Frédéric Boiron, directeur général du CHU de Lille. © DR
Comment expliquez-vous ce positionnement dans le top 3 ?
Frédéric Boiron : Le CHU de Lille fonde son principal atout sur une expertise médicale spécialisée dans de nombreux domaines. Dans cette édition 2020, il se positionne en première position dans plusieurs spécialités comme la pneumologie, les cancers de la peau, de l’estomac ou encore de l’œsophage, tout en étant classé dans le top 10 pour 40 spécialités différentes. Une excellence à mettre notamment en regard avec sa situation unique au sein d’un campus hospitalier regroupant 11 hôpitaux, qui favorise les échanges tout en permettant de disposer d’une offre de soins extrêmement complète et de plateaux techniques de pointe partagés. Sans oublier sa proximité avec le parc Eurasanté et les instituts de recherche, qui assure un continuum entre recherche et innovation, ou encore les nombreux partenariats noués avec le monde industriel dans une optique de maturation des innovations et de transfert de technologies.
Pourriez-vous évoquer quelques réalisations phares de ces dernières années ?
Parmi les nombreux projets développés par les 16 pôles d’activité du CHU de Lille, plusieurs réalisations ont particulièrement marqué les années 2019 et 2020. À titre d’exemple, citons le projet Kidshearts, dont l’objectif est de permettre aux jeunes enfants des Hauts-de-France de bénéficier d’une filière complète de chirurgie cardiaque pédiatrique. Initié en 2017, ce projet est mené en partenariat avec les Cliniques Universitaires Saint-Luc de Bruxelles, et avec le soutien du dispositif européen INTERREG. Son démarrage a eu lieu en octobre 2020 : plusieurs jeunes enfants ont d’ores-et-déjà opérés et se portent bien ! Autre projet phare pour notre CHU : la construction d'un Institut Cœur Poumon (ICP), qui réunit en un même lieu l'ensemble des activités cardio-vasculaires et pulmonaires, tout en permettant d'optimiser et d'upgrader les plateaux techniques pour ces spécialités. L’ICP offre également un terrain plus favorable aux innovations, comme celles de la Heart Team dans le domaine de la cardiologie interventionnelle.
Quelles sont vos perspectives à court et moyen terme ?
Le CHU de Lille conçoit actuellement son futur schéma directeur immobilier et urbain, une démarche ambitieuse et structurante pour l’avenir du campus hospitalier. Elle vise à redéfinir le cadre de vie général de l’établissement et de l’inscrire dans un agencement plus moderne, pensé pour tenir compte de l’évolution des prises en charge et des modes de vie. Elle s’attachera également à améliorer l’insertion urbaine et l’ouverture du CHU sur son environnement, en intégrant une réflexion globale sur le développement durable, la mobilité et la fluidité des accès pour les usagers et les professionnels. Autre projet important, la création d’ONCOLille, institut de recherches interdisciplinaires en cancérologie et de dimension internationale. Associant notamment l’Université de Lille et le CHU de Lille, il a vocation à rassembler dans un même bâtiment des équipes de la recherche lilloise existantes, pour un effectif global de 250-300 personnes, afin de favoriser les collaborations scientifiques. Le bâtiment, en cours de construction, devrait sortir de terre à horizon 2022. Il s’agit d’un projet extrêmement enthousiasmant pour notre campus hospitalo-universitaire.
Frédéric Boiron : Le CHU de Lille fonde son principal atout sur une expertise médicale spécialisée dans de nombreux domaines. Dans cette édition 2020, il se positionne en première position dans plusieurs spécialités comme la pneumologie, les cancers de la peau, de l’estomac ou encore de l’œsophage, tout en étant classé dans le top 10 pour 40 spécialités différentes. Une excellence à mettre notamment en regard avec sa situation unique au sein d’un campus hospitalier regroupant 11 hôpitaux, qui favorise les échanges tout en permettant de disposer d’une offre de soins extrêmement complète et de plateaux techniques de pointe partagés. Sans oublier sa proximité avec le parc Eurasanté et les instituts de recherche, qui assure un continuum entre recherche et innovation, ou encore les nombreux partenariats noués avec le monde industriel dans une optique de maturation des innovations et de transfert de technologies.
Pourriez-vous évoquer quelques réalisations phares de ces dernières années ?
Parmi les nombreux projets développés par les 16 pôles d’activité du CHU de Lille, plusieurs réalisations ont particulièrement marqué les années 2019 et 2020. À titre d’exemple, citons le projet Kidshearts, dont l’objectif est de permettre aux jeunes enfants des Hauts-de-France de bénéficier d’une filière complète de chirurgie cardiaque pédiatrique. Initié en 2017, ce projet est mené en partenariat avec les Cliniques Universitaires Saint-Luc de Bruxelles, et avec le soutien du dispositif européen INTERREG. Son démarrage a eu lieu en octobre 2020 : plusieurs jeunes enfants ont d’ores-et-déjà opérés et se portent bien ! Autre projet phare pour notre CHU : la construction d'un Institut Cœur Poumon (ICP), qui réunit en un même lieu l'ensemble des activités cardio-vasculaires et pulmonaires, tout en permettant d'optimiser et d'upgrader les plateaux techniques pour ces spécialités. L’ICP offre également un terrain plus favorable aux innovations, comme celles de la Heart Team dans le domaine de la cardiologie interventionnelle.
Quelles sont vos perspectives à court et moyen terme ?
Le CHU de Lille conçoit actuellement son futur schéma directeur immobilier et urbain, une démarche ambitieuse et structurante pour l’avenir du campus hospitalier. Elle vise à redéfinir le cadre de vie général de l’établissement et de l’inscrire dans un agencement plus moderne, pensé pour tenir compte de l’évolution des prises en charge et des modes de vie. Elle s’attachera également à améliorer l’insertion urbaine et l’ouverture du CHU sur son environnement, en intégrant une réflexion globale sur le développement durable, la mobilité et la fluidité des accès pour les usagers et les professionnels. Autre projet important, la création d’ONCOLille, institut de recherches interdisciplinaires en cancérologie et de dimension internationale. Associant notamment l’Université de Lille et le CHU de Lille, il a vocation à rassembler dans un même bâtiment des équipes de la recherche lilloise existantes, pour un effectif global de 250-300 personnes, afin de favoriser les collaborations scientifiques. Le bâtiment, en cours de construction, devrait sortir de terre à horizon 2022. Il s’agit d’un projet extrêmement enthousiasmant pour notre campus hospitalo-universitaire.
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.
©DR
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