Epilepsie, obésité, diabète, maladies neuromusculaires, fragilité osseuse, maladies inflammatoires, greffes, maladies génétiques, troubles psychologiques... sont autant de maladies chroniques qui induisent des traitements souvent lourds pour les enfants, avec des périodes d’hospitalisation régulières et de fait, une activité sportive réduite. Or, de nombreuses études scientifiques le prouvent et les pédiatres de l’HFME, toutes spécialités médico-chirurgicales confondues, en sont convaincus : la pratique d’une activité physique a des effets bénéfiques sur la santé des jeunes patients : elle améliore non seulement leur bien-être et leur qualité de vie, mais également la tolérance des traitements, voire leur efficacité. En résumé, les bienfaits du sport adapté permettent aux enfants de mieux vivre avec leur maladie, et leur offrent de meilleures chances de guérison.
Le pavillon Sport et Santé, un espace convivial et ludique
Le Pavillon Sport et Santé d’une surface de plus de 100 m2 vient d’ouvrir ses portes, au rez-de-jardin de l’HFME. Il accueille depuis peu des séances d’activité physique et permettra également de recevoir différentes associations spécialisées dans l’animation sportive et ludique en milieu hospitalier. Une cinquantaine de jeunes patients seront accueillis chaque semaine et en toute saison, soit 3 000 séances dispensées chaque année. L’occasion pour eux de partager des moments forts, au-delà de la maladie. Le Pr Pierre Fourneret, pédopsychiatre et porteur médical du projet, s’enthousiasme des nouvelles possibilités offertes par ce nouvel espace : « L’intérêt de l’activité physique adaptée (APA) est ancien pour la pédiatrie, et nous attendions - non sans impatience - un tel espace pour nous permettre de déployer diverses médiations sportives, que cela soit dans le cadre de l’éducation thérapeutique ou de programmes de prise en charge thérapeutique plus formalisés. L’accueil de ce nouveau pavillon Sport et Santé a donc suscité un réel enthousiasme et nos équipes auront à cœur de s’y investir. Eu égard aunombre de spécialités médicales concernées, la place et l’implication de nos coordinatrices APA sera un atout précieux pour la bonne coordination d’ensemble et la dynamique de groupe ».
Grâce à la pratique d’une activité physique personnalisée et adaptée, à l’encadrement par des professionnels formés et à des approches psychocorporelles, les jeunes patients pourront bénéficier pleinement des atouts du « sport-santé » :
Sophie Mérigot, Déléguée générale de la Fondation HCL : « Le Pavillon Sport-Santé est l’un des premiers projets d’envergure porté par la Fondation HCL. Nous avons mobilisé les donateurs, tant particuliers qu’entreprises, pour permettre son financement. Par leurs dons, ils ont contribué à une réalisation très concrète, dont tous les jeunes patients suivis à l’hôpital Femme Mère Enfant peuvent aujourd’hui bénéficier : un véritable atout pour la guérison. C’est une fierté que nous souhaitons partager avec les donateurs ; nous les remercions chaleureusement pour leur soutien. »
Anne Barrère, vice-présidente et co-fondatrice de la Fondation des Hôpitaux : « Notre objectif avec ce projet comme avec tous les projets que nous soutenons à travers la mission Pièces Jaunes, c’est de faire en sorte que l’hôpital soit un véritable lieu de vie pour les enfants et les parents. Je suis heureuse aujourd’hui de voir les sourires sur les visages des enfants et d’imaginer ce que va devenir ce lieu ».
Grâce à la pratique d’une activité physique personnalisée et adaptée, à l’encadrement par des professionnels formés et à des approches psychocorporelles, les jeunes patients pourront bénéficier pleinement des atouts du « sport-santé » :
- Diminution du sentiment de fatigue et d’inconfort ;
- Restauration des compétences fonctionnelles (coordination et agilité motrice, fluidité de l’action) ;
- Prévention et diminution des risques de rechute ;
- Amélioration de l’acceptation du handicap ;
- Amélioration de l’estime personnelle ;
- Amélioration des relations sociales.
