Dr Teboul, vous avez été amené, en tant que médecin urgentiste, à intervenir dans différentes situations sanitaires et avez récemment rejoint Visiomed. Comment résumeriez-vous en quelques mots le contexte actuel ?
Dr François Teboul : Nous assistons à une recrudescence réelle des processus infectieux depuis une dizaine d’années, avec notamment de nombreux cas de fièvres épidémiques et hémorragiques. Je suis convaincu que cette recrudescence n’est pas conjoncturelle, mais bien endémique à nos sociétés. La presse se focalise aujourd’hui sur le virus Ebola, mais avez-vous une idée de la rapidité de la propagation géographique du virus du chikungunya ? En 2005, ce virus, historiquement présent en Asie du Sud et en Afrique, a pour la première fois touché l’Île de la Réunion. En 2007, la maladie a fait son apparition en Europe, tandis que l’épidémie s’est s’accélérée dans les Antilles depuis 2013. À cette date, 47 cas de chikungunya ont été recensés en France métropolitaine, et l’Institut Pasteur indique qu’actuellement, « 18 départements rassemblent toutes les conditions propices à l’émergence du chikungunya ». Notons aussi la crainte de voir une multiplication des cas de dengue, une autre infection virale transmise par le même moustique Aedes albopictus. Ces faits génèrent une grande anxiété au sein de la population, que partagent les personnels hospitaliers.
Dr François Teboul : Nous assistons à une recrudescence réelle des processus infectieux depuis une dizaine d’années, avec notamment de nombreux cas de fièvres épidémiques et hémorragiques. Je suis convaincu que cette recrudescence n’est pas conjoncturelle, mais bien endémique à nos sociétés. La presse se focalise aujourd’hui sur le virus Ebola, mais avez-vous une idée de la rapidité de la propagation géographique du virus du chikungunya ? En 2005, ce virus, historiquement présent en Asie du Sud et en Afrique, a pour la première fois touché l’Île de la Réunion. En 2007, la maladie a fait son apparition en Europe, tandis que l’épidémie s’est s’accélérée dans les Antilles depuis 2013. À cette date, 47 cas de chikungunya ont été recensés en France métropolitaine, et l’Institut Pasteur indique qu’actuellement, « 18 départements rassemblent toutes les conditions propices à l’émergence du chikungunya ». Notons aussi la crainte de voir une multiplication des cas de dengue, une autre infection virale transmise par le même moustique Aedes albopictus. Ces faits génèrent une grande anxiété au sein de la population, que partagent les personnels hospitaliers.
Quelle part occupent, aujourd’hui, les différentes méthodes de prise de température?
Dr François Teboul : D’après nos estimations, la prise auriculaire (ou tympanique) est aujourd’hui la plus fréquemment utilisée dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, avec environ 65% des mesures réalisées. Suivie par la prise axillaire (20%), puis rectale (10%). Particulièrement fiable bien que relativement invasive pour le patient, cette dernière est privilégiée en réanimation, en pédiatrie, pour les urgences, ainsi que pour la prise en charge des grandes hypothermies. Elle peut aussi parfois être utilisée en 2ème lecture pour confirmer une température élevée. La prise buccale n’interviendrait pour sa part plus que dans environ 3% des cas. La thermométrie temporale n’est utilisée, à ce jour, que par 2% des établissements – alors que cette technologie de prise de température sans contact combine de nombreux avantages cliniques, notamment au vu des risques infectieux et de l’accessibilité du site de prise. Elle comporte par ailleurs des bénéfices économiques importants, dans un contexte marqué par des budgets hospitaliers en baisse.
Dr François Teboul : D’après nos estimations, la prise auriculaire (ou tympanique) est aujourd’hui la plus fréquemment utilisée dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, avec environ 65% des mesures réalisées. Suivie par la prise axillaire (20%), puis rectale (10%). Particulièrement fiable bien que relativement invasive pour le patient, cette dernière est privilégiée en réanimation, en pédiatrie, pour les urgences, ainsi que pour la prise en charge des grandes hypothermies. Elle peut aussi parfois être utilisée en 2ème lecture pour confirmer une température élevée. La prise buccale n’interviendrait pour sa part plus que dans environ 3% des cas. La thermométrie temporale n’est utilisée, à ce jour, que par 2% des établissements – alors que cette technologie de prise de température sans contact combine de nombreux avantages cliniques, notamment au vu des risques infectieux et de l’accessibilité du site de prise. Elle comporte par ailleurs des bénéfices économiques importants, dans un contexte marqué par des budgets hospitaliers en baisse.
