« Nous sommes convaincues qu’ENSEMBLE, nous sommes plus forts pour réussir à sauver des vies. » Tel est le mot d’ordre au sein du collectif #MobilisationTriplettes. Créé en décembre 2020 par plusieurs patientes et proches de personnes atteintes d’un cancer du sein triple négatif, ce collectif vient de lancer son « appel pour la vie ». En lien avec la charte européenne pour les droits des patients, elles demandent un « accès à tous les traitements innovants » dont « le plus prometteur, à date : le Sacituzumab Govitecan (Trodelvy) ».
« Il s’agit d’une chimiothérapie qui, couplée à un anticorps, permet d’atteindre spécifiquement la tumeur », expliquent les membres du collectif avant d’ajouter que « comparé à la chimiothérapie classique, ce traitement apporte un bénéfice en termes de survie sans progression avec une médiane à 4,8 mois contre 1,7 mois avec la chimiothérapie seule ». « Il apporte également un bénéfice en termes de survie globale avec une médiane à 11,8 mois contre 6,9 mois avec la chimiothérapie seule, ajoutent-elles. Son taux de réponse est important puisqu’il représente une réduction de 49 % du risque de décès. »
Autorisé aux États-Unis, le traitement a obtenu en France une Autorisation Temporaire d’Utilisation nominative (ATUn) en décembre 2020 avant qu’elle ne lui soit retirée à la fin du mois de janvier suivant. En l’état actuel des choses, le traitement ne pourra pas être disponible en France avant décembre 2021. « Cette décision provoque une injustice et une perte de chance considérable pour toutes les patientes en impasse thérapeutique », estime le collectif #MobilisationTriplettes qui le rappelle : « La survie médiane d’une Triplette qui devient métastasée est de 14 mois ».
Autorisé aux États-Unis, le traitement a obtenu en France une Autorisation Temporaire d’Utilisation nominative (ATUn) en décembre 2020 avant qu’elle ne lui soit retirée à la fin du mois de janvier suivant. En l’état actuel des choses, le traitement ne pourra pas être disponible en France avant décembre 2021. « Cette décision provoque une injustice et une perte de chance considérable pour toutes les patientes en impasse thérapeutique », estime le collectif #MobilisationTriplettes qui le rappelle : « La survie médiane d’une Triplette qui devient métastasée est de 14 mois ».