Chaque année, les Journées jeunes chercheurs de la Fondation ARC donnent lieu à la remise de trois prix scientifiques qui récompensent les travaux des jeunes chercheurs et leur capacité à les vulgariser et à les présenter :
• Le Prix Hélène Starck décerné aux meilleures présentations orales ou posters par un jury scientifique présidé cette année par le Pr Éric Solary, Président du Conseil scientifique de la Fondation ARC,
• Le Prix Kerner attribué aux meilleurs articles de vulgarisation scientifique par un jury de huit journalistes présidé cette année par Karelle Goutorbe, Rédactrice en chef au Quotidien du Médecin,
• Le Prix Coup de cœur des donateurs décerné au chercheur qui a su le mieux expliquer et convaincre les donateurs présents de l’intérêt de ses travaux.
Cette année, ces prix s’accompagneront d’une récompense toute particulière : les lauréats seront invités, en avril prochain, à échanger et discuter de façon privilégiée avec les deux lauréats des prestigieux Prix Fondation ARC Léopold Griffuel.
Claude Tendil, Président de la Fondation ARC, a rappelé l’engagement de la fondation dans l’accompagnement des jeunes chercheurs, avec 120 jeunes chercheurs soutenus l’an passé : «La Fondation ARC est convaincue de la nécessité de doter la recherche sur le cancer de nouveaux talents et pour cela, d’accompagner les jeunes chercheurs et futurs médecins, tout au long de leur parcours de formation, dans l’acquisition de connaissances dans tous les domaines. Notre action vise à les soutenir par des aides financières mais aussi plus généralement à valoriser la présence des jeunes générations dans la dynamique de la recherche en cancérologie».
• Le Prix Hélène Starck décerné aux meilleures présentations orales ou posters par un jury scientifique présidé cette année par le Pr Éric Solary, Président du Conseil scientifique de la Fondation ARC,
• Le Prix Kerner attribué aux meilleurs articles de vulgarisation scientifique par un jury de huit journalistes présidé cette année par Karelle Goutorbe, Rédactrice en chef au Quotidien du Médecin,
• Le Prix Coup de cœur des donateurs décerné au chercheur qui a su le mieux expliquer et convaincre les donateurs présents de l’intérêt de ses travaux.
Cette année, ces prix s’accompagneront d’une récompense toute particulière : les lauréats seront invités, en avril prochain, à échanger et discuter de façon privilégiée avec les deux lauréats des prestigieux Prix Fondation ARC Léopold Griffuel.
Claude Tendil, Président de la Fondation ARC, a rappelé l’engagement de la fondation dans l’accompagnement des jeunes chercheurs, avec 120 jeunes chercheurs soutenus l’an passé : «La Fondation ARC est convaincue de la nécessité de doter la recherche sur le cancer de nouveaux talents et pour cela, d’accompagner les jeunes chercheurs et futurs médecins, tout au long de leur parcours de formation, dans l’acquisition de connaissances dans tous les domaines. Notre action vise à les soutenir par des aides financières mais aussi plus généralement à valoriser la présence des jeunes générations dans la dynamique de la recherche en cancérologie».
Les Prix Hélène Starck 2019
Le Président du jury scienti que, le Pr Eric Solary, a salué la qualité des travaux présentés cette année avant de désigner les sept lauréats des Prix Hélène Starck : «Chaque année, parmi les nombreux dossiers qui sont présentés, les experts scientifiques de la Fondation ARC sélectionnent les meilleurs jeunes chercheurs afin qu’ils soient soutenus dans leurs travaux. Les travaux présentés au cours de ces journées ont eux aussi été choisis pour finalement ne distinguer que quelques lauréats. Cette année, nous avons eu la chance d’écouter et de suivre des présentations d’une qualité exceptionnelle».
Les Prix Hélène Starck des meilleures communications orales ont été décernés à :
• Claudie Bosc, doctorante au sein du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse dans l’équipe du Dr Jean-Emmanuel Sarry. Elle a été récompensée pour ses travaux sur la leucémie aiguë myéloïde au cours desquels, par une approche originale, à l’échelle de la cellule unique, elle a pu étudier et décrypter le rôle des mitochondries dans le métabolisme des cellules leucémiques et dans leur résistance à certaines chimiothérapies et thérapies ciblées. Ses résultats ont permis de proposer l’utilisation d’une thérapie ciblée pour renforcer l’efficacité des traitements contre cette leucémie.
• Marianne Burbage, post-doctorante à l’Institut Curie (Paris) dans l’équipe du Dr Sebastian Amigorena. Proposant une nouvelle approche d’immunothérapie, elle s’est intéressée à l’activation dans les cellules tumorales de parties du génome, appelées des «rétroéléments endogènes», générant des antigènes pouvant être reconnus par le système immunitaire. Ses résultats pourraient, à terme, contribuer au développement de vaccins contre les cancers, soit préventifs, soit thérapeutiques.
