En phase avec leur mission visant à développer la connaissance de la Santé en France et à accompagner sa transformation pour un meilleur service rendu au patient et à la société, les Acteurs de La French Care publient une seconde étude économique dédiée à la prévention en santé.
Après une première étude menée en 2022 dont l’objectif avait été d’évaluer le poids réel du secteur du Care en France, les Acteurs de La French Care se sont cette fois-ci focalisés sur le coût de la « non- prévention » en France et sur les bénéfices potentiels d’une amélioration de ces politiques en se basant sur des comparaisons avec les pays de l’OCDE.
Après une première étude menée en 2022 dont l’objectif avait été d’évaluer le poids réel du secteur du Care en France, les Acteurs de La French Care se sont cette fois-ci focalisés sur le coût de la « non- prévention » en France et sur les bénéfices potentiels d’une amélioration de ces politiques en se basant sur des comparaisons avec les pays de l’OCDE.
Changer de méthode : analyser les impacts économiques pour dégager des moyens
Dans le cadre de cette étude intitulée « La prévention en France : vers des macroéconomies pour le système de santé », le cabinet Asterès a élaboré des scénarios réalistes de progrès fondés sur des actions de prévention basées sur 15 indicateurs couvrant trois grandes familles de dépenses :
En fonction de l’alignement de la France an matière de prévention sur la moyenne des pays de l’OCDE ou sur les pays de l’OCDE les plus performants :
- les comportements à risque (alimentation, activité physique, tabagisme, consommation d'alcool, surpoids et obésité),
- le dépistage de certains cancers,
- la vaccination.
En fonction de l’alignement de la France an matière de prévention sur la moyenne des pays de l’OCDE ou sur les pays de l’OCDE les plus performants :
- Chaque français gagnerait ainsi en moyenne de 8 mois à 2 ans de vie sans maladie chronique ou grave à terme ;
- La baisse en termes de dépenses de santé annuelles se chiffrerait entre 5 Mds€ et 17 Mds€.
Un suivi inégal des actions de prévention
L’étude a tout d’abord mis en évidence un manque d'indicateurs publics et internationaux pour suivre les actions de prévention, notamment dans le cas des dépistages non-organisés, de la surveillance des patients et des interventions à visée préventive comme les traitements médicamenteux et les opérations.
Les 15 indicateurs de suivi ciblés dans l’étude ne représentaient d’ailleurs que 9% des dépenses totales de prévention en France en 2020 estimées à 14 Mds€ en 2020 (hors COVID), soit environ 1,4 Md€.
Les 15 indicateurs de suivi ciblés dans l’étude ne représentaient d’ailleurs que 9% des dépenses totales de prévention en France en 2020 estimées à 14 Mds€ en 2020 (hors COVID), soit environ 1,4 Md€.
Un bilan mettant en lumière l’hétérogénéité des performances de la France en matière de prévention
Alors que la France est mieux placée que la moyenne dans certains domaines (alimentation, dépistage du cancer du col de l’utérus, vaccination contre la grippe, etc.), l’étude démontre qu’elle affiche un certain retard et des marges de progression dans la plupart des champs d’actions (par exemple, le tabagisme et l’alcool, le dépistage du cancer colorectal ou la vaccination contre le HPV).
Un impact médico-économique non-négligeable
La prévention en santé englobe tous les comportements et actions visant à maintenir les citoyens en bonne santé. Elle est un moyen essentiel pour permettre aux populations de vivre plus longtemps, tout en les préservant de la mise en place de soins invasifs et onéreux. Que ce soit en amont de la maladie afin de prévenir son apparition, par la prévention primaire, en permettant une détection précoce de la maladie, par la prévention secondaire, ou par les actions visant à réduire la progression et les complications des maladies avérées, la prévention tertiaire.
