Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises : « Je suis particulièrement heureux de remettre une nouvelle fois le label Relations fournisseurs et achats responsables à l’Union des groupements d’achats publics qui entre ainsi dans un nouveau cycle de labellisation, plus exigeant, et qui intègre désormais les principes de la norme ISO 20 400 sur les achats responsables. Cette entité publique contribue depuis des années à faire évoluer les comportements et favoriser les relations équitables avec ses fournisseurs tout en créant un écosystème plus performant et durable. Cet engagement fait de l’UGAP la seule centrale d’achat labélisée sur 45 organisations reconnues à ce jour ! »
Edward Jossa précise que « le label permet d’objectiver les choses, ce n’est pas un achèvement mais un jalon. Tous ceux qui se sont engagés dans la labellisation savent que la route est encore longue et pour notre part, nous devons poursuivre notre travail d’intégration des critères sociaux dans nos marchés, ce qui est plus difficile. Atteindre ces objectifs nécessite beaucoup de volontarisme, et c’est pour amplifier cette action que l’UGAP a créé une équipe dédiée aux politiques publiques ».
Échange autour de la labellisation
Lors de cette soirée, un débat sur les impacts des labellisations s’est déroulé entre Philippe Laurent, maire de Sceaux, secrétaire général de l’AMF, président de Mairie 2000, et Jean-Marc Peyrical, avocat, maître de conférences des universités, président de l’APASP.
« L’avantage d’un label c’est qu’il permet de concrétiser des résultats obtenus. C’est une reconnaissance nécessaire pour progresser pour l’entreprise mais aussi pour ses collaborateurs » explique Philippe Laurent.
Pour Jean-Marc Peyrical « Les labels ont des contraintes aussi bien pour l’acheteur, que pour l’entreprise ou pour le citoyen. C’est une question d’équilibre. Il contribue à une évolution des pratiques ».