• Julien Grenier, doctorant au Centre de recherche en cancérologie de Marseille dans l’équipe du Dr Michel Aurrand-Lions. Il réalise ses travaux de thèse sur la leucémie aigüe myéloïde. Cette pathologie curable présente des rechutes relativement fréquentes à cause de rares cellules souches leucémiques résistantes aux traitements qui se nichent au sein de la moelle osseuse. Ses travaux lui ont permis de découvrir de nouveaux mécanismes moléculaires qui impliquent la protéine JAM-C et favorisent la maintenance des cellules souches leucémiques dans la moelle osseuse. Les résultats obtenus lui permettent de proposer de nouveaux tests diagnostiques prédictifs de la rechute et ouvrent la voie à la mise au point de nouveaux traitements capables d’éradiquer les cellules souches leucémiques.
Les Prix Hélène Starck des meilleurs posters ont été attribués à :
• Josquin Moraly, étudiant en master 2 au sein de l’Institut Necker-Enfants malades (Paris) dans l’équipe du Pr Vahid Asna. Son travail porte sur le lymphome anaplasique à grandes cellules qui touche le plus souvent des enfants et de jeunes adultes. Ses recherches ont pu mettre en avant le rôle de la protéine CD47, présente à la surface des cellules du lymphome, qui agit comme un frein à la réponse immunitaire. Ses résultats ouvrent ainsi la voie à de nouvelles immunothérapies contre les lymphomes.
• Anna-Line Calatayud, doctorante au sein du Centre de recherche des cordeliers (Paris) sous la direction du Dr Sandra Rebouissou et le Pr. Jessica Zucman-Rossi. Au cours de sa thèse, elle a étudié les conséquences de l’inactivation d’un gène appelé RPS6KA3 dans le carcinome hépatocellulaire. Ce travail lui a permis de montrer l’implication d’une «voie de signalisation» contre laquelle existent des thérapies ciblées, une voie prometteuse pour traiter ces cancers du foie.
• An Thys, post-doctorante au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers au sein de l’équipe du Dr Nicolas Bidère. En travaillant sur les mécanismes qui contrôlent la survie aberrante des lymphomes B diffus à grandes cellules, elle a pu montrer l’importance d’une protéine normalement dans le contrôle de la migration et l’activation du système immunitaire. Ces découvertes ouvrent une nouvelle piste de recherche contre ces lymphomes très agressifs.
• Adrien Presle est doctorant à l’Institut Pasteur dans l’équipe du Dr Arnaud Echard, sous la supervision du Dr Neetu Gupta-Rossi. Il s’est intéressé au «midbody», une structure se formant au cours de la division d’une cellule. Lors de ses recherches, il a pu mettre en évidence le mécanisme biologique par lequel les «midbody» s’accumulent à la surface des cellules, mécanisme que les cellules cancéreuses exploitent afin de stimuler leur prolifération.
Les Prix Hélène Starck des meilleures communications orales ont été décernés à :
• Claudie Bosc, doctorante au sein du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse dans l’équipe du Dr Jean-Emmanuel Sarry. Elle a été récompensée pour ses travaux sur la leucémie aiguë myéloïde au cours desquels, par une approche originale, à l’échelle de la cellule unique, elle a pu étudier et décrypter le rôle des mitochondries dans le métabolisme des cellules leucémiques et dans leur résistance à certaines chimiothérapies et thérapies ciblées. Ses résultats ont permis de proposer l’utilisation d’une thérapie ciblée pour renforcer l’efficacité des traitements contre cette leucémie.
• Marianne Burbage, post-doctorante à l’Institut Curie (Paris) dans l’équipe du Dr Sebastian Amigorena. Proposant une nouvelle approche d’immunothérapie, elle s’est intéressée à l’activation dans les cellules tumorales de parties du génome, appelées des «rétroéléments endogènes», générant des antigènes pouvant être reconnus par le système immunitaire. Ses résultats pourraient, à terme, contribuer au développement de vaccins contre les cancers, soit préventifs, soit thérapeutiques.
• Julien Grenier, doctorant au Centre de recherche en cancérologie de Marseille dans l’équipe du Dr Michel Aurrand-Lions. Il réalise ses travaux de thèse sur la leucémie aigüe myéloïde. Cette pathologie curable présente des rechutes relativement fréquentes à cause de rares cellules souches leucémiques résistantes aux traitements qui se nichent au sein de la moelle osseuse. Ses travaux lui ont permis de découvrir de nouveaux mécanismes moléculaires qui impliquent la protéine JAM-C et favorisent la maintenance des cellules souches leucémiques dans la moelle osseuse. Les résultats obtenus lui permettent de proposer de nouveaux tests diagnostiques prédictifs de la rechute et ouvrent la voie à la mise au point de nouveaux traitements capables d’éradiquer les cellules souches leucémiques.
Les Prix Hélène Starck des meilleurs posters ont été attribués à :
• Josquin Moraly, étudiant en master 2 au sein de l’Institut Necker-Enfants malades (Paris) dans l’équipe du Pr Vahid Asna. Son travail porte sur le lymphome anaplasique à grandes cellules qui touche le plus souvent des enfants et de jeunes adultes. Ses recherches ont pu mettre en avant le rôle de la protéine CD47, présente à la surface des cellules du lymphome, qui agit comme un frein à la réponse immunitaire. Ses résultats ouvrent ainsi la voie à de nouvelles immunothérapies contre les lymphomes.
