Les Never events chirurgicaux, des évènements indésirables qui ne devraient jamais survenir, et pourtant…
L’erreur fait partie de toute activité humaine, a fortiori dans un domaine interventionnel ou au bloc opératoire.
Certains événements indésirables sont particulièrement graves. Pour la période 2017-2020, la Haute Autorité de santé (HAS) a enregistré dans sa base nationale vingt-cinq déclarations d’évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS) : erreurs de côté, de site opératoire, de procédures, de patient, d’identification de prélèvements ou oublis de matériel. Et on sait que leur sous-déclaration est massive. Ces EIGS entraînent des conséquences dramatiques, sur le plan somatique et sur le plan psychique, pour le patient et ses proches, mais aussi pour les professionnels de santé impliqués.
D’autres événements indésirables associés aux soins (EIAS), beaucoup plus fréquents, sont également évitables ou atténuables : défaut d’antibioprophylaxie, gestion inadéquate des anti-coagulants, accident allergique par méconnaissance, erreur d'identification des prélèvements…
Certains événements indésirables sont particulièrement graves. Pour la période 2017-2020, la Haute Autorité de santé (HAS) a enregistré dans sa base nationale vingt-cinq déclarations d’évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS) : erreurs de côté, de site opératoire, de procédures, de patient, d’identification de prélèvements ou oublis de matériel. Et on sait que leur sous-déclaration est massive. Ces EIGS entraînent des conséquences dramatiques, sur le plan somatique et sur le plan psychique, pour le patient et ses proches, mais aussi pour les professionnels de santé impliqués.
D’autres événements indésirables associés aux soins (EIAS), beaucoup plus fréquents, sont également évitables ou atténuables : défaut d’antibioprophylaxie, gestion inadéquate des anti-coagulants, accident allergique par méconnaissance, erreur d'identification des prélèvements…
La check-list, barrière ultime contre les EIAS
Les événements indésirables ne sont pas inéluctables, il existe des barrières efficaces pour les éviter. L’analyse approfondie de leurs causes fait ressortir des défaillances dans la communication entre les professionnels d’une équipe de bloc, et notamment dans l’utilisation de la check-list « Sécurité du patient au bloc opératoire ».
Bien réalisée, la check-list permet de prévenir les EIAS/EIGS. Elle facilite le partage d’information en équipe à un moindre coût cognitif, en déchargeant mentalement les professionnels de tâches répétitives lors de séquences de soins prévisibles. Elle a scientifiquement fait la preuve de son efficacité en permettant d’améliorer la morbi-mortalité per-opératoire et le travail en équipe au bloc opératoire.
Bien réalisée, la check-list permet de prévenir les EIAS/EIGS. Elle facilite le partage d’information en équipe à un moindre coût cognitif, en déchargeant mentalement les professionnels de tâches répétitives lors de séquences de soins prévisibles. Elle a scientifiquement fait la preuve de son efficacité en permettant d’améliorer la morbi-mortalité per-opératoire et le travail en équipe au bloc opératoire.
L’adaptation aux besoins des professionnels, une condition sine qua non pour que la check-list soit bien réalisée
La check-list est aujourd’hui présente dans tous les blocs opératoires, mais elle n’est pas toujours utilisée de façon optimale par les professionnels. Son caractère générique et obligatoire peut conduire à la renseigner de manière automatique et vide de sens (cochage mécanique des cases par exemple).
Afin de reconnecter l’outil à son enjeu – éviter des erreurs préjudiciables au patient – la HAS encourage donc les professionnels à s’emparer de la check-list pour l'adapter, si nécessaire, aux spécificités de leurs pratiques.
Ainsi, les professionnels ont désormais la possibilité de choisir l’option qui leur convient le mieux :
Afin de reconnecter l’outil à son enjeu – éviter des erreurs préjudiciables au patient – la HAS encourage donc les professionnels à s’emparer de la check-list pour l'adapter, si nécessaire, aux spécificités de leurs pratiques.
Ainsi, les professionnels ont désormais la possibilité de choisir l’option qui leur convient le mieux :
- concevoir leur propre check-list personnalisée, en s’appuyant sur le socle réduit de vérifications impératives décrit dans la fiche synthétique « Élaborer une check-list personnalisée pour la sécurité du patient au bloc opératoire/interventionnel » qui a été conçue en collaboration avec les organismes agréés pour l’accréditation des médecins et des équipes médicales (OA) concernés ;
- utiliser l’une des check-lists spécialisées élaborées par des sociétés savantes ou organisations professionnelles (supports clés en main adaptés aux spécificités de certaines activités interventionnelles) ;
- conserver la check-list générique actuelle (document standard prêt à l’emploi, adapté à tous types de chirurgie et d’établissement).