SPS a été créé en 2017, soit la même année que la loi de financement de la sécurité sociale, dont l’article 80 a imputé la charge financière du transport à l’établissement à l’origine de la prescription. Y a-t-il un lien ?
Jean-Marc Issart : Avec la mise en application de l’article 80, les besoins des établissements de santé en matière de transport sanitaire sont apparus plus nettement, particulièrement sur les volets de la productivité, de la transparence et de la traçabilité. La réservation des transports sanitaires est en effet une activité extrêmement chronophage. Pour autant, elle est pour l’essentiel réalisée par les professionnels de santé eux-mêmes. Pour gagner en temps et en fluidité tout en respectant les règles d’équité vis-à-vis des sociétés de transport opérant sur un territoire donné, il nous a paru primordial d’offrir une solution numérique qui faciliterait la mise en relation entre les établissements de santé, d’une part, et les transporteurs sanitaires de l’autre.
SPS gère aujourd’hui plus de 30 000 courses par mois, avec 1 200 transporteurs affiliés pour plus de 500 établissements sanitaires et médico-sociaux. Comment expliquer ce succès ?
SPS est, d’abord et surtout, entièrement gratuite pour les établissements de soins. C’est d’ailleurs une valeur fondamentale de la plateforme, pensée pour ne pas peser sur notre système de santé. Pour assurer la pérennité de SPS, le service est financé par les transporteurs sanitaires, mais cette charge a été volontairement modérée, avec un coût au transport pondéré à environ 50 centimes du trajet. La formule a fait ses preuves, puisqu’outre une bonne stabilité financière, SPS a su séduire près de 30 % du parc ambulancier français. Les autres transporteurs y sont également référencés, conformément à la loi sur la liberté de choix du praticien, mais la demande de course se fait par un moyen annexe, par téléphone, par exemple.
Jean-Marc Issart : Avec la mise en application de l’article 80, les besoins des établissements de santé en matière de transport sanitaire sont apparus plus nettement, particulièrement sur les volets de la productivité, de la transparence et de la traçabilité. La réservation des transports sanitaires est en effet une activité extrêmement chronophage. Pour autant, elle est pour l’essentiel réalisée par les professionnels de santé eux-mêmes. Pour gagner en temps et en fluidité tout en respectant les règles d’équité vis-à-vis des sociétés de transport opérant sur un territoire donné, il nous a paru primordial d’offrir une solution numérique qui faciliterait la mise en relation entre les établissements de santé, d’une part, et les transporteurs sanitaires de l’autre.
SPS gère aujourd’hui plus de 30 000 courses par mois, avec 1 200 transporteurs affiliés pour plus de 500 établissements sanitaires et médico-sociaux. Comment expliquer ce succès ?
SPS est, d’abord et surtout, entièrement gratuite pour les établissements de soins. C’est d’ailleurs une valeur fondamentale de la plateforme, pensée pour ne pas peser sur notre système de santé. Pour assurer la pérennité de SPS, le service est financé par les transporteurs sanitaires, mais cette charge a été volontairement modérée, avec un coût au transport pondéré à environ 50 centimes du trajet. La formule a fait ses preuves, puisqu’outre une bonne stabilité financière, SPS a su séduire près de 30 % du parc ambulancier français. Les autres transporteurs y sont également référencés, conformément à la loi sur la liberté de choix du praticien, mais la demande de course se fait par un moyen annexe, par téléphone, par exemple.
Justement, comment fonctionne concrètement la plateforme ?
L’utilisation de SPS se divise en quatre étapes : la saisie de l’appel, l’envoi de l’ordre de mission, l’attribution selon huit règles de routage et la remontée de l’acceptation. En ce qui concerne la saisie d’une commande, SPS est compatible avec les principaux Dossier Patient Informatisé (DPI) du marché : Crossway, Hopital Manager, DxCare… Les données du patient concerné sont ainsi directement intégrées dans la demande de transport, ce qui fait gagner un temps précieux aux équipes soignantes tout en renforçant la fluidité globale des parcours de soins.
Comment assurez-vous le suivi des demandes et la sécurité des données ?
Le traitement et le stockage des données se fait en toute transparence et de manière parfaitement sécurisée, dans le strict respect des exigences du RGPD. L’hébergement est ainsi confié à un data center certifié Hébergeur de données de santé et situé en France, à Figeac, dans le Lot. Ces données sont également envoyées régulièrement à l’établissement. Chaque mois, SPS transmet un tableau récapitulatif compilant toutes les activités de l’établissement sur la plateforme, par journée, transporteur, type de véhicule, service demandeur, établissement destinataire, répartition kilométrique… Autant de statistiques non seulement utiles pour l’envoi des données à l’Assurance maladie, mais qui représentent également un atout inestimable pour assurer la traçabilité des processus et continuer de renforcer la fluidité des parcours et des organisations.
Plus d'informations sur le site de Sirus Plateforme Santé.
Article publié dans le numéro de mai d'Hospitalia à consulter ici
L’utilisation de SPS se divise en quatre étapes : la saisie de l’appel, l’envoi de l’ordre de mission, l’attribution selon huit règles de routage et la remontée de l’acceptation. En ce qui concerne la saisie d’une commande, SPS est compatible avec les principaux Dossier Patient Informatisé (DPI) du marché : Crossway, Hopital Manager, DxCare… Les données du patient concerné sont ainsi directement intégrées dans la demande de transport, ce qui fait gagner un temps précieux aux équipes soignantes tout en renforçant la fluidité globale des parcours de soins.
Comment assurez-vous le suivi des demandes et la sécurité des données ?
Le traitement et le stockage des données se fait en toute transparence et de manière parfaitement sécurisée, dans le strict respect des exigences du RGPD. L’hébergement est ainsi confié à un data center certifié Hébergeur de données de santé et situé en France, à Figeac, dans le Lot. Ces données sont également envoyées régulièrement à l’établissement. Chaque mois, SPS transmet un tableau récapitulatif compilant toutes les activités de l’établissement sur la plateforme, par journée, transporteur, type de véhicule, service demandeur, établissement destinataire, répartition kilométrique… Autant de statistiques non seulement utiles pour l’envoi des données à l’Assurance maladie, mais qui représentent également un atout inestimable pour assurer la traçabilité des processus et continuer de renforcer la fluidité des parcours et des organisations.
Plus d'informations sur le site de Sirus Plateforme Santé.
Article publié dans le numéro de mai d'Hospitalia à consulter ici