La « non-prévention » a donc un coût :
La « non-prévention » a donc un coût :
- Chaque année, au moins 1,8 million de nouvelles pathologies ou nouveaux traitements sont attribuables à des facteurs de risque comportementaux : un coût moyen annuel qui varie de 490€ à 40 000€ par patient selon la pathologie.
- Environ 9 200 nouveaux cas de cancers sont attribuables chaque année au manque de dépistage pour les cancers retenus dans le cadre de cette étude, ainsi que 11 000 à des stades avancés : un coût annuel du non-dépistage qui varie de 2 400€ à 6 500€ par patient selon le type de cancer.
- + de 6 100 nouveaux cas de cancers sont attribuables chaque année à la faible vaccination contre le papillomavirus humain, soit 1,6% de l’incidence : un coût de prise en charge moyen annuel par patient de 6 400€, donc 6 100€ pour l’Assurance maladie.
9 recommandations pour une nouvelle donne en matière de prévention en santé
Sur la base des performances contrastées mises en lumière dans cette étude, en termes d’efficacité des mesures de prévention en France, de prise en charge des comportements à risques et d’impact économique global, les Acteurs de La French Care ont formulé une série de propositions pour un réel changement de paradigme et d’approche en termes de politiques publiques en prévention.
Il est à noter que, cette étude ayant été menée au deuxième trimestre 2023, les propositions énumérées ci-dessous seront en partie dépendantes des résultats obtenus par deux mesures mises en place plus récemment : le nouveau Programme National de Lutte contre le Tabac annoncé fin novembre, et la campagne de vaccination HPV déployée cet automne.
Par ailleurs, compte tenu du ciblage de 15 indicateurs de suivi spécifiques, représentant 9% des dépenses totales de prévention en France en 2020, les recommandations faites à la suite de cette étude ont vocation à compléter les efforts déjà présents en termes de prévention et ne sont en aucun cas à analyser de façon holistique.
Organisation
1- Création de nouveaux indicateurs de suivi des actions de prévention
2- Mise en place d’un « article 51 de la prévention » pour favoriser les campagnes de prévention dans les territoires
3- Création d’un cadre pour fluidifier les retours d’expérience des actions financées par les ARS
4- Création d’un Secrétariat Général à la Prévention et mise en place d’une stratégie pluriannuelle dédiée à la prévention
Formation
5- Généralisation et mise à jour de la formation des praticiens spécialisés tels que les dentistes, sage-femmes, nutritionnistes, masseurs-kinésithérapeutes, etc.
6- Intégration de ces praticiens spécialisés aux plans de prévention des diabètes, de troubles alimentaires, maladies cardio-vasculaires et troubles de la santé mental. Accélération de l’intégration de ces praticiens spécialisés dans le schéma vaccinal.
7- Création et/ou renforcement de formations permettant d’accompagner le développement des nouvelles compétences et de nouveaux métiers dédiés à la prévention
Financement
8- Valorisation des actions de prévention des OCAM en créant une catégorie dans leurs frais de gestion
9- Création d’une « monnaie électronique » récompensant les actions de prévention active des individus
Il est à noter que, cette étude ayant été menée au deuxième trimestre 2023, les propositions énumérées ci-dessous seront en partie dépendantes des résultats obtenus par deux mesures mises en place plus récemment : le nouveau Programme National de Lutte contre le Tabac annoncé fin novembre, et la campagne de vaccination HPV déployée cet automne.
Par ailleurs, compte tenu du ciblage de 15 indicateurs de suivi spécifiques, représentant 9% des dépenses totales de prévention en France en 2020, les recommandations faites à la suite de cette étude ont vocation à compléter les efforts déjà présents en termes de prévention et ne sont en aucun cas à analyser de façon holistique.
