Décrire en un document court un métier polymorphe et pluri-professionnel était une réelle gageure », note le Docteur Pierre Parneix, Président de la société savante, avant de saluer le « travail minutieux, scientifique et original » mené sous l’égide du Professeur Anne-Marie Rogue, chef du service de prévention des infections au CHU de Bordeaux, en partenariat avec Guy Le Boterf, un consultant « bienveillant, érudit et visionnaire ». Le groupe de travail « volontairement restreint » s’est interrogé sur la manière dont « un professionnel en hygiène hospitalière doit s’y prendre pour exercer de la façon la plus optimale son art », explique-t-il.
SITUATIONS PROFESSIONNELLES ET SAVOIR-AGIR
Neuf situations-types qui semblaient « refléter au mieux la diversité » du métier et ses principales dimensions ont été identifiées : (1) gérer une épidémie d’infections associées aux soins (IAS), (2) traiter un signalement de colonisation ou d’IAS, (3) réaliser une surveillance épidémiologique des IAS, (4) élaborer, promouvoir et accompagner la mise en œuvre d’un référentiel des mesures des IAS, (5) élaborer et conduire un programme de prévention des IAS intégrant la maîtrise de l’antibiorésistance, (6) réaliser l’évolution d’une pratique de soins, (7) élaborer et conduire un plan de prévention des risques infectieux liés à l’environnement – air, eau, surfaces, (8) conseiller les décideurs pour prendre en compte le risque infectieux pour tout projet de construction, d’aménagement et d’équipement, (9) concevoir et conduire des activités de formation continue dans le domaine de la gestion du risque infectieux pour les professionnels de santé. À chaque fois ont été décrits « un processus et ses étapes » avant la mise en regard des « activités qu’il faut mener pour en appréhender la réalisation optimale ». Ont également été indiquées, pour chaque processus, les ressources nécessaires pour le réaliser « en termes de connaissances scientifiques, techniques et méthodologiques mais aussi en termes de savoir-faire divers, en particulier relationnels », précise le Président de la SF2H.
DES OBJECTIFS MULTIPLES
Ce document inédit, dont la démarche n’a à ce jour aucun équivalent en France, vise plusieurs objectifs, ainsi que le détaille Pierre Parneix. Il s’agit, en premier lieu, de permettre aux hygiénistes de « se questionner sur [leur] pratiques et les ressources » dont ils ont besoin pour mener leurs missions à bien. Les professionnels intéressés par ce métier peuvent, pour leur part, mieux en appréhender « les contours et la richesse », tandis que les décideurs et recruteurs en établissement de santé peuvent ainsi mieux « définir les profils de poste mais aussi les effectifs nécessaires et la complémentarité » d’une équipe opérationnelle en hygiène hospi- talière. Le document peut, enfin, « servir de support pour bâtir les formations spécialisées de demain », d’autant que les auteurs se sont attachés à questionner les facteurs d’évolution de leur métier et leurs impacts potentiels.
SITUATIONS PROFESSIONNELLES ET SAVOIR-AGIR
Neuf situations-types qui semblaient « refléter au mieux la diversité » du métier et ses principales dimensions ont été identifiées : (1) gérer une épidémie d’infections associées aux soins (IAS), (2) traiter un signalement de colonisation ou d’IAS, (3) réaliser une surveillance épidémiologique des IAS, (4) élaborer, promouvoir et accompagner la mise en œuvre d’un référentiel des mesures des IAS, (5) élaborer et conduire un programme de prévention des IAS intégrant la maîtrise de l’antibiorésistance, (6) réaliser l’évolution d’une pratique de soins, (7) élaborer et conduire un plan de prévention des risques infectieux liés à l’environnement – air, eau, surfaces, (8) conseiller les décideurs pour prendre en compte le risque infectieux pour tout projet de construction, d’aménagement et d’équipement, (9) concevoir et conduire des activités de formation continue dans le domaine de la gestion du risque infectieux pour les professionnels de santé. À chaque fois ont été décrits « un processus et ses étapes » avant la mise en regard des « activités qu’il faut mener pour en appréhender la réalisation optimale ». Ont également été indiquées, pour chaque processus, les ressources nécessaires pour le réaliser « en termes de connaissances scientifiques, techniques et méthodologiques mais aussi en termes de savoir-faire divers, en particulier relationnels », précise le Président de la SF2H.
DES OBJECTIFS MULTIPLES
Ce document inédit, dont la démarche n’a à ce jour aucun équivalent en France, vise plusieurs objectifs, ainsi que le détaille Pierre Parneix. Il s’agit, en premier lieu, de permettre aux hygiénistes de « se questionner sur [leur] pratiques et les ressources » dont ils ont besoin pour mener leurs missions à bien. Les professionnels intéressés par ce métier peuvent, pour leur part, mieux en appréhender « les contours et la richesse », tandis que les décideurs et recruteurs en établissement de santé peuvent ainsi mieux « définir les profils de poste mais aussi les effectifs nécessaires et la complémentarité » d’une équipe opérationnelle en hygiène hospi- talière. Le document peut, enfin, « servir de support pour bâtir les formations spécialisées de demain », d’autant que les auteurs se sont attachés à questionner les facteurs d’évolution de leur métier et leurs impacts potentiels.