Une médecine de pointe à l’origine d’une fracture sanitaire ?
La médecine personnalisée permettra d’importants progrès en oncologie et en matière de recherche sur les maladies rares. Toutefois, les rapporteurs mettent en garde contre une médecine à deux vitesses. En effet, cette médecine high-tech réunit plusieurs disciplines, notamment des médecins et des bio-informaticiens utilisant les nouvelles technologies pour procéder au séquençage génétique.
Une question subsiste toutefois : l’ensemble des citoyens pourra t-il avoir accès, financièrement ou territorialement, à ces techniques de pointe ? Selon qu’il habite à la campagne ou dans un grand centre urbain, un patient aura, affirme le rapport, « sans doute plus ou moins de chances d'être bien pris en charge et de ne pas risquer une erreur de diagnostic ».
Une question subsiste toutefois : l’ensemble des citoyens pourra t-il avoir accès, financièrement ou territorialement, à ces techniques de pointe ? Selon qu’il habite à la campagne ou dans un grand centre urbain, un patient aura, affirme le rapport, « sans doute plus ou moins de chances d'être bien pris en charge et de ne pas risquer une erreur de diagnostic ».
Le partage des données pour garantir l’égalité d’accès aux soins
Le seul moyen de garantir l’égal accès aux soins personnalisés passe par la modernisation et l’interopérabilité des Systèmes d’Information Cliniques (SIC) qui permettraient :
- de partager et d’échanger instantanément les données du patient entre les professionnels de santé sur tout le territoire.
- de faciliter l’accès aux soignants aux dispositifs d’aide à la décision clinique qui se basent sur les faits scientifiques établis (« Evidence Bases Medicine »). Il s’agit en effet de fonder les décisions cliniques non seulement sur la médecine traditionnelle (utilisation des connaissances académiques combinée à l’expérience et au jugement du praticien), mais aussi sur les connaissances acquises à l’échelon de sous‐groupes de patients grâce à l’utilisations de nouveaux types de données (génomiques, imagerie fonctionnelles, données environnementales). Des données qui sont donc issues d’études cliniques.
- de constituer les entrepôts de données cliniques permettant de générer de nouvelles connaissances, mais également de mesurer les effets progressifs de la personnalisation de la médecine sur la qualité des soins et la réduction de la iatrogénie médicale.
Pour sauter le pas et rester parmi les pays ayant un système de santé performant, il est urgent d’accompagner les hôpitaux dans leur transition numérique. Ce big data doit être collecté, structuré et analysé par des systèmes d’information robustes.
- de partager et d’échanger instantanément les données du patient entre les professionnels de santé sur tout le territoire.
- de faciliter l’accès aux soignants aux dispositifs d’aide à la décision clinique qui se basent sur les faits scientifiques établis (« Evidence Bases Medicine »). Il s’agit en effet de fonder les décisions cliniques non seulement sur la médecine traditionnelle (utilisation des connaissances académiques combinée à l’expérience et au jugement du praticien), mais aussi sur les connaissances acquises à l’échelon de sous‐groupes de patients grâce à l’utilisations de nouveaux types de données (génomiques, imagerie fonctionnelles, données environnementales). Des données qui sont donc issues d’études cliniques.
- de constituer les entrepôts de données cliniques permettant de générer de nouvelles connaissances, mais également de mesurer les effets progressifs de la personnalisation de la médecine sur la qualité des soins et la réduction de la iatrogénie médicale.
Pour sauter le pas et rester parmi les pays ayant un système de santé performant, il est urgent d’accompagner les hôpitaux dans leur transition numérique. Ce big data doit être collecté, structuré et analysé par des systèmes d’information robustes.
La transition vers l’hôpital numérique
Dans cette perspective l’organisation HIMSS accompagne les décideurs de santé dans leur démarche de modernisation du SI.
HIMSS a à ce titre développé un référentiel EMRAM, qui permet de mettre en place des modes de prise en charge innovants et des outils de pilotage de la performance, le tout avec une vision décloisonnée pour des parcours de soins plus lisibles et mieux coordonnés. De 0 à 7, les étapes de ce référentiel facilitent l’évaluation de la maturité des SIH.
Pour atteindre la certification de niveau 6 EMRAM l’établissement hospitalier doit ainsi se doter d’un dispositif d’aide à la décision clinique.