Organisation
1- Création de nouveaux indicateurs de suivi des actions de prévention
2- Mise en place d’un « article 51 de la prévention » pour favoriser les campagnes de prévention dans les territoires
3- Création d’un cadre pour fluidifier les retours d’expérience des actions financées par les ARS
4- Création d’un Secrétariat Général à la Prévention et mise en place d’une stratégie pluriannuelle dédiée à la prévention
Formation
5- Généralisation et mise à jour de la formation des praticiens spécialisés tels que les dentistes, sage-femmes, nutritionnistes, masseurs-kinésithérapeutes, etc.
6- Intégration de ces praticiens spécialisés aux plans de prévention des diabètes, de troubles alimentaires, maladies cardio-vasculaires et troubles de la santé mental. Accélération de l’intégration de ces praticiens spécialisés dans le schéma vaccinal.
7- Création et/ou renforcement de formations permettant d’accompagner le développement des nouvelles compétences et de nouveaux métiers dédiés à la prévention
Financement
8- Valorisation des actions de prévention des OCAM en créant une catégorie dans leurs frais de gestion
9- Création d’une « monnaie électronique » récompensant les actions de prévention active des individus
Résumé exécutif de l’étude : "La prévention en France. Vers des macro-économies pour le système de santé"
Périmètre : Les actions de prévention évaluables au niveau international
La présente étude vise à conduire une évaluation des bénéfices potentiels d’une amélioration des politiques de prévention en France. Afin de construire des scénarios réalistes de progrès, Asterès se concentre sur les actions de prévention qui sont suivies par des indicateurs au niveau international. Les performances de pays comparables pourront ainsi être prises comme référence afin de modéliser les économies futures. Asterès a identifié 15 indicateurs qui couvrent à la fois des comportements (alimentation, activité physique, tabagisme, consommation d’alcool, surpoids et obésité), du dépistage (cancer colorectal, cancer du sein et cancer du col de l’utérus) et des vaccins (diphtérie, tétanos et coqueluche, grippe, hépatite B, rougeole, HPV). Ces 15 indicateurs représentent une dépense de prévention de l’ordre de 1,4 Md€ par an, répartis entre 0,9 Md€ pour la prévention des comportements à risque, 0,1 Md€ pour le dépistage et 0,4 Md€ pour la vaccination. Notons que ces 15 indicateurs ne couvrent que 9% des dépenses totales de prévention en France, estimées par Asterès à 14,0 Mds€ en 2020 (hors Covid). La première conclusion de cette étude est donc qu’il existe peu d’indicateurs publics et internationaux de suivi des actions de prévention, en particulier pour les dépistages non-organisés, la surveillance des patients et nombre d’actes à visée préventive (médicaments, opérations). Cela est d’autant plus notable que la majeure partie de la dépense de prévention est allouée au dépistage et à la surveillance (58%), puis à la consommation de soins et biens médicaux à visée préventive (35%), et seulement une minorité à la promotion des comportements vertueux (7%).
Bilan de la prévention : des marges de progression dans la plupart des domaines couverts par les indicateurs
Pour évaluer la marge de progression française en matière de prévention, Asterès compare les performances internationales pour les 15 indicateurs sélectionnés. Les performances françaises sont plutôt hétérogènes : la France est mieux placée que la moyenne dans certains domaines (par exemple l’alimentation, le dépistage du cancer du col de l’utérus ou encore la vaccination contre la grippe) et très en retard dans d’autres (par exemple, le tabagisme et l’alcool, le dépistage du cancer colorectal ou la vaccination contre le HPV). Il existe peu de domaines où la France excelle ou fait figure d’exemple et sur les 15 comportements ou actions de prévention couverts par des indicateurs et étudiés ici, une marge de progression notable existe dans 12 cas. La deuxième conclusion de l’étude est donc qu’en termes de santé publique, il est possible de progresser de façon réaliste sur la prévention. Les 12 actions et comportements sont retenus pour la suite de l’étude afin de modéliser les économies réalisées en cas d’amélioration des performances françaises, et le dépistage du cancer du poumon est ajouté à la liste car la HAS recommande de lancer un programme chez les fumeurs.
