Yann Bubien, directeur général du CHU de Bordeaux. ©FredEncuentra_BarbotStudio
Comment expliquez-vous cette position sur la première marche du podium ?
Yann Bubien : Le CHU de Bordeaux dispose de tellement d’atouts ! Il s’inscrit par exemple dans un écosystème très favorable, avec une Université de rang mondial et un environnement urbain exceptionnel, qui participent grandement à son attractivité. Avec « seulement » 14 200 salariés, notre établissement est en outre un hôpital universitaire à taille humaine, donc maîtrisable pour non seulement donner corps à des projets structurants, mais aussi mettre en œuvre une gouvernance apaisée. Surtout, le CHU de Bordeaux se distingue par des équipes médico-soignantes hautement compétentes, dont la très grande qualité m’avait d’ailleurs frappé lors de ma prise de fonction il y a 16 mois. Sans oublier son engagement historique en faveur de la recherche et l’innovation, puisque le CHU se place aujourd’hui au 2èmerang national pour les projets de recherche clinique, et au 4èmepour les publications scientifiques. Tout cela favorise des dynamiques positives, et pérennes, en faveur de l’excellence hospitalo-universitaire.
L’innovation, que vous venez d’évoquer, représente justement un axe que vous ambitionnez d’accentuer encore. Pouvez-vous nous en parler ?
J’ai effectivement une appétence particulière pour l’innovation, qu’elle soit thérapeutique, technologique, organisationnelle ou managériale, pour soutenir le développement de nouvelles compétences et renforcer l’attractivité globale de notre établissement. Cette stratégie s’est récemment encore matérialisée par l’acquisition de deux nouveaux robots chirurgicaux, en urologie et en cardiologie, ce qui fait aujourd’hui du CHU de Bordeaux le centre hospitalier le mieux équipé de France, après l’AP-HP. En octobre dernier, j’ai également lancé le Cercle de l’innovation afin de faciliter le repérage des projets innovants portés par les acteurs de l’écosystème, mais aussi accompagner les initiatives de nos propres équipes. Ce Cercle, qui fait aujourd’hui l’objet d’un véritable engouement, permet de préfigurer le futur incubateur régional que nous souhaitons développer à l’hôpital Saint-André.
Qu’en est-il de l’innovation clinique et managériale ?
En 2020, nous avons créé une direction de la Qualité de Vie au Travail pour réfléchir, de manière transversale, sur l’amélioration des conditions de travail et du bien-être en général. Plusieurs chantiers ont déjà été lancés, sur les modes de déplacement, le logement, la garde d’enfants, etc. Nous avons également ouvert une maison de la méditation, qui a été très utile lors des vagues épidémiques. En termes d’innovation clinique, j’évoquerai notamment un important projet en cours sur l’immunothérapie à base de CAR T-cells pour traiter certains cancers du sang. Mais nous avons également d’autres projets plus « classiques » pour 2021, comme l’inauguration du nouvel Hôpital des Enfants à l’automne prochain, la reconstruction de l’EHPAD Lormont, l’acquisition d’un nouveau scanner spectral pour l’hôpital Pellegrin ou encore l’ouverture de salles monoplan vasculaires.
Yann Bubien : Le CHU de Bordeaux dispose de tellement d’atouts ! Il s’inscrit par exemple dans un écosystème très favorable, avec une Université de rang mondial et un environnement urbain exceptionnel, qui participent grandement à son attractivité. Avec « seulement » 14 200 salariés, notre établissement est en outre un hôpital universitaire à taille humaine, donc maîtrisable pour non seulement donner corps à des projets structurants, mais aussi mettre en œuvre une gouvernance apaisée. Surtout, le CHU de Bordeaux se distingue par des équipes médico-soignantes hautement compétentes, dont la très grande qualité m’avait d’ailleurs frappé lors de ma prise de fonction il y a 16 mois. Sans oublier son engagement historique en faveur de la recherche et l’innovation, puisque le CHU se place aujourd’hui au 2èmerang national pour les projets de recherche clinique, et au 4èmepour les publications scientifiques. Tout cela favorise des dynamiques positives, et pérennes, en faveur de l’excellence hospitalo-universitaire.
L’innovation, que vous venez d’évoquer, représente justement un axe que vous ambitionnez d’accentuer encore. Pouvez-vous nous en parler ?
J’ai effectivement une appétence particulière pour l’innovation, qu’elle soit thérapeutique, technologique, organisationnelle ou managériale, pour soutenir le développement de nouvelles compétences et renforcer l’attractivité globale de notre établissement. Cette stratégie s’est récemment encore matérialisée par l’acquisition de deux nouveaux robots chirurgicaux, en urologie et en cardiologie, ce qui fait aujourd’hui du CHU de Bordeaux le centre hospitalier le mieux équipé de France, après l’AP-HP. En octobre dernier, j’ai également lancé le Cercle de l’innovation afin de faciliter le repérage des projets innovants portés par les acteurs de l’écosystème, mais aussi accompagner les initiatives de nos propres équipes. Ce Cercle, qui fait aujourd’hui l’objet d’un véritable engouement, permet de préfigurer le futur incubateur régional que nous souhaitons développer à l’hôpital Saint-André.
Qu’en est-il de l’innovation clinique et managériale ?
En 2020, nous avons créé une direction de la Qualité de Vie au Travail pour réfléchir, de manière transversale, sur l’amélioration des conditions de travail et du bien-être en général. Plusieurs chantiers ont déjà été lancés, sur les modes de déplacement, le logement, la garde d’enfants, etc. Nous avons également ouvert une maison de la méditation, qui a été très utile lors des vagues épidémiques. En termes d’innovation clinique, j’évoquerai notamment un important projet en cours sur l’immunothérapie à base de CAR T-cells pour traiter certains cancers du sang. Mais nous avons également d’autres projets plus « classiques » pour 2021, comme l’inauguration du nouvel Hôpital des Enfants à l’automne prochain, la reconstruction de l’EHPAD Lormont, l’acquisition d’un nouveau scanner spectral pour l’hôpital Pellegrin ou encore l’ouverture de salles monoplan vasculaires.
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.
©FredEncuentra_BarbotStudio
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