La France compte à ce jour seulement 5 hôpitaux de niveau 6 EMRAM : l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (AP-HP), le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, le CH de Valenciennes, le CHRU de Montpellier et le CH de Belfort-Montbéliard.
HIMSS a à ce titre développé un référentiel EMRAM, qui permet de mettre en place des modes de prise en charge innovants et des outils de pilotage de la performance, le tout avec une vision décloisonnée pour des parcours de soins plus lisibles et mieux coordonnés. De 0 à 7, les étapes de ce référentiel facilitent l’évaluation de la maturité des SIH.
Pour atteindre la certification de niveau 6 EMRAM l’établissement hospitalier doit ainsi se doter d’un dispositif d’aide à la décision clinique.
La France compte à ce jour seulement 5 hôpitaux de niveau 6 EMRAM : l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (AP-HP), le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, le CH de Valenciennes, le CHRU de Montpellier et le CH de Belfort-Montbéliard.
WoHIT 2014
Dans le cadre de la grande conférence internationale WoHIT 2014, qui se tiendra à Nice du 2 au 4 avril 2014, les décideurs européens de la santé débattront du rôle des nouvelles technologies dans la conduite du changement des systèmes de santé. Cette opportunité de transformer les réseaux de soins par l’adoption du numérique, doit non seulement permettre de meilleures performances cliniques pour la prise en charge des citoyens, mais également faciliter la maîtrise des dépenses. Les études démontrent en effet que le retour sur investissement des nouvelles technologies devient significatif à partir du niveau 5 du modèle EMRAM.
Le 3 avril une session sera consacrée à la télémédecine :
- Où en sommes nous avec la télémédecine ? Dr. Panagiotis C. Stafylas, cardiologue, Grèce
- Que voulons-nous faire dans le futur avec les télémédecine? Jane Clemensen, Maître de
conférences au CHU d’Odense et université sud du Danemark.
Plus d’informations sur http://worldofhealthit.org/2014/fr
Le 3 avril une session sera consacrée à la télémédecine :
- Où en sommes nous avec la télémédecine ? Dr. Panagiotis C. Stafylas, cardiologue, Grèce
- Que voulons-nous faire dans le futur avec les télémédecine? Jane Clemensen, Maître de
conférences au CHU d’Odense et université sud du Danemark.
Plus d’informations sur http://worldofhealthit.org/2014/fr
À propos de HIMSS
HIMSS est une organisation à but non lucratif qui se consacre exclusivement à fournir un leadership international pour un usage optimal des technologies de l’information et les systèmes de gestion pour l’amélioration de la santé.
Créée il y a 52 ans, HIMSS et ses organisations affiliées sont basées à Chicago avec différents bureaux aux États‐Unis, en Europe et en Asie.
HIMSS compte près de 50 000 membres, dont plus des deux tiers travaillent dans la fourniture de services santé, les organisations gouvernementales ou à but non lucratif. HIMSS rassemble plus de 570 organisations, dont plus de 225 sont des organisations partenaires à but non lucratif qui partagent sa mission de transformer le secteur de la santé au travers un usage efficace des TIC et des systèmes de gestion.
HIMSS conçoit et initie les pratiques de santé ainsi que les politiques publiques au travers de son expertise sur les contenus, le développement professionnel, la recherche et les outils médiatiques pour promouvoir l’information et les contributions sur les systèmes de gestion afin d’améliorer la qualité, la sureté, l’accès aux soins tout en maîtrisant les dépenses.
Pour plus d’informations : www.himss.eu
Créée il y a 52 ans, HIMSS et ses organisations affiliées sont basées à Chicago avec différents bureaux aux États‐Unis, en Europe et en Asie.
HIMSS compte près de 50 000 membres, dont plus des deux tiers travaillent dans la fourniture de services santé, les organisations gouvernementales ou à but non lucratif. HIMSS rassemble plus de 570 organisations, dont plus de 225 sont des organisations partenaires à but non lucratif qui partagent sa mission de transformer le secteur de la santé au travers un usage efficace des TIC et des systèmes de gestion.
HIMSS conçoit et initie les pratiques de santé ainsi que les politiques publiques au travers de son expertise sur les contenus, le développement professionnel, la recherche et les outils médiatiques pour promouvoir l’information et les contributions sur les systèmes de gestion afin d’améliorer la qualité, la sureté, l’accès aux soins tout en maîtrisant les dépenses.
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