Nouveaux cas attribuables chaque année au manque de prévention : 1,8 million de patients
Asterès a modélisé les nouveaux cas attribuables chaque année au manque de prévention pour les indicateurs retenus précédemment. Chaque année, ce sont 1,8 million de nouveaux cas qui sont attribuables aux facteurs de risque comportementaux, 20 000 cas au manque de dépistage des cancers du col de l’utérus, du sein, colorectal et du poumon, et 6 000 cas à l’absence de vaccination contre le HPV. Troisième conclusion de l’étude, parmi les indicateurs retenus, la lutte contre certains comportements apparaît comme largement prioritaire en termes de santé publique : le tabac, le surpoids (dont obésité) et le manque d’activité physique sont responsables de 85% de l’incidence attribuable au manque de prévention.
Conclusion : la lutte contre les comportements à risque constitue une priorité sanitaire et économique
Afin d’évaluer les économies potentiellement générées par un alignement des performances de la France en matière de prévention sur les indicateurs sélectionnés et des pays comparables, Asterès modélise deux scénarios. Le premier, réaliste, postule un alignement des performances de la France sur la moyenne de l’OCDE quand elles sont inférieures, et le deuxième, théorique, postule que la France s’alignerait systématiquement sur les meilleures performances de l’OCDE. Dans le premier scénario, les dépenses annuelles de santé seraient réduites de 5,0 Mds€ et les Français gagneraient en moyenne 8 mois de vie sans maladie chronique ou grave, en quasi-totalité grâce à la réduction du tabagisme. Sur le périmètre analysé par Asterès, les dépenses pourraient ainsi être 4,5 fois supérieures à leur niveau actuel (1,4 Md€) et rester rentables pour la collectivité si elles permettaient de s’aligner sur la performance moyenne de l’OCDE. Dans le deuxième scénario, les dépenses annuelles de santé seraient réduites de 16,7 Mds€ et le gain de vie sans maladie chronique ou grave serait en moyenne de 2 ans, en immense majorité grâce aux progrès sur le tabac, le surpoids – obésité et l’activité physique. En termes sanitaire, ce sont 1,8 million et 6,5 millions de cas qui seraient évités sur un an. À noter que les gains liés à la baisse de consommation d’alcool sont probablement sous-estimés dansl’étude. Les économies potentiellement générées sont donc considérables, et ce alors même que l’étude n’a pu couvrir que 9% des dépenses totales de prévention en France, dû à la disponibilité d’indicateurs internationaux.
Périmètre : Les actions de prévention évaluables au niveau international
La présente étude vise à conduire une évaluation des bénéfices potentiels d’une amélioration des politiques de prévention en France. Afin de construire des scénarios réalistes de progrès, Asterès se concentre sur les actions de prévention qui sont suivies par des indicateurs au niveau international. Les performances de pays comparables pourront ainsi être prises comme référence afin de modéliser les économies futures. Asterès a identifié 15 indicateurs qui couvrent à la fois des comportements (alimentation, activité physique, tabagisme, consommation d’alcool, surpoids et obésité), du dépistage (cancer colorectal, cancer du sein et cancer du col de l’utérus) et des vaccins (diphtérie, tétanos et coqueluche, grippe, hépatite B, rougeole, HPV). Ces 15 indicateurs représentent une dépense de prévention de l’ordre de 1,4 Md€ par an, répartis entre 0,9 Md€ pour la prévention des comportements à risque, 0,1 Md€ pour le dépistage et 0,4 Md€ pour la vaccination. Notons que ces 15 indicateurs ne couvrent que 9% des dépenses totales de prévention en France, estimées par Asterès à 14,0 Mds€ en 2020 (hors Covid). La première conclusion de cette étude est donc qu’il existe peu d’indicateurs publics et internationaux de suivi des actions de prévention, en particulier pour les dépistages non-organisés, la surveillance des patients et nombre d’actes à visée préventive (médicaments, opérations). Cela est d’autant plus notable que la majeure partie de la dépense de prévention est allouée au dépistage et à la surveillance (58%), puis à la consommation de soins et biens médicaux à visée préventive (35%), et seulement une minorité à la promotion des comportements vertueux (7%).
