Jean-Michel Gayraud, directeur général de l'Institut Mutualiste Montsouris. ©DR
Cela fait plusieurs années que l’Institut Mutualiste Montsouris se classe dans les trois premiers ESPIC dans le tableau d’honneur du Point. Comment l’expliquez-vous ?
Jean-Michel Gayraud : Le classement de l’IMM est à mettre en rapport avec sa propre histoire : né en 1999 ans de la fusion de l’Hôpital international de l’Université de Paris (HIUP) et du Centre Médico-Chirurgical (CMC) de la Porte de Choisy, l’IMM a développé un projet médical centré sur la prise en charge des patients lourds et des séjours complexes. Cette spécificité, qui se traduit par une proportion de lits de soins critiques très supérieure à la moyenne, a permis, depuis la création de l’établissement, le développement d’un réel savoir-faire dans le domaine des soins lourds. À cela s’ajoute la large place laissée à l’innovation qu’elle soit médicale, chirurgicale ou liée aux parcours de soins. Autant d’éléments qui ont permis de faire de l’IMM un établissement de référence, dont le rayonnement va au-delà de notre territoire de santé.
Un territoire dans lequel l’IMM est fortement ancré…
En effet, en complément des réseaux entretenus par nos propres équipes médicales et soignantes, nous avons noué de nombreux partenariats institutionnels avec des acteurs sanitaires de la région – établissements hospitaliers publics ou privés, centres de santé… – et au-delà. Nos patients bénéficient, par exemple, de parcours de soins coordonnés pour la prise en charge des cancers pulmonaires, mis en œuvre avec l’Institut Curie – avec lequel nous collaborons étroitement dans le cadre d’un Groupement de Coopération Sanitaire dans de nombreux domaines. Nous sommes convaincus que ces coopérations renforcent toutes les parties prenantes, c’est pourquoi nous les multiplions.
Quels sont vos projets pour l’année 2021 ?
Au vu de la situation sanitaire, il est encore difficile de se projeter réellement sur 2021. Néanmoins, nous espérons pouvoir retrouver rapidement la forte dynamique de croissance que l’IMM connaissait avant la pandémie (5 à 6 % de croissance annuelle). Durant l’été 2020, plusieurs travaux importants ont été finalisés au sein de notre établissement, ce qui nous a notamment permis d’augmenter nos capacités opératoires et nos capacités d’hospitalisation. Nous attendons aujourd’hui la fin de la crise sanitaire pour pouvoir développer et pérenniser de nouvelles prises en charge.
Comment s’explique à votre sens cette dynamique de croissance que vous venez d’évoquer ?
Elle est commune à la majorité des ESPIC, dont les systèmes de gouvernance plus simples autorisent une meilleure capacité d’adaptation et une plus grande réactivité. À l’instar de l’IMM, les ESPIC s’appuient également sur des conseils d’administration plus proches du terrain et plus réactifs, et cette proximité est à mon sens particulièrement efficace pour insuffler des dynamiques collectives et donner ainsi rapidement corps à des projets d’envergure.
Jean-Michel Gayraud : Le classement de l’IMM est à mettre en rapport avec sa propre histoire : né en 1999 ans de la fusion de l’Hôpital international de l’Université de Paris (HIUP) et du Centre Médico-Chirurgical (CMC) de la Porte de Choisy, l’IMM a développé un projet médical centré sur la prise en charge des patients lourds et des séjours complexes. Cette spécificité, qui se traduit par une proportion de lits de soins critiques très supérieure à la moyenne, a permis, depuis la création de l’établissement, le développement d’un réel savoir-faire dans le domaine des soins lourds. À cela s’ajoute la large place laissée à l’innovation qu’elle soit médicale, chirurgicale ou liée aux parcours de soins. Autant d’éléments qui ont permis de faire de l’IMM un établissement de référence, dont le rayonnement va au-delà de notre territoire de santé.
Un territoire dans lequel l’IMM est fortement ancré…
En effet, en complément des réseaux entretenus par nos propres équipes médicales et soignantes, nous avons noué de nombreux partenariats institutionnels avec des acteurs sanitaires de la région – établissements hospitaliers publics ou privés, centres de santé… – et au-delà. Nos patients bénéficient, par exemple, de parcours de soins coordonnés pour la prise en charge des cancers pulmonaires, mis en œuvre avec l’Institut Curie – avec lequel nous collaborons étroitement dans le cadre d’un Groupement de Coopération Sanitaire dans de nombreux domaines. Nous sommes convaincus que ces coopérations renforcent toutes les parties prenantes, c’est pourquoi nous les multiplions.
Quels sont vos projets pour l’année 2021 ?
Au vu de la situation sanitaire, il est encore difficile de se projeter réellement sur 2021. Néanmoins, nous espérons pouvoir retrouver rapidement la forte dynamique de croissance que l’IMM connaissait avant la pandémie (5 à 6 % de croissance annuelle). Durant l’été 2020, plusieurs travaux importants ont été finalisés au sein de notre établissement, ce qui nous a notamment permis d’augmenter nos capacités opératoires et nos capacités d’hospitalisation. Nous attendons aujourd’hui la fin de la crise sanitaire pour pouvoir développer et pérenniser de nouvelles prises en charge.
Comment s’explique à votre sens cette dynamique de croissance que vous venez d’évoquer ?
Elle est commune à la majorité des ESPIC, dont les systèmes de gouvernance plus simples autorisent une meilleure capacité d’adaptation et une plus grande réactivité. À l’instar de l’IMM, les ESPIC s’appuient également sur des conseils d’administration plus proches du terrain et plus réactifs, et cette proximité est à mon sens particulièrement efficace pour insuffler des dynamiques collectives et donner ainsi rapidement corps à des projets d’envergure.
Article publié dans le numéro de février d'Hospitalia à consulter ici.