Au cours de la première vague épidémique liée au Covid-19, jusqu’à 7000 personnes ont occupé des lits de réanimation créant un besoin rapide et exponentiel de certains dispositifs médicaux : ventilateurs, filtres de respirateurs, matériels de perfusions, appareils de monitoring... Dans ces conditions inédites, tous les acteurs se sont mobilisés, structures hospitalières comme entreprises avec, par exemple, la mise en place de règles d’achats simplifiées, côté hôpital, des augmentations de cadences de production, côté entreprise. Les entreprises ont été amené à avoir une réflexion sur les gammes de produits pour les rationaliser et ainsi être en capacité de répondre à de fortes commandes de certains dispositifs médicaux, sans pouvoir doubler ou tripler le nombre de sites de production.
Cette mobilisation inédite a permis de maintenir les activités hospitalières et les soins tout en démontrant la nécessité d’une nouvelle organisation des stocks et des livraisons, ou encore d’un besoin d’informations claires, fiables et précises, par exemple sur les délais de livraisons. Parmi les idées d’amélioration, l’apposition d’un QR code sur les dispositifs est à explorer. Ce code permettrait d’accéder à toutes les informations nécessaires pour une bonne utilisation du dispositif médical concerné (mode d’emploi, tutoriel, formations proposées...).
Autre piste à explorer: devant l’utilisation massive de certains équipements, les services hospitaliers sont en attente de dispositifs médicaux mobiles, comme par exemple les appareils de surveillance sans fil, qui ont facilité le déplacement des patients, leur suivi régulier et qui ont soulagé la charge des soignants. Pour aller encore plus loin en termes d’innovations et optimiser les investissements hospitaliers, pourquoi ne pas envisager de concevoir des services de soins flexibles, et de moduler le DM en fonction de l’usage.
Cette mobilisation inédite a permis de maintenir les activités hospitalières et les soins tout en démontrant la nécessité d’une nouvelle organisation des stocks et des livraisons, ou encore d’un besoin d’informations claires, fiables et précises, par exemple sur les délais de livraisons. Parmi les idées d’amélioration, l’apposition d’un QR code sur les dispositifs est à explorer. Ce code permettrait d’accéder à toutes les informations nécessaires pour une bonne utilisation du dispositif médical concerné (mode d’emploi, tutoriel, formations proposées...).
Autre piste à explorer: devant l’utilisation massive de certains équipements, les services hospitaliers sont en attente de dispositifs médicaux mobiles, comme par exemple les appareils de surveillance sans fil, qui ont facilité le déplacement des patients, leur suivi régulier et qui ont soulagé la charge des soignants. Pour aller encore plus loin en termes d’innovations et optimiser les investissements hospitaliers, pourquoi ne pas envisager de concevoir des services de soins flexibles, et de moduler le DM en fonction de l’usage.
Des formations s’appuyant sur le numérique
Même lorsque le service hospitalier est équipé de tous les équipements et dispositifs nécessaires, un point majeur à anticiper reste la formation des soignants. Pendant la crise sanitaire, là aussi la flexibilité et l’adaptabilité ont été la règle. Ainsi, les plages de formations des industriels à leurs dispositifs proposées aux soignants ont été élargies, des tutos ont été créés et mis en ligne. Les formations numériques ont apporté un vrai plus et ont trouvé leur place aux côtés des échanges directs en présentiel, avec un gain de temps pour les soignants. Des innovations ont été déployées avec des simulateurs, des masterclass... Les canaux de formations sont ainsi devenus hybrides, ce qui va entrainer pour les industriels une réorganisation des formations.
« Il faut désormais estimer les besoins de demain dans les services de réanimation, en intégrant de la modularité, de la flexibilité dans nos dispositifs médicaux. De nouveaux protocoles de collecte etd’analyse de données sont à élaborer pour une prise de décision plus rapide, avec des questions de normes et de cybersécurité », estime Jean-Jacques Vincent, président du groupe AMIRU (Anesthésie, Médecine Intensive, Réanimation et Urgences), Snitem.
> Retrouver le replay de l’ensemble des sessions de ce Rendez-vous Avec la réanimation et l’anesthésie.
« Il faut désormais estimer les besoins de demain dans les services de réanimation, en intégrant de la modularité, de la flexibilité dans nos dispositifs médicaux. De nouveaux protocoles de collecte etd’analyse de données sont à élaborer pour une prise de décision plus rapide, avec des questions de normes et de cybersécurité », estime Jean-Jacques Vincent, président du groupe AMIRU (Anesthésie, Médecine Intensive, Réanimation et Urgences), Snitem.
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Pérenniser la présence d’ingénieurs biomédicaux au sein des ARS
L’ingénieur biomédical a été au cœur des échanges entre industriels et hôpitaux pendant la crise sanitaire. De par son expertise, il est à même de faire un état des lieux des équipements disponibles, de recenser les besoins dans son établissement et d’échanger avec les industriels de façon pertinente. C’est un interlocuteur privilégié qui doit être consulté pour optimiser le stock, l’utilisation et l’organisation de nos hôpitaux. Il est également capable d’exprimer clairement les besoins et attentes des soignants aux industriels. Un poste clé à pérenniser.
L’ingénieur biomédical a été au cœur des échanges entre industriels et hôpitaux pendant la crise sanitaire. De par son expertise, il est à même de faire un état des lieux des équipements disponibles, de recenser les besoins dans son établissement et d’échanger avec les industriels de façon pertinente. C’est un interlocuteur privilégié qui doit être consulté pour optimiser le stock, l’utilisation et l’organisation de nos hôpitaux. Il est également capable d’exprimer clairement les besoins et attentes des soignants aux industriels. Un poste clé à pérenniser.