Bilan de la prévention : des marges de progression dans la plupart des domaines couverts par les indicateurs
Pour évaluer la marge de progression française en matière de prévention, Asterès compare les performances internationales pour les 15 indicateurs sélectionnés. Les performances françaises sont plutôt hétérogènes : la France est mieux placée que la moyenne dans certains domaines (par exemple l’alimentation, le dépistage du cancer du col de l’utérus ou encore la vaccination contre la grippe) et très en retard dans d’autres (par exemple, le tabagisme et l’alcool, le dépistage du cancer colorectal ou la vaccination contre le HPV). Il existe peu de domaines où la France excelle ou fait figure d’exemple et sur les 15 comportements ou actions de prévention couverts par des indicateurs et étudiés ici, une marge de progression notable existe dans 12 cas. La deuxième conclusion de l’étude est donc qu’en termes de santé publique, il est possible de progresser de façon réaliste sur la prévention. Les 12 actions et comportements sont retenus pour la suite de l’étude afin de modéliser les économies réalisées en cas d’amélioration des performances françaises, et le dépistage du cancer du poumon est ajouté à la liste car la HAS recommande de lancer un programme chez les fumeurs.
Nouveaux cas attribuables chaque année au manque de prévention : 1,8 million de patients
Asterès a modélisé les nouveaux cas attribuables chaque année au manque de prévention pour les indicateurs retenus précédemment. Chaque année, ce sont 1,8 million de nouveaux cas qui sont attribuables aux facteurs de risque comportementaux, 20 000 cas au manque de dépistage des cancers du col de l’utérus, du sein, colorectal et du poumon, et 6 000 cas à l’absence de vaccination contre le HPV. Troisième conclusion de l’étude, parmi les indicateurs retenus, la lutte contre certains comportements apparaît comme largement prioritaire en termes de santé publique : le tabac, le surpoids (dont obésité) et le manque d’activité physique sont responsables de 85% de l’incidence attribuable au manque de prévention.
Conclusion : la lutte contre les comportements à risque constitue une priorité sanitaire et économique
Afin d’évaluer les économies potentiellement générées par un alignement des performances de la France en matière de prévention sur les indicateurs sélectionnés et des pays comparables, Asterès modélise deux scénarios. Le premier, réaliste, postule un alignement des performances de la France sur la moyenne de l’OCDE quand elles sont inférieures, et le deuxième, théorique, postule que la France s’alignerait systématiquement sur les meilleures performances de l’OCDE. Dans le premier scénario, les dépenses annuelles de santé seraient réduites de 5,0 Mds€ et les Français gagneraient en moyenne 8 mois de vie sans maladie chronique ou grave, en quasi-totalité grâce à la réduction du tabagisme. Sur le périmètre analysé par Asterès, les dépenses pourraient ainsi être 4,5 fois supérieures à leur niveau actuel (1,4 Md€) et rester rentables pour la collectivité si elles permettaient de s’aligner sur la performance moyenne de l’OCDE. Dans le deuxième scénario, les dépenses annuelles de santé seraient réduites de 16,7 Mds€ et le gain de vie sans maladie chronique ou grave serait en moyenne de 2 ans, en immense majorité grâce aux progrès sur le tabac, le surpoids – obésité et l’activité physique. En termes sanitaire, ce sont 1,8 million et 6,5 millions de cas qui seraient évités sur un an. À noter que les gains liés à la baisse de consommation d’alcool sont probablement sous-estimés dansl’étude. Les économies potentiellement générées sont donc considérables, et ce alors même que l’étude n’a pu couvrir que 9% des dépenses totales de prévention en France, dû à la disponibilité d’indicateurs internationaux.