Pour Catherine Deroche, présidente de la commission des affaires sociales et rapporteure de la commission d’enquête du Sénat sur l’hôpital, ce n’est pas d’un rapport dont les urgences ont besoin, mais d’un plan d’actions immédiat : « Les constats, nous les connaissons et nous avons rendu fin mars le rapport de la commission d’enquête sur l’hôpital après quatre mois de travaux. Que va nous apprendre une nouvelle mission ? Que l’hôpital manque d’infirmiers, de manipulateurs radio, de kinés ? Nous le savons. Que la médecine de ville doit être rapidement mobilisée pour soulager l’hôpital ? Nous l’avons recommandé. Que le Gouvernement utilise nos travaux, ce sera du temps gagné pour l’hôpital ! ».
Surtout, Catherine Deroche s’étonne que le recensement des besoins établissement par établissement, territoire par territoire, jugé impossible par le ministère quand le Sénat le réclamait, soit désormais annoncé dans le mois par le Président de la République.
Les préconisations formulées par la commission d’enquête ne nécessitent pas une nouvelle mission commandée par l’exécutif. Il faut sans attendre :
Surtout, Catherine Deroche s’étonne que le recensement des besoins établissement par établissement, territoire par territoire, jugé impossible par le ministère quand le Sénat le réclamait, soit désormais annoncé dans le mois par le Président de la République.
Les préconisations formulées par la commission d’enquête ne nécessitent pas une nouvelle mission commandée par l’exécutif. Il faut sans attendre :
- agir sur les entrées par une meilleure coordination de la permanence des soins en ville ;
- renforcer l’attractivité au moyen d’une revalorisation des gardes de nuit ou de week-end ;
- soulager les services d’urgence par un rétablissement des capacités en aval. Ces réouvertures de lits ne peuvent passer que par des plans d’urgence de recrutements d’infirmiers sur des contrats longs et une fidélisation des soignants en poste.