Les urgences hospitalières sont en crise
Avec plus de 20 millions de passages chaque année, les soins d’urgence font face à une crise majeure. Malgré la baisse d’activité enregistrée, les services d'urgence restent saturés de manière chronique, en raison de l'afflux de patients souffrant de pathologies bénignes, faute d'accès rapide à la médecine de ville, et de pénurie de lits d’aval mettant à mal la fluidité des parcours de soins. La fermeture de services et le manque de personnel soignant aggravent la situation, les conditions d’exercice difficiles et la surcharge de travail entraînant un épuisement professionnel, une désaffection du métier et une dégradation des conditions de prises en charge. Le vieillissement de la population et l'augmentation des maladies chroniques accroissent la demande de soins non programmés, accentuant la pression sur les services d'urgence.
Face à cette crise, les missions diligentées par le ministère de la Santé se sont succédé depuis la crise sanitaire de 2020 sans que les recommandations et mesures n’aient produit les résultats escomptés et certaines doivent être complétées : organisation de la permanence des soins en ville, délégation de tâches aux in- firmiers, simplification de l’accès direct à l’hospitalisation pour les seniors....
Face à cette crise, les missions diligentées par le ministère de la Santé se sont succédé depuis la crise sanitaire de 2020 sans que les recommandations et mesures n’aient produit les résultats escomptés et certaines doivent être complétées : organisation de la permanence des soins en ville, délégation de tâches aux in- firmiers, simplification de l’accès direct à l’hospitalisation pour les seniors....
De nouveaux modèles de prise en charge émergent
Mais le secteur évolue et de nouveaux modèles de prise en charge apparaissent, à l’hôpital comme en ville. En témoignent la création de services d’accès aux soins (SAS) et d’antennes de médecine d’urgence ainsi que l’essor, sur tout le territoire, de centres de soins non programmés (CSNP) et autres maisons médicales de garde développés par la médecine libérale de ville à la faveur du plan Ma Santé 2022. De leur côté, les acteurs du secteur de l’hospitalisation privée développent, en ville, des centres de médecine aigue.
Plus globalement, des solutions à court et plus long termes sont nécessaires pour garantir l'accès aux soins pour tous, incluant le renforcement des effectifs soignants, la revalorisation des métiers, l'amélioration de l'accès à la médecine de ville, une meilleure coordination entre les acteurs du système de santé et la modernisation des infrastructures hospitalières.
> Plus d'informations sur www.lesechos-etudes.fr
Plus globalement, des solutions à court et plus long termes sont nécessaires pour garantir l'accès aux soins pour tous, incluant le renforcement des effectifs soignants, la revalorisation des métiers, l'amélioration de l'accès à la médecine de ville, une meilleure coordination entre les acteurs du système de santé et la modernisation des infrastructures hospitalières.
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