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Une filière opérée par CGTR et parfaitement intégrée au SIH


Rédigé par Admin le Lundi 25 Juin 2018 à 11:16 | Lu 1263 fois


En 2017, les Hôpitaux Champagne Sud (HCS) se rapprochent de l’opérateur de télémédecine CGTR pour créer une filière de télé-radiologie intégrée au Système d’Information Hospitalier. Les explications de Michaël De Block, Directeur de l’Information Numérique des HCS et administrateur du GCS Santé Numérique. Par Joyce Raymond



Michaël De Block, Directeur de  l’Information Numérique des HCS et  administrateur du GCS Santé Numérique
Michaël De Block, Directeur de l’Information Numérique des HCS et administrateur du GCS Santé Numérique
Dans quel contexte avez-vous fait appel à CGTR ?
Michaël De Block :
Il s’agissait de faire face à une pénurie de radiologues hospitaliers, alors même que les Hôpitaux Champagne Sud (HCS) souhaitent créer un pôle territorial d’imagerie. Après plus d’un an de recherche infructueuse, nous avons estimé que le recours à la télé-interprétation était inévitable et avons lancé un appel d’offre en ce sens. Le service opéré par CGTR était en parfaite adéquation avec nos exigences en termes de qualité médicale. Les manipulateurs en radiologie s’appuient en effet sur des protocoles validés de manière collégiale, tandis qu’un échantillon de comptes-rendus télé-interprétés est quotidiennement contrôlé par un praticien du réseau CGTR. La filière de télé-radiologie a donc été mise en place sur les sites de Troyes et de Romilly-sur-Seine, où elle participe à la permanence des soins pour les scanners et les IRM, et dans une moindre mesure la radiologie conventionnelle, tout en permettant aux radiologues hospitaliers de solliciter des télé-expertises spécialisées. 

Comment cette filière a-t-elle été plus particulièrement déployée ?
La réactivité de CGTR a permis un démarrage rapide : l’opérateur a étroitement accompagné la Direction de l’Information Numérique dans l’intégration du module de télé-radiologie au Système d’Information Hospitalier (SIH). L’interopérabilité de cette solution avec le RIS et le PACS représentait d’ailleurs un prérequis majeur, qui a contribué au choix de CGTR. Elle nous permet, en effet, de garantir la sécurité du processus dans son intégralité, à l’instar des organisations déjà en place pour les comptes-rendus interprétés en interne. Il faut donc que le télé-radiologue puisse automatiquement récupérer l’identité et les antériorités du patient pour fiabiliser la production du compte-rendu en lien avec les enjeux d’identitovigilance. Le document doit par ailleurs pouvoir être automatiquement remonté dans le RIS, pour être diffusé via le Dossier Patient Informatisé et envoyé par messagerie sécurisée aux médecins extérieurs à l’établissement. Nous prévoyons, à terme, de créer également une remontée des codifications CCAM pour faciliter le codage des actes d’imagerie télé-interprétés.
 

Comment l’intégration aux outils métiers a-t-elle été mise en œuvre ?
L’interfaçage du module de télé-radiologie avec les modalités d’imagerie médicale et le PACS s’est fait de manière très aisée. La filière a alors pu démarrer pendant que nous effectuions les derniers réglages avec notre éditeur RIS. Outre sa conformité aux normes d’interopérabilité en vigueur, le module de CGTR s’adapte aux spécificités techniques de chaque établissement tout en tenant compte de ses organisations locales. Il a dès lors pu être parfaitement intégré au SIH en seulement trois mois, et plus de 25 000 actes télé-interprétés ont été réalisés à ce jour. Il devrait être prochainement étendu à d’autres sites de notre GHT pour renforcer la permanence des soins à l’échelle de notre territoire, dans un contexte de pénurie médicale.

Article publié dans le numéro 41 d'Hospitalia, magazine à consulter en intégralité ici.






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