Cela fait 23 ans que le CHU de Toulouse se place dans le trio de tête du classement du Point. Comment l’expliquez-vous ?
Marc Penaud : Le CHU de Toulouse a toujours bénéficié de la grande qualité de ses équipes médicales et scientifiques. Couplée à notre forte capacité à mener des projets structurants, elle irrigue à la fois l’excellence de notre offre de soins et le dynamisme de nos activités de recherche. Ces derniers mois, la crise sanitaire a d’ailleurs souligné notre capacité à être un établissement de recours et de référence au niveau territorial, régional et même national, avec plusieurs travaux de recherche menés autours du Covid-19. Notre position sur le podium est également à mettre en regard, à mon sens, avec un virage majeur pris depuis déjà quelques années : le CHU de Toulouse s’orienteen effet de plus en plus vers un système axé sur la santé globale plutôt que sur des épisodes de soins, en donnant une place essentielle à la prévention.
Quels en sont les principaux axes ?
Cette stratégie repose sur quatre piliers : un hôpital ouvert et inclusif, avec la mise en œuvre de plusieurs projets le reliant à la ville comme les Dispositifs de Soins Partagés en Psychiatrie (DSPP), la constitution d’équipes territoriales en radiologie, l’appui apporté aux autres établissements de l’ex-région Midi-Pyrénées… Mais aussi un hôpital résolument tourné vers la technologie, le développement et le renforcement de nos activités de recherche clinique, et un soutien fort aux projets de pôles et aux initiatives participant à l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail (QVT).
Le CHU de Toulouse développe également de nombreux projets faisant la part belle à l’innovation.
La crise sanitaire a d’ailleurs accéléré la mise en place de plusieurs procédés diagnostiques et thérapeutiques. Nous portons à ce titre plusieurs actions au sein d’Innovpôle santé, notre plateforme visant à favoriser la mise sur le marché de dispositifs médicaux innovants. Mais l’innovation est également technologique avec, notamment l’Intelligence artificielle et les Big Data. 2021 sera ici une année essentielle, avec la mise en œuvre d’une démarche d’IA désormais structurée. N’oublions pas, pour finir, la recherche et l’innovation médicale : le Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (HCERES) a récemment évalué le CHU de Toulouse comme « excellent » sur cinq thématiques.
Vous évoquiez plus haut l’appui apporté aux projets de pôle et à la QVT. Pourriez-vous nous en parler ?
Ce volet s’articule lui aussi autour de quatre grandes orientations, elles-mêmes subdivisées en plusieurs dizaines de projets. Il s’agit ainsi de faciliter la mise en œuvre de chantiers d’envergure, comme Inspire, qui prévoit notamment d’installer un bâtiment dédié aux gérontosciences, ou encore la construction du futur bâtiment de l’Oncopole, les rénovations de l’hôpital des enfants et du site de Rangueil, etc. Mais aussi d’accompagner la mise en place des projets médicaux, de mener les investissements nécessaires à l’amélioration du quotidien, et de soutenir les initiatives en faveur de la qualité de vie et de la qualité des soins – autant de dimensions qui font la force de notre établissement.
Marc Penaud : Le CHU de Toulouse a toujours bénéficié de la grande qualité de ses équipes médicales et scientifiques. Couplée à notre forte capacité à mener des projets structurants, elle irrigue à la fois l’excellence de notre offre de soins et le dynamisme de nos activités de recherche. Ces derniers mois, la crise sanitaire a d’ailleurs souligné notre capacité à être un établissement de recours et de référence au niveau territorial, régional et même national, avec plusieurs travaux de recherche menés autours du Covid-19. Notre position sur le podium est également à mettre en regard, à mon sens, avec un virage majeur pris depuis déjà quelques années : le CHU de Toulouse s’orienteen effet de plus en plus vers un système axé sur la santé globale plutôt que sur des épisodes de soins, en donnant une place essentielle à la prévention.
Quels en sont les principaux axes ?
Cette stratégie repose sur quatre piliers : un hôpital ouvert et inclusif, avec la mise en œuvre de plusieurs projets le reliant à la ville comme les Dispositifs de Soins Partagés en Psychiatrie (DSPP), la constitution d’équipes territoriales en radiologie, l’appui apporté aux autres établissements de l’ex-région Midi-Pyrénées… Mais aussi un hôpital résolument tourné vers la technologie, le développement et le renforcement de nos activités de recherche clinique, et un soutien fort aux projets de pôles et aux initiatives participant à l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail (QVT).
Le CHU de Toulouse développe également de nombreux projets faisant la part belle à l’innovation.
La crise sanitaire a d’ailleurs accéléré la mise en place de plusieurs procédés diagnostiques et thérapeutiques. Nous portons à ce titre plusieurs actions au sein d’Innovpôle santé, notre plateforme visant à favoriser la mise sur le marché de dispositifs médicaux innovants. Mais l’innovation est également technologique avec, notamment l’Intelligence artificielle et les Big Data. 2021 sera ici une année essentielle, avec la mise en œuvre d’une démarche d’IA désormais structurée. N’oublions pas, pour finir, la recherche et l’innovation médicale : le Haut Conseil de l'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (HCERES) a récemment évalué le CHU de Toulouse comme « excellent » sur cinq thématiques.
Vous évoquiez plus haut l’appui apporté aux projets de pôle et à la QVT. Pourriez-vous nous en parler ?
Ce volet s’articule lui aussi autour de quatre grandes orientations, elles-mêmes subdivisées en plusieurs dizaines de projets. Il s’agit ainsi de faciliter la mise en œuvre de chantiers d’envergure, comme Inspire, qui prévoit notamment d’installer un bâtiment dédié aux gérontosciences, ou encore la construction du futur bâtiment de l’Oncopole, les rénovations de l’hôpital des enfants et du site de Rangueil, etc. Mais aussi d’accompagner la mise en place des projets médicaux, de mener les investissements nécessaires à l’amélioration du quotidien, et de soutenir les initiatives en faveur de la qualité de vie et de la qualité des soins – autant de dimensions qui font la force de notre établissement.
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.