La première édition des Assises régionales des urgences d’Île-de-France a permis à l’ARS de réunir de nombreux acteurs régionaux, nationaux et européens de l’urgence mais aussi des spécialistes du conseil, de la recherche et de l’industrie médicale. Ces professionnels ont partagé le constat du retard pris en matière d’innovation, d’investissement et de recherche ; d’autant plus que le secteur doit aujourd’hui faire face à plusieurs problématiques, dont l’augmentation de l’activité, le manque de professionnels, une méconnaissance du système de santé pour certains patients, une mauvaise anticipation de certains soins, etc.
A travers l’établissement d’une feuille de route multithématique et ambitieuse, l’Agence régionale de santé Île-de-France entend renforcer son rôle d’appui aux structures d’urgences, l’un des points centraux du Projet régional de santé 2018-2022.
Après le succès de cette première édition, les Assises régionales des urgences d’Île-de-France seront dorénavant organisées tous les deux ans.
A travers l’établissement d’une feuille de route multithématique et ambitieuse, l’Agence régionale de santé Île-de-France entend renforcer son rôle d’appui aux structures d’urgences, l’un des points centraux du Projet régional de santé 2018-2022.
Après le succès de cette première édition, les Assises régionales des urgences d’Île-de-France seront dorénavant organisées tous les deux ans.
Feuille de route des Assises régionales des urgences d’Île-de-France 2018
La feuille de route proposée, qui sera diffusée à l’ensemble des professionnels de l’urgence, s’attache à embrasser l’ensemble du champ du soin non programmé et vise à rassembler tous les acteurs concernés, à l’hôpital comme en ville.
Action 1 – Améliorer la répartition régionale des médecins en formation
Action 2 – Étudier la démographie médicale et soignante
À travers ces deux premières actions, l’ARS Île-de-France souhaite contribuer à une meilleure répartition régionale des médecins, en modélisant les besoins territoriaux et en accompagnant les démarches de coopération. Le suivi de l’évolution de la démographie médicale et soignante dans le champ de l’urgence sera un indicateur des conditions de travail des personnels concernés et vise à mieux anticiper les difficultés et à mieux apprécier l’attractivité de la discipline pour les futurs médecins urgentistes.
Action 3 – Développer le management et leleadershipau sein des territoires
Action 4 – Favoriser le développement de nouveaux métiers
L’Agence souhaite voir émerger une démarche de leadership médical et de management des équipes à l’échelon du territoire notamment grâce à la création de postes de managers territoriaux et au renforcement des rôles de coordination. Au-delà de la dimension managériale, une réflexion globale devra être menée sur les nouveaux métiers et les nouvelles pratiques, afin de répondre aux enjeux de demain dans le domaine des soins non programmés.
Action 5 – Impulser une démarche régionale sur l’innovation
Le volet innovation de cette feuille de route prévoit le soutien à l’émergence d’initiatives innovantes et leur accompagnement. Cela passera par l’organisation d’un hackathon pour faire se rencontrer professionnels des urgences et des soins non programmés, industriels et startups. Cette opération sera prolongée par la publication d’un Appel à manifestation d’intérêt.
Action 6 – Améliorer l’organisation au sein des structures
Action 7 – Soutenir l’investissement pour la modernisation des structures
Ces deux actions constituent deux étapes nécessaires à l’amélioration globale de l’écoute, de l’accueil et de la prise en charge des franciliens. L’Agence entend ainsi venir en appui des établissements et des professionnels pour les aider à élaborer leurs projets organisationnels et leurs déclinaisons architecturales. La création d’un groupe d’experts régionaux viendra contribuer à la réalisation de cet objectif.
Par ailleurs, comme l’avait annoncé Didier Jaffre, Directeur de l’offre de soins de l’ARS Île-de-France, lors des Assises régionales des urgences, des d’aides à l’investissement seront débloquées pour combler le retard important de « l’investissement dans les murs ». Les projets seront priorisés dans le cadre du schéma directeur régional.
Action 8 – Renforcer la réponse à la demande en soins non programmés
L’accès aux prises en charge non programmées nécessite une nouvelle approche autour du patient. Le recours aux soins non programmés, qu’il soit adapté ou non, est en forte progression ; il est pour de plus en plus de personnes la porte d’entrée dans le système de santé. Mieux anticiper ce phénomène, moins subir ses impacts, adapter les solutions aux spécificités de chaque territoire et aux besoins du patient sont autant d’enjeux et d’objectifs à appréhender pour offrir aux Franciliens un juste soin, au bon endroit et au bon moment. Une réflexion globale sur le sujet débutera prochainement, réunissant les acteurs de la ville, du monde hospitalier et les usagers.