• Anna-Line Calatayud, doctorante au sein du Centre de recherche des cordeliers (Paris) sous la direction du Dr Sandra Rebouissou et le Pr. Jessica Zucman-Rossi. Au cours de sa thèse, elle a étudié les conséquences de l’inactivation d’un gène appelé RPS6KA3 dans le carcinome hépatocellulaire. Ce travail lui a permis de montrer l’implication d’une «voie de signalisation» contre laquelle existent des thérapies ciblées, une voie prometteuse pour traiter ces cancers du foie.
• An Thys, post-doctorante au Centre de recherche en cancérologie et immunologie Nantes-Angers au sein de l’équipe du Dr Nicolas Bidère. En travaillant sur les mécanismes qui contrôlent la survie aberrante des lymphomes B diffus à grandes cellules, elle a pu montrer l’importance d’une protéine normalement dans le contrôle de la migration et l’activation du système immunitaire. Ces découvertes ouvrent une nouvelle piste de recherche contre ces lymphomes très agressifs.
• Adrien Presle est doctorant à l’Institut Pasteur dans l’équipe du Dr Arnaud Echard, sous la supervision du Dr Neetu Gupta-Rossi. Il s’est intéressé au «midbody», une structure se formant au cours de la division d’une cellule. Lors de ses recherches, il a pu mettre en évidence le mécanisme biologique par lequel les «midbody» s’accumulent à la surface des cellules, mécanisme que les cellules cancéreuses exploitent afin de stimuler leur prolifération.
Les lauréats des Prix Kerner 2019 : un effort de vulgarisation remarquable de travaux très techniques
La Présidente du jury du Prix Kerner, Karelle Goutorbe, ainsi que l’ensemble du jury, ont salué et encouragé le travail de vulgarisation réalisé par les jeunes chercheurs, qui se sont prêtés au jeu de partager leurs travaux avec le grand public. Les trois meilleurs articles récompensés ont été :
• 1er prix : Josquin Moraly, (lauréat également du Prix Hélène Starck, catégorie poster master 2) pour son article intitulé «Une immunothérapie originale pour mieux soigner un cancer rare des enfants et du jeune adulte».
• 2ème prix : Pauline Landwerlin, doctorante dans l’équipe du Dr Christophe Romier, au sein de l’Institut de génétique et biologie moléculaire et cellulaire (Illkirch). Ses travaux portaient sur la cohésine, une protéine essentielle dans la division cellulaire mais altérée dans de très nombreux cancers. Elle a ainsi présenté cette protéine dans son article «La cohésine, le notaire des cellules, impliquée dans une affaire grave : le cancer».
• 3ème prix : Kader Salifou, post-doctorant à l’Institut de génétique humaine (Montpellier) dans l’équipe de Rosemary Kiernan. À travers son article «Voyage au cœur de nos cellules : des protéines qui protègent de l’apparition des cancers en veillant sur notre ADN», il a présenté ses travaux portant sur la protection de l’ADN au cours de l’expression des gènes.
• 1er prix : Josquin Moraly, (lauréat également du Prix Hélène Starck, catégorie poster master 2) pour son article intitulé «Une immunothérapie originale pour mieux soigner un cancer rare des enfants et du jeune adulte».
• 2ème prix : Pauline Landwerlin, doctorante dans l’équipe du Dr Christophe Romier, au sein de l’Institut de génétique et biologie moléculaire et cellulaire (Illkirch). Ses travaux portaient sur la cohésine, une protéine essentielle dans la division cellulaire mais altérée dans de très nombreux cancers. Elle a ainsi présenté cette protéine dans son article «La cohésine, le notaire des cellules, impliquée dans une affaire grave : le cancer».
• 3ème prix : Kader Salifou, post-doctorant à l’Institut de génétique humaine (Montpellier) dans l’équipe de Rosemary Kiernan. À travers son article «Voyage au cœur de nos cellules : des protéines qui protègent de l’apparition des cancers en veillant sur notre ADN», il a présenté ses travaux portant sur la protection de l’ADN au cours de l’expression des gènes.
Prix Coup de cœur des donateurs 2019
• Anaïs Aulas, post-doctorante au Centre de recherche en cancérologie de Marseille dans l’équipe de François Bertucci et Daniel Birnbaum. Elle a été récompensée pour la présentation très didactique de ses travaux portant sur le stress cellulaire et son impact sur la dissémination métastatique des cancers.
• Kader Salifou (récompensé par ailleurs cette année du 3ème Prix Kerner), pour l’explication ludique et pertinente qu’il a faite aux donateurs de ses travaux.
• Kader Salifou (récompensé par ailleurs cette année du 3ème Prix Kerner), pour l’explication ludique et pertinente qu’il a faite aux donateurs de ses travaux.