Sophie Mérigot, Déléguée générale de la Fondation HCL : « Le Pavillon Sport-Santé est l’un des premiers projets d’envergure porté par la Fondation HCL. Nous avons mobilisé les donateurs, tant particuliers qu’entreprises, pour permettre son financement. Par leurs dons, ils ont contribué à une réalisation très concrète, dont tous les jeunes patients suivis à l’hôpital Femme Mère Enfant peuvent aujourd’hui bénéficier : un véritable atout pour la guérison. C’est une fierté que nous souhaitons partager avec les donateurs ; nous les remercions chaleureusement pour leur soutien. »
Anne Barrère, vice-présidente et co-fondatrice de la Fondation des Hôpitaux : « Notre objectif avec ce projet comme avec tous les projets que nous soutenons à travers la mission Pièces Jaunes, c’est de faire en sorte que l’hôpital soit un véritable lieu de vie pour les enfants et les parents. Je suis heureuse aujourd’hui de voir les sourires sur les visages des enfants et d’imaginer ce que va devenir ce lieu ».
L’activité physique adaptée, un axe majeur du parcours de soins pédiatrique
La construction du pavillon Sport et Santé s’intègre dans un projet d’ampleur qui vise à intégrer de façon plus systématique l’activité physique adaptée dans les différents parcours de soins pédiatriques à l’HFME, quelle que soit la spécialité ou la pathologie concernée : E-Hôp1 !
Le projet E-Hôp, coordonné par le Pr Alexandre Belot, pédiatre dans le service de Rhumatologie – Médecine interne et Dermatologie pédiatrique de l’HFM, et Bertrand Cazelles, directeur du Groupement Hospitalier Est, figure parmi les 14 projets lauréats de l’appel à projets innovants lancé au printemps par les Hospices Civils de Lyon. Il vise la mise en place d’une cellule sport et santé et repose sur une approche pluridisciplinaire en collaboration avec l’UFR STAPS, des associations sportives de l’agglomération et des clubs sportifs professionnels (OL, ASVEL, LOU rugby...). Si le pavillon Sport et Santé constitue le lieu central d’activité, le groupement hospitalier Est dispose également d’une salle d’activité physique au sein de l’espace de transition Pass’âge (inaugurée en 2019) et est le 1er hôpital Français doté d’un mini- golf (inauguré en 2020). D’autres projets sportifs sont parallèlement en cours de réalisation, tels qu’un city-stade ou la construction d’un mur d’escalade (au sein du pavillon), et devraient voir le jour d’ici la fin de l’année.
Pr Carole Vuillerot, pédiatre en médecine physique et réadaptation : « Dans le champ du handicap de l’enfant, particulièrement dans les maladies neuromusculaires de l’enfance, l’activité physique adaptée a des bienfaits même chez les enfants très faibles, car elle favorise le mouvement et les liens sociaux avec des conséquences directes sur le quotidien et la participation des enfants ».
Dr Hugues Desombre, pédopsychiatre : « L’APA va permettre à nos jeunes patients d’investir d’une autre manière ce corps qu’ils ont malmené souvent, attaqué parfois (certains sont suivis après une tentative de suicide). Ils vont retrouver un peu d’estime d’eux-mêmes. C’est aussi une porte d’entrée vers d’autres techniques au travers du corps : la relaxation dans un cadre adapté, ou la ‘‘pleine conscience’’. Nous sommes très impatients d’utiliser pleinement cet espace ».
Pr Alexandre Belot, rhumatologue pédiatre : « La maladie est souvent vécue comme un obstacle pour pratiquer une activité physique. Cette dernière est pourtant un vecteur de santé démontré et nos jeunes patients ont aussi « le droit » d’aller à la salle de sport, de faire un sport collectif et d’avoir un coach sportif ! C’est une approche personnalisée qui sera proposée pour chacun de nos jeunes malades et assurée par nos coordinateurs et enseignants d’activité physique adaptée. C’est un formidable levier, notamment chez l’ado, pour faciliter la continuité des soins ».
Léa Cuisinier, Coordinatrice en APA : « Par l’APA, nous souhaitons donner du sens à cette activité génératrice de partage, de plaisir et de sourires ! Pour nos jeunes patients en situation de handicap, la pratique d’une activité physique adaptée représente autant d’occasions de vivre et revivre des sensations perdues, qui enrichissent l’expérience du corps, la connaissance de soi, les compétences et la relation aux autres. Nous allons pouvoir proposer, au sein du pavillon Sport et Santé, d’infinies possibilités personnalisées et adaptées, au travers de l’activité physique ».