Bernard Rubinstein, le Groupe PRISME a récemmentmené une étude qui a permis de comparer les avantages et inconvénients des différents modes de mesure en milieu hospitalier, y compris la prise temporale par technologie ThermoFlash®. Quelles ont été vos principales conclusions ?
Bernard Rubinstein : Nous avons en effet rencontré de nombreux utilisateurs et experts hospitaliers, ce qui a permis de comparer, dans un premier temps, les bénéfices des 5 principales méthodes de prise de température, en retenant les critères objectifs utilisés par les établissements de santé. Les nombreux atouts de la méthode temporale ont rapidement été mis en lumière :
Bernard Rubinstein : Nous avons en effet rencontré de nombreux utilisateurs et experts hospitaliers, ce qui a permis de comparer, dans un premier temps, les bénéfices des 5 principales méthodes de prise de température, en retenant les critères objectifs utilisés par les établissements de santé. Les nombreux atouts de la méthode temporale ont rapidement été mis en lumière :
Nous avons ensuite analysé les désavantages de chaque technologie. Très fiable, la prise rectale est par exemple perçue comme très intrusive par les patients. À l’inverse, les méthodes de prise axillaire ou buccale sont peu invasives, mais leur fiabilité est fonction d’une multitude de paramètres. La prise auriculaire peut quant à elle aboutir à une température sous-estimée, si la sonde n’est pas correctement positionnée à proximité immédiate de la membrane tympanique. Une étude menée en 2005 par le CHRU de Lille*, a d’ailleurs montré qu’un mauvais placement ou des variations anatomiques inhérentes au patient, peuvent causer des écarts importants de relevé, ainsi que le démontre le schéma suivant :
Autant de paramètres qui peuvent être synthétisés dans un tableau recensant les inconvénients comparatifs de chaque méthode :
Les entretiens menés par le Groupe PRISME ont également mis en lumière le bénéfice médico-économique de la technologie ThermoFlash®.
Bernard Rubinstein : En effet, grâce à son implantation dans plus de 200 établissements de santé, le Groupe PRISME a pu chiffrer les économies directes réalisées grâce à la technologie ThermoFlash®. Ainsi, si toutes les solutions alternatives nécessitent l’utilisation d’embouts ou de couvres-sondes, nous avons plus particulièrement retenu en comparaison le thermomètre tympanique, qui représente
En passant au ThermoFlash®, un service utilisant des thermomètres auriculaires économisera entre 27% et 47% du Coût Total de Possession des thermomètres
aujourd’hui la solution la plus fréquemment utilisée en milieu sanitaire. Reprenons ici l’exemple cité par Thierry Dedenys, ingénieur biomédical au CH Simone Veil, et généralisons le calcul pour un parc de 80 thermomètres tympaniques. Utilisés durant 3 ans, le coût des consommables varie, selon nos estimations, entre 42 300€ (4 000 embouts/unité/an) et 63 400€ (6 000 embouts/unité/an). Des chiffres qui représentent entre 75% et 82% du coût combiné du thermomètre et des embouts ! La technologie ThermoFlash® est certes plus onéreuse à l’achat, mais cet investissement initial est rapidement amorti par les économies réalisées en matière de consommables. Ainsi, au-delà des critères de fiabilité et caractère invasif, il convient de prendre en compte le Coût Total de Possession du ThermoFlash® Pro LX261E Evolution pour avoir une vue globale par rapport aux technologies alternatives.
Les résultats sont résumés dans la matrice ci-dessous.
Bernard Rubinstein : En effet, grâce à son implantation dans plus de 200 établissements de santé, le Groupe PRISME a pu chiffrer les économies directes réalisées grâce à la technologie ThermoFlash®. Ainsi, si toutes les solutions alternatives nécessitent l’utilisation d’embouts ou de couvres-sondes, nous avons plus particulièrement retenu en comparaison le thermomètre tympanique, qui représente
En passant au ThermoFlash®, un service utilisant des thermomètres auriculaires économisera entre 27% et 47% du Coût Total de Possession des thermomètres
aujourd’hui la solution la plus fréquemment utilisée en milieu sanitaire. Reprenons ici l’exemple cité par Thierry Dedenys, ingénieur biomédical au CH Simone Veil, et généralisons le calcul pour un parc de 80 thermomètres tympaniques. Utilisés durant 3 ans, le coût des consommables varie, selon nos estimations, entre 42 300€ (4 000 embouts/unité/an) et 63 400€ (6 000 embouts/unité/an). Des chiffres qui représentent entre 75% et 82% du coût combiné du thermomètre et des embouts ! La technologie ThermoFlash® est certes plus onéreuse à l’achat, mais cet investissement initial est rapidement amorti par les économies réalisées en matière de consommables. Ainsi, au-delà des critères de fiabilité et caractère invasif, il convient de prendre en compte le Coût Total de Possession du ThermoFlash® Pro LX261E Evolution pour avoir une vue globale par rapport aux technologies alternatives.
