Suite au discours du Président de la République, M. Emmanuel MACRON, relatif à la stratégie nationale de transformation du système de Santé, le mardi 18 septembre, la Conférence des Présidents de CME de CHU exprime sa satisfaction sur plusieurs mesures qui lui semblent positives :
- Une gradation des soins claire et formalisée des prises en charge, qui conforte l’exercice collectif et la pluridisciplinarité au sein des CPTS et GHT, redonne une vision positive des hôpitaux de proximité et organise les soins de recours et référence avec une hiérarchisation des plateaux techniques et d’expertise les structures et plateaux hospitaliers, dont les CHU.
- Une implication renforcée de la médecine de ville, notamment pour la prise en charge des urgences non programmées et non vitales en fin de journée.
- Un financement au parcours enfin décidé pour deux domaines clairement identifiés: le diabète et l'insuffisance rénale chronique, avec une place majeure pour les outils numériques, l’intelligence artificielle, le dossier médical partagé.
- La décision de l’arrêt du numerus clausus mais dès à présent, une volonté d’optimiser le temps médical disponible en déchargeant les médecins de tâches où leur valeur ajoutée est faible (financement de postes d’assistants médicaux).
- La revalorisation du service comme unité d’organisation de base de l’activité médicale et soignante, et le souhait de renforcer le PCME et la CME dans la gouvernance de l'hôpital, pour redonner une vraie place au projet médical, plaçant prévention, pertinence, organisation et qualité des soins, bien-être professionnel au premier plan, et d’assurer une formation managériale aux médecins.
- L'annonce d’une réflexion et de propositions spécifiques à venir pour la fin de l'année sur l’avenir du CHU et le rapport « Le CHU de demain » qui sera dévoilé le 14 décembre lors des 16es Assises Nationales Hospitalo-Universitaires.
Les mesures financières et réglementaires pour accompagner ces mesures restent à préciser, au-delà d’un ONDAM porté à 2,5%, soit 400M€ en plus mais ne compensant pas la baisse déjà décidée des tarifs. Par exemple, la refonte du régime des autorisations en cours devra décliner ces nouvelles orientations.
Le cadre conventionnel et historique de concertation qui est proposé va exclure une fois de plus l’ensemble des structures publiques, et n’apparaît plus approprié à une stratégie nationale et collective, où la puissance politique veut associer tous les acteurs.
- Une gradation des soins claire et formalisée des prises en charge, qui conforte l’exercice collectif et la pluridisciplinarité au sein des CPTS et GHT, redonne une vision positive des hôpitaux de proximité et organise les soins de recours et référence avec une hiérarchisation des plateaux techniques et d’expertise les structures et plateaux hospitaliers, dont les CHU.
- Une implication renforcée de la médecine de ville, notamment pour la prise en charge des urgences non programmées et non vitales en fin de journée.
- Un financement au parcours enfin décidé pour deux domaines clairement identifiés: le diabète et l'insuffisance rénale chronique, avec une place majeure pour les outils numériques, l’intelligence artificielle, le dossier médical partagé.
- La décision de l’arrêt du numerus clausus mais dès à présent, une volonté d’optimiser le temps médical disponible en déchargeant les médecins de tâches où leur valeur ajoutée est faible (financement de postes d’assistants médicaux).
- La revalorisation du service comme unité d’organisation de base de l’activité médicale et soignante, et le souhait de renforcer le PCME et la CME dans la gouvernance de l'hôpital, pour redonner une vraie place au projet médical, plaçant prévention, pertinence, organisation et qualité des soins, bien-être professionnel au premier plan, et d’assurer une formation managériale aux médecins.
- L'annonce d’une réflexion et de propositions spécifiques à venir pour la fin de l'année sur l’avenir du CHU et le rapport « Le CHU de demain » qui sera dévoilé le 14 décembre lors des 16es Assises Nationales Hospitalo-Universitaires.
Les mesures financières et réglementaires pour accompagner ces mesures restent à préciser, au-delà d’un ONDAM porté à 2,5%, soit 400M€ en plus mais ne compensant pas la baisse déjà décidée des tarifs. Par exemple, la refonte du régime des autorisations en cours devra décliner ces nouvelles orientations.
Le cadre conventionnel et historique de concertation qui est proposé va exclure une fois de plus l’ensemble des structures publiques, et n’apparaît plus approprié à une stratégie nationale et collective, où la puissance politique veut associer tous les acteurs.