité est notamment utile pour les établissements souhaitant optimiser l’exploitation de leur parc installé.
Quelles sont aujourd’hui vos principales forces ?
J’évoquerai principalement notre envergure internationale, qui nous permet d’effectuer des diagnostics complets grâce à une connaissance fine de l’offre industrielle mondiale, et qui nourrit également notre expertise en matière de management des vulnérabilités. Une fois la structure intégralement scannée et les points de vulnérabilité identifiés, nous sommes en mesure de catégoriser et de prioriser les actions à mener dans le cadre d’un plan de sécurisation global. C’est d’ailleurs là un volet essentiel de notre activité, car connaître les faiblesses d’un système ou d’un équipement informatique et savoir comment les corriger sont aujourd’hui au cœur des politiques de prévention des cyberattaques – qui, comme nous l’avons vu récemment encore, peuvent avoir un impact majeur sur le fonctionnement d’un établissement hospitalier.
> Plus d'informations sur le site d'Armis
Article publié dans l'édition de septembre 2022 d'Hospitalia à lire ici.
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