Morgane Espitalier, Coordinatrice en APA : « La mise en place d’une activité physique régulière est une demande fréquemment faite par les enfants et adolescents qui présentent une maladie chronique, avec une volonté de pouvoir participer aux cours d’EPS, de s’inscrire en club, ou encore de pouvoir pratiquer une activité physique à la maison ou avec leurs amis ; autrement dit, pouvoir faire comme les autres, sortir de ce rôle d’enfant malade. A travers les différentes activités physiques qui seront proposées au pavillon Sport et Santé, ces jeunes vont pouvoir prendre ou reprendre conscience de leurs capacités, découvrir de nouvelles pratiques et se redécouvrir en tant qu’enfants et adolescents ».
Le projet E-Hôp, coordonné par le Pr Alexandre Belot, pédiatre dans le service de Rhumatologie – Médecine interne et Dermatologie pédiatrique de l’HFM, et Bertrand Cazelles, directeur du Groupement Hospitalier Est, figure parmi les 14 projets lauréats de l’appel à projets innovants lancé au printemps par les Hospices Civils de Lyon. Il vise la mise en place d’une cellule sport et santé et repose sur une approche pluridisciplinaire en collaboration avec l’UFR STAPS, des associations sportives de l’agglomération et des clubs sportifs professionnels (OL, ASVEL, LOU rugby...). Si le pavillon Sport et Santé constitue le lieu central d’activité, le groupement hospitalier Est dispose également d’une salle d’activité physique au sein de l’espace de transition Pass’âge (inaugurée en 2019) et est le 1er hôpital Français doté d’un mini- golf (inauguré en 2020). D’autres projets sportifs sont parallèlement en cours de réalisation, tels qu’un city-stade ou la construction d’un mur d’escalade (au sein du pavillon), et devraient voir le jour d’ici la fin de l’année.
Pr Carole Vuillerot, pédiatre en médecine physique et réadaptation : « Dans le champ du handicap de l’enfant, particulièrement dans les maladies neuromusculaires de l’enfance, l’activité physique adaptée a des bienfaits même chez les enfants très faibles, car elle favorise le mouvement et les liens sociaux avec des conséquences directes sur le quotidien et la participation des enfants ».
Dr Hugues Desombre, pédopsychiatre : « L’APA va permettre à nos jeunes patients d’investir d’une autre manière ce corps qu’ils ont malmené souvent, attaqué parfois (certains sont suivis après une tentative de suicide). Ils vont retrouver un peu d’estime d’eux-mêmes. C’est aussi une porte d’entrée vers d’autres techniques au travers du corps : la relaxation dans un cadre adapté, ou la ‘‘pleine conscience’’. Nous sommes très impatients d’utiliser pleinement cet espace ».
Pr Alexandre Belot, rhumatologue pédiatre : « La maladie est souvent vécue comme un obstacle pour pratiquer une activité physique. Cette dernière est pourtant un vecteur de santé démontré et nos jeunes patients ont aussi « le droit » d’aller à la salle de sport, de faire un sport collectif et d’avoir un coach sportif ! C’est une approche personnalisée qui sera proposée pour chacun de nos jeunes malades et assurée par nos coordinateurs et enseignants d’activité physique adaptée. C’est un formidable levier, notamment chez l’ado, pour faciliter la continuité des soins ».
Léa Cuisinier, Coordinatrice en APA : « Par l’APA, nous souhaitons donner du sens à cette activité génératrice de partage, de plaisir et de sourires ! Pour nos jeunes patients en situation de handicap, la pratique d’une activité physique adaptée représente autant d’occasions de vivre et revivre des sensations perdues, qui enrichissent l’expérience du corps, la connaissance de soi, les compétences et la relation aux autres. Nous allons pouvoir proposer, au sein du pavillon Sport et Santé, d’infinies possibilités personnalisées et adaptées, au travers de l’activité physique ».
Morgane Espitalier, Coordinatrice en APA : « La mise en place d’une activité physique régulière est une demande fréquemment faite par les enfants et adolescents qui présentent une maladie chronique, avec une volonté de pouvoir participer aux cours d’EPS, de s’inscrire en club, ou encore de pouvoir pratiquer une activité physique à la maison ou avec leurs amis ; autrement dit, pouvoir faire comme les autres, sortir de ce rôle d’enfant malade. A travers les différentes activités physiques qui seront proposées au pavillon Sport et Santé, ces jeunes vont pouvoir prendre ou reprendre conscience de leurs capacités, découvrir de nouvelles pratiques et se redécouvrir en tant qu’enfants et adolescents ».