A la crise sanitaire sans précédent et à la mise en évidence d’un retard technologique majeur de notre système d’information, de bonnes nouvelles arrivent avec des investissements massifs dans le domaine de la santé. Il faut désormais s’assurer que ces moyens serviront à soutenir les soignants dans leur travail au quotidien.
La période est aux investissements massifs, qu’il s’agisse des 7 milliards d’euros consacrés à la recherche ou les 1,4 milliards d’euros issus du Ségur et dédiés au partage et à l’exploitation des données de santé. Avec son plan Innovation Santé 2030, Emmanuel Macron veut, à son tour, simplifier le système de santé et le rendre plus efficace. Une bonne initiative confortée par le remarquable travail réalisé par la DNS (Direction du Numérique en Santé) dans le cadre de la mise en place du programme « Ma Santé 2022 ». Je salue ce plan financier massif après de longues années de disette mais pour transformer l’essai les moyens financiers ne seront pas suffisants. Il y a un véritable sujet de gouvernance pour cibler les investissements et veiller à ce que les établissements de santé puissent fournir à nos soignants les outils nécessaires afin d’améliorer leurs conditions de travail. La crise sanitaire n’a fait qu’exacerber une situation d’épuisement de nos soignants déjà connue et souvent ignorée voir parfois dénigrée.
Je félicite nos gouvernants d’avoir mis à la tête du programme du Ségur de la santé Olivier Clatz expert du numérique en santé et déjà engagé depuis quelques mois dans le programme de modernisation de notre système d’information. Néanmoins il faudra veiller à ce que la partie de ces investissements ne soit finalement pas une énième initiative qui n’accouchera de rien de concret et sera utilisée pour les soignants (TSN, Eparcours, …). Jusqu’à présent les outils numériques n’ont pas vraiment tenu leurs promesses et leur utilisation parfois « contrainte » est devenue une tâche supplémentaire pour les équipes soignantes sans que cela n’intègre le flux des outils existants. Cette charge croissante a des répercussions sur les soins qu’ils apportent aux patients : les soignants ont moins de temps dédié aux soins, davantage à l’administratif, au détriment de la relation avec les patients. Un chiffre l’illustre : certains postes d’infirmières dédient + de 50% de leur temps à des tâches administratives !
La période est aux investissements massifs, qu’il s’agisse des 7 milliards d’euros consacrés à la recherche ou les 1,4 milliards d’euros issus du Ségur et dédiés au partage et à l’exploitation des données de santé. Avec son plan Innovation Santé 2030, Emmanuel Macron veut, à son tour, simplifier le système de santé et le rendre plus efficace. Une bonne initiative confortée par le remarquable travail réalisé par la DNS (Direction du Numérique en Santé) dans le cadre de la mise en place du programme « Ma Santé 2022 ». Je salue ce plan financier massif après de longues années de disette mais pour transformer l’essai les moyens financiers ne seront pas suffisants. Il y a un véritable sujet de gouvernance pour cibler les investissements et veiller à ce que les établissements de santé puissent fournir à nos soignants les outils nécessaires afin d’améliorer leurs conditions de travail. La crise sanitaire n’a fait qu’exacerber une situation d’épuisement de nos soignants déjà connue et souvent ignorée voir parfois dénigrée.
Je félicite nos gouvernants d’avoir mis à la tête du programme du Ségur de la santé Olivier Clatz expert du numérique en santé et déjà engagé depuis quelques mois dans le programme de modernisation de notre système d’information. Néanmoins il faudra veiller à ce que la partie de ces investissements ne soit finalement pas une énième initiative qui n’accouchera de rien de concret et sera utilisée pour les soignants (TSN, Eparcours, …). Jusqu’à présent les outils numériques n’ont pas vraiment tenu leurs promesses et leur utilisation parfois « contrainte » est devenue une tâche supplémentaire pour les équipes soignantes sans que cela n’intègre le flux des outils existants. Cette charge croissante a des répercussions sur les soins qu’ils apportent aux patients : les soignants ont moins de temps dédié aux soins, davantage à l’administratif, au détriment de la relation avec les patients. Un chiffre l’illustre : certains postes d’infirmières dédient + de 50% de leur temps à des tâches administratives !