Les résultats sont résumés dans la matrice ci-dessous.
Une démonstration éloquente, qui a donc poussé le groupe PRISME à ajouter le ThermoFlash® Pro LX261E Evolution à son offre de solutions de traçabilité, de mobilité et de suivi de données en milieu hospitalier.
Bernard Rubinstein : Notre engagement au plus près des acteurs sanitaires nous pousse en effet à être à la recherche perpétuelle d’innovations technologiques contribuant à la qualité, la sécurité et l’efficience des soins. Or un service utilisant des thermomètres électroniques digitaux en mesure rectale a tout à gagner, en terme de confort du patient. Un service utilisant des thermomètres auriculaires économisera pour sa part entre 27% et 47% du Coût Total de Possession des thermomètres (CTP)en passant au ThermoFlash®, tout en améliorant potentiellement la fiabilité des mesures. Enfin, le passage d’une prise axillaire ou buccale à une prise temporale permettra des gains parfois significatifs en ce qui concerne la fiabilité des mesures. Des atouts qui ont également un impact macro-économique au niveau national : une évolution large du marché de la thermométrie vers la mesure temporale avec la technologie ThermoFlash® permettrait d’économiser entre 7 et 16 millions d’€/an, principalement sur le poste des consommables. Et ceci sans douleur ou compromis quelconque ! Autant d’arguments qui ont poussé le Groupe PRISME à devenir le distributeur, pour l’ensemble des établissements de santé et les administrations publiques, du ThermoFlash® Pro LX261E Evolution, qui se substitue à la précédente version professionnelle, en proposant un certain nombre d’évolutions logicielles, dont un système d’auto-calibration des températures en continu. Compte-tenu de l’ampleur de la demande, l’UGAP a d’ailleurs choisi, en partenariat avec Visiomed et le Groupe PRISME, de mettre en œuvre les moyens logistiques lui permettant d’assurer actuellement une disponibilité sous 7 jours ouvrés.
*http://www.jlar.com/enseignement/monitorage%20temperature.pdf
Bernard Rubinstein : Notre engagement au plus près des acteurs sanitaires nous pousse en effet à être à la recherche perpétuelle d’innovations technologiques contribuant à la qualité, la sécurité et l’efficience des soins. Or un service utilisant des thermomètres électroniques digitaux en mesure rectale a tout à gagner, en terme de confort du patient. Un service utilisant des thermomètres auriculaires économisera pour sa part entre 27% et 47% du Coût Total de Possession des thermomètres (CTP)en passant au ThermoFlash®, tout en améliorant potentiellement la fiabilité des mesures. Enfin, le passage d’une prise axillaire ou buccale à une prise temporale permettra des gains parfois significatifs en ce qui concerne la fiabilité des mesures. Des atouts qui ont également un impact macro-économique au niveau national : une évolution large du marché de la thermométrie vers la mesure temporale avec la technologie ThermoFlash® permettrait d’économiser entre 7 et 16 millions d’€/an, principalement sur le poste des consommables. Et ceci sans douleur ou compromis quelconque ! Autant d’arguments qui ont poussé le Groupe PRISME à devenir le distributeur, pour l’ensemble des établissements de santé et les administrations publiques, du ThermoFlash® Pro LX261E Evolution, qui se substitue à la précédente version professionnelle, en proposant un certain nombre d’évolutions logicielles, dont un système d’auto-calibration des températures en continu. Compte-tenu de l’ampleur de la demande, l’UGAP a d’ailleurs choisi, en partenariat avec Visiomed et le Groupe PRISME, de mettre en œuvre les moyens logistiques lui permettant d’assurer actuellement une disponibilité sous 7 jours ouvrés.
*http://www.jlar.com/enseignement/monitorage%20temperature.pdf
Pour télécharger l'intégralité du reportage (Hospitalia n°27) :