Action 9 – Mettre en place un observatoire régional des urgences et des soins non programmés
Action 10 – Développer la recherche dans le domaine des urgences et des soins non programmés
Une fine connaissance du secteur dans son ensemble est primordiale pour garantir l’efficacité des actions entreprises. L’ARS s’est fixée pour objectif de doter la région d’outils permettant le traitement et l’analyse des données afin de fournir aux acteurs du soin non programmé des indications de mesure et de suivi à l’échelle de chaque territoire.
Action 1 – Améliorer la répartition régionale des médecins en formation
Action 2 – Étudier la démographie médicale et soignante
À travers ces deux premières actions, l’ARS Île-de-France souhaite contribuer à une meilleure répartition régionale des médecins, en modélisant les besoins territoriaux et en accompagnant les démarches de coopération. Le suivi de l’évolution de la démographie médicale et soignante dans le champ de l’urgence sera un indicateur des conditions de travail des personnels concernés et vise à mieux anticiper les difficultés et à mieux apprécier l’attractivité de la discipline pour les futurs médecins urgentistes.
Action 3 – Développer le management et leleadershipau sein des territoires
Action 4 – Favoriser le développement de nouveaux métiers
L’Agence souhaite voir émerger une démarche de leadership médical et de management des équipes à l’échelon du territoire notamment grâce à la création de postes de managers territoriaux et au renforcement des rôles de coordination. Au-delà de la dimension managériale, une réflexion globale devra être menée sur les nouveaux métiers et les nouvelles pratiques, afin de répondre aux enjeux de demain dans le domaine des soins non programmés.
Action 5 – Impulser une démarche régionale sur l’innovation
Le volet innovation de cette feuille de route prévoit le soutien à l’émergence d’initiatives innovantes et leur accompagnement. Cela passera par l’organisation d’un hackathon pour faire se rencontrer professionnels des urgences et des soins non programmés, industriels et startups. Cette opération sera prolongée par la publication d’un Appel à manifestation d’intérêt.
Action 6 – Améliorer l’organisation au sein des structures
Action 7 – Soutenir l’investissement pour la modernisation des structures
Ces deux actions constituent deux étapes nécessaires à l’amélioration globale de l’écoute, de l’accueil et de la prise en charge des franciliens. L’Agence entend ainsi venir en appui des établissements et des professionnels pour les aider à élaborer leurs projets organisationnels et leurs déclinaisons architecturales. La création d’un groupe d’experts régionaux viendra contribuer à la réalisation de cet objectif.
Par ailleurs, comme l’avait annoncé Didier Jaffre, Directeur de l’offre de soins de l’ARS Île-de-France, lors des Assises régionales des urgences, des d’aides à l’investissement seront débloquées pour combler le retard important de « l’investissement dans les murs ». Les projets seront priorisés dans le cadre du schéma directeur régional.
Action 8 – Renforcer la réponse à la demande en soins non programmés
L’accès aux prises en charge non programmées nécessite une nouvelle approche autour du patient. Le recours aux soins non programmés, qu’il soit adapté ou non, est en forte progression ; il est pour de plus en plus de personnes la porte d’entrée dans le système de santé. Mieux anticiper ce phénomène, moins subir ses impacts, adapter les solutions aux spécificités de chaque territoire et aux besoins du patient sont autant d’enjeux et d’objectifs à appréhender pour offrir aux Franciliens un juste soin, au bon endroit et au bon moment. Une réflexion globale sur le sujet débutera prochainement, réunissant les acteurs de la ville, du monde hospitalier et les usagers.
Action 9 – Mettre en place un observatoire régional des urgences et des soins non programmés
Action 10 – Développer la recherche dans le domaine des urgences et des soins non programmés
Une fine connaissance du secteur dans son ensemble est primordiale pour garantir l’efficacité des actions entreprises. L’ARS s’est fixée pour objectif de doter la région d’outils permettant le traitement et l’analyse des données afin de fournir aux acteurs du soin non programmé des indications de mesure et de suivi à l’échelle de chaque territoire.