Une technologie à portée de main pour améliorer les conditions de travail
Les fournisseurs de technologies ont aussi une responsabilité vis-à-vis d’eux et doivent tenir leur promesse « numérique » de simplifier leurs missions. Le challenge est double : simplifier leur utilisation et apporter de nouveaux services permettant une meilleure prise en charge des patients. Il faut mettre au bout de leur bras l’ensemble des outils fluidifiant les échanges et leur mettant à disposition automatiquement les informations nécessaires à leur prise de décision thérapeutique. La mise à disposition des équipes médicales de terminaux légers et puissants est un moyen simple de soulager et reconnaitre nos soignants en leur proposant des fonctionnalités telles que : gestion des agendas, réponse aux appels manqués, accès à l’ensemble des informations disponibles… Les technologies digitales peuvent et doivent simplifier la vie des soignants à l’hôpital et en EHPAD comme elles simplifient la vie de chacun d’entre nous au quotidien.
Or, des technologies aussi simples et intuitives comme celles que nous avons dans nos poches pour notre vie privée existent pour les soignants, et sont adaptées à leurs usages spécifiques. Elles permettent d’accéder au dossier patient depuis une application, d’y lire et d’y saisir des informations depuis la chambre sans avoir besoin de se déplacer pour aller chercher son dossier papier ou d’écrire dessus avec un stylo (pas de double saisie, moins de risque d’erreurs, infos disponibles immédiatement dans le DPI). Elles leur permettent aussi de limiter les nuisances sonores en ne recevant que les alarmes médicales pertinentes, réduisant ainsi les risques liés à « l’alarme fatigue ». Les technologies leur permettent enfin de se sentir plus en sécurité, grâce aux solutions PTI ou DATI notamment, et ce même lorsqu’ils travaillent de nuit ou de façon isolée.
Fluidifier et organiser les flux de communication
Aujourd’hui, ces smartphones professionnels adaptés au milieu médical permettent aux soignants d’avoir la bonne information, au bon moment, réduisant les incessantes interruptions nuisant à leur efficacité. La deuxième partie de la solution se situe dans l’infrastructure logicielle centrale de l’établissement de santé – dossiers patients mis à jour de façon instantanée, charge de travail et géolocalisation des soignants et des outils, alarmes de santé ou de service, ... – tout ceci afin de mieux organiser et fluidifier les flux de communication pour faire encore une fois gagner du temps aux soignants.
Par exemple, si le patient de la chambre 43 sonne, l’alarme doit être envoyée à un soignant pertinent selon sa localisation, sa charge de travail et son profil. Il aura le choix entre accepter ou refuser de prendre en charge cette tâche, qui en cas de refus sera attribuée à un nouveau soignant jusqu’à ce qu’un membre de l’équipe l’accepte. Chaque étape, depuis l’alarme initiale jusqu’à la clôture de la mission, sera notée dans le système, ce qui assure une traçabilité complète de la prise en charge. Le soignant pourra aussi appeler le patient pour lui assurer qu’il sera bien pris en charge avant d’aller dans sa chambre.
Les fournisseurs de solutions technologiques doivent s’engager à accompagner les soignants dans leurs missions, et leur donner un accès à toutes les informations centralisées au bout du bras. Libérer le pouvoir des soignants en réduisant la charge administrative, en facilitant l’accès aux informations pertinentes sans les surcharger d’alarmes non pertinentes et en leur permettant de travailler avec des outils modernes adaptés à leur métier. Les directions d’établissement disposent d’un formidable moyen, peu couteux, leur permettant de saluer l’effort remarquable des équipes soignantes en leur offrant un outil de travail beau et performant. C’est de cette façon que nous souhaitons aider nos dirigeants à mieux prendre soins et considérer nos soignants.