Vous avez consacré une large part de vos travaux à l’intégration de la technologie dans le secteur de la rééducation, pourquoi ?
Pierre-Yves Carlier : Dans le soin comme dans la rééducation, on constate certaines limites liées, par exemple, aux contraintes géographiques, l’autonomie ou l’implication des patients. Je pense que combiner la force du numérique à l’expertise humaine permet de repousser ces limites. Avec l’utilisation de support vidéo pour les exercices par exemple, il est possible d’améliorer l’auto-rééducation et faciliter la gestion d’un groupe de patients sur le plateau technique et, grâce aux données de suivi, les équipes médicales peuvent suivre l’observance et objectiver l’évolution de l’état de santé des patients.
Comment l’application Axomove s’inscrit-elle dans ce mouvement ?
Né de ma rencontre avec Boris Lévêque, Axomove a été créé pour répondre au besoin de faciliter l’accès à un outil permettant de prendre en charge, dans et hors les murs, les problématiques de santé physique. Cette application d’auto-rééducation et de téléréadaptation permet aux professionnels de santé de créer pour leurs patients des programmes d’exercices, sous format vidéo et entièrement paramétrables, en fonction de leur pathologie. Elle intègre également d’autres fonctionnalités, tels qu’un module de téléconsultation, le suivi des données de santé en vie réelle et un volet d’éducation thérapeutique avec des articles pédagogiques, quiz et infographies… Tout a été pensé pour assurer un suivi optimal des patients, qu’ils soient pris en charge en ville ou à l’hôpital.
Comment créez-vous vos contenus ?
Une partie est créée en interne par notre équipe scientifique, l’autre partie en collaboration avec des équipes médicales et paramédicales d’établissements de santé partenaires, notamment pour des pathologies ou aires thérapeutiques bien spécifiques. Pour exemple, nous avons pu travailler avec l'hôpital Swynghedauw du CHU de Lille ou le centre l’Espoir pour créer du contenu d’auto-rééducation pour la maladie de Parkinson et pour des patients amputés.
Axomove est-elle entièrement dédiée aux patients inscrits en soins de suite et de réadaptation ?
Non, un deuxième pan de notre activité repose sur la prévention santé physique. Le but est ici d’aider les salariés à prévenir et gérer les potentielles douleurs ressenties lors de leur exercice professionnel, pour réduire le risque de blessure et ainsi prévenir l'apparition de TMS. Comme pour le premier volet de l’application, Axomove offre la possibilité de consulter des informations spécifiques, de réaliser des exercices contribuant à la prévention des troubles musculo-squelettiques, d’avoir accès à un chat bot dédié… Nous proposons également des téléconsultations avec nos kinésithérapeutes. Nous sommes convaincus que, comme pour le soin, la prévention peut, elle aussi, tirer le meilleur parti de l’alliance entre l’humain et la technologie.
Plus d'informations sur le site d'Axomove.
Article publié dans l'édition de février 2022 d'Hospitalia à lire ici.
Pierre-Yves Carlier : Dans le soin comme dans la rééducation, on constate certaines limites liées, par exemple, aux contraintes géographiques, l’autonomie ou l’implication des patients. Je pense que combiner la force du numérique à l’expertise humaine permet de repousser ces limites. Avec l’utilisation de support vidéo pour les exercices par exemple, il est possible d’améliorer l’auto-rééducation et faciliter la gestion d’un groupe de patients sur le plateau technique et, grâce aux données de suivi, les équipes médicales peuvent suivre l’observance et objectiver l’évolution de l’état de santé des patients.
Comment l’application Axomove s’inscrit-elle dans ce mouvement ?
Né de ma rencontre avec Boris Lévêque, Axomove a été créé pour répondre au besoin de faciliter l’accès à un outil permettant de prendre en charge, dans et hors les murs, les problématiques de santé physique. Cette application d’auto-rééducation et de téléréadaptation permet aux professionnels de santé de créer pour leurs patients des programmes d’exercices, sous format vidéo et entièrement paramétrables, en fonction de leur pathologie. Elle intègre également d’autres fonctionnalités, tels qu’un module de téléconsultation, le suivi des données de santé en vie réelle et un volet d’éducation thérapeutique avec des articles pédagogiques, quiz et infographies… Tout a été pensé pour assurer un suivi optimal des patients, qu’ils soient pris en charge en ville ou à l’hôpital.
Comment créez-vous vos contenus ?
Une partie est créée en interne par notre équipe scientifique, l’autre partie en collaboration avec des équipes médicales et paramédicales d’établissements de santé partenaires, notamment pour des pathologies ou aires thérapeutiques bien spécifiques. Pour exemple, nous avons pu travailler avec l'hôpital Swynghedauw du CHU de Lille ou le centre l’Espoir pour créer du contenu d’auto-rééducation pour la maladie de Parkinson et pour des patients amputés.
Axomove est-elle entièrement dédiée aux patients inscrits en soins de suite et de réadaptation ?
Non, un deuxième pan de notre activité repose sur la prévention santé physique. Le but est ici d’aider les salariés à prévenir et gérer les potentielles douleurs ressenties lors de leur exercice professionnel, pour réduire le risque de blessure et ainsi prévenir l'apparition de TMS. Comme pour le premier volet de l’application, Axomove offre la possibilité de consulter des informations spécifiques, de réaliser des exercices contribuant à la prévention des troubles musculo-squelettiques, d’avoir accès à un chat bot dédié… Nous proposons également des téléconsultations avec nos kinésithérapeutes. Nous sommes convaincus que, comme pour le soin, la prévention peut, elle aussi, tirer le meilleur parti de l’alliance entre l’humain et la technologie.
Plus d'informations sur le site d'Axomove.
Article publié dans l'édition de février 2022 d'Hospitalia à lire ici.