Cette nouvelle modalité de paiement, conçue par la direction générale de l’offre de soins (DGOS) en collaboration avec la direction générale des finances publiques (DGFIP) et le groupement cartes bancaires, devient opérationnelle grâce à la passation d’un marché porté par la centrale d’achat de l’informatique hospitalière (CAIH), dont le titulaire désigné en décembre dernier est la société Ingenico.
De nombreux bénéfices attendus
Les bénéfices attendus sont majeurs tant pour les patients que pour les équipes administratives hospitalières. En effet, DIAPASON permettra aux patients, dès leur entrée à l’hôpital, d’autoriser l’enregistrement de leurs coordonnées bancaires par un tiers de confiance afin que leur compte soit débité ultérieurement, une fois le montant de la facture connu (et sous réserve qu’il soit inférieur à un plafond communiqué au préalable). Les patients éviteront ainsi les files d’attente aux caisses et pourront régler l’ensemble des formalités administratives en une seule fois.
De leur côté, les équipes administratives n’auront plus à se préoccuper du recouvrement et du rapprochement comptable et seront donc déchargées de tâches répétitives, potentiellement complexes et à faible valeur ajoutée. Par ailleurs, l’enjeu financier est réel pour les établissements : en facilitant le paiement de la « part patient », DIAPASON contribuera à réduire les sommes non recouvrées, estimées à 550 millions d’€ par an pour les hôpitaux publics.
De leur côté, les équipes administratives n’auront plus à se préoccuper du recouvrement et du rapprochement comptable et seront donc déchargées de tâches répétitives, potentiellement complexes et à faible valeur ajoutée. Par ailleurs, l’enjeu financier est réel pour les établissements : en facilitant le paiement de la « part patient », DIAPASON contribuera à réduire les sommes non recouvrées, estimées à 550 millions d’€ par an pour les hôpitaux publics.
Une phase d’expérimentation prévue en juillet 2017
En vue d’assurer le déploiement de DIAPASON, la DGOS a organisé en décembre un séminaire pour les représentants hospitaliers. Elle travaille également en étroite collaboration avec l’agence des systèmes d’information partagés (ASIP) en santé, l’agence nationale d'appui à la performance (ANAP) et les éditeurs de logiciels pour intégrer DIAPASON aux logiciels de gestion administrative et aux processus de prise en charge des patients. Des binômes hôpitaux/éditeurs doivent désormais se porter candidats pour la phase d’expérimentation, qui débutera en juillet 2017 dans 16 établissements pilotes restant à identifier.
La généralisation de DIAPASON est, quant à elle, prévue dès 2018.
Plus d’informations sur le projet DIAPASON : www.social-sante.gouv.fr/diapason
Plus d’informations sur le programme SIMPHONIE : www.social-sante.gouv.fr/simphonie
La généralisation de DIAPASON est, quant à elle, prévue dès 2018.
Plus d’informations sur le projet DIAPASON : www.social-sante.gouv.fr/diapason
Plus d’informations sur le programme SIMPHONIE : www.social-sante.gouv.fr/simphonie