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La FHP plaide pour une révolution culturelle en matière de qualité des soins et d’évaluation des établissements


Rédigé par Rédaction le Jeudi 15 Décembre 2016 à 08:57 | Lu 530 fois


La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) plaide en faveur d’une révolution culturelle afin que l’évaluation des établissements hospitaliers sur des critères de qualité et de sécurité des soins soit la pierre angulaire de toute politique sanitaire, en prenant notamment en compte la certification des cliniques et des hôpitaux délivrée par la Haute autorité de santé (HAS).



La FHP plaide pour une révolution culturelle en matière de qualité des soins et d’évaluation des établissements
« Il est grand temps d’impulser une vraie culture de la qualité et de l’évaluation dans le système de santé. La qualité et la sécurité des soins doivent devenir l’alpha et l’oméga de toute politique sanitaire », affirme Lamine Gharbi, président de la FHP, qui regroupe 1.000 cliniques et hôpitaux privés.
 
Le président de la FHP s’exprimait à l’occasion de la Semaine de la sécurité des patients et de la visite de la directrice générale de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), Anne-Marie Armanteras de Saxcé, mercredi à la Clinique Arago, et l’hôpital Saint-Joseph, à Paris.
 
La Clinique Arago est un établissement exemplaire en matière de sécurité des soins, avec une certification qualité optimale. La visite était notamment consacrée à la sécurité du parcours en chirurgie ambulatoire, avec notamment la visite d’un « bloc des erreurs ». 

La qualité des soins, un critère de financement complémentaire ?

Sur le territoire national, les premiers résultats de visite de certification (V2014) montrent que plus de 75% des cliniques et hôpitaux privés ont été certifiés avec une note A en visite initiale avec ou sans recommandation d’amélioration, ce qui constitue le plus haut niveau de certification.
 
La FHP demande d’une part que cette certification HAS soit réellement impactante. « Les établissements les plus déficients doivent être sanctionnés, les meilleurs récompensés. En l’occurrence, les établissements qui reçoivent la plus mauvaise note (E), indiquant qu’ils ne sont pas certifiés, doivent être impérativement fermés car cela signifie qu’ils sont dangereux pour les patients. Il est anormal, voire choquant, de constater qu’un établissement non certifié puisse encore accueillir des patients », souligne Lamine Gharbi.
La FHP demande, d’autre part, que la qualité et la sécurité des soins deviennent un critère de financement complémentaire des établissements les plus méritants en la matière.
 
« Nous demandons la généralisation du financement lié à la qualité qui représente aujourd’hui à peine 0,5% des ressources des établissements hospitaliers. Ce n’est qu’à cette condition, par la motivation et l’encouragement à s’améliorer, qu’on fera progresser la qualité et la sécurité des soins
pour tous », insiste le président de la FHP.

Une présentation encore trop segmentée

La HAS décerne aux établissements hospitaliers une notation de A à E indiquant les différents
niveaux de certification, suivant un certain nombre d’indicateurs de qualité et de sécurité des soins.
 
La FHP note à ce titre que le site grand public Scope Santé consacré à la certification HAS et mis à la disposition du grand public reste peu connu. S’il marque un progrès en matière d’information et de transparence, il gagnerait encore à être rendu plus lisible pour tout un chacun, notamment en permettant une visualisation globale direct du classement de chaque établissement, par exemple en regroupant tous ceux classés A, B, C, D ou E.
 
Aujourd’hui, la présentation est segmentée et rend difficile une comparaison simple et rapide des établissements entre eux. 






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