Cette filiale du groupe General Electric, notamment spécialisée dans l’imagerie médicale, dévoilait en effet 5 nouvelles solutions permettant d’améliorer l’expérience du patient :
- Silent Scan, une IRM silencieuse qui répond à l’un des désagréments majeurs pour le patient lors d’un examen IRM : le bruit assourdissant,
- DoseWatch 1.3, une version plus intuitive de l’outil de suivi d’exposition à la dose, intégrée aux systèmes d’information de santé,
- SenoClaire, un approche 3D de la tomosynthèse avec une dose réduite de moitié et une seule compression,
- Cloud PACS, ou l’archivage des images médicales en mode Cloud, au cœur de nombreux projets régionaux après le succès du Réseau Sans Film en Île-de-France,
- des kits d’injection « prêts à l’emploi » de produits de contraste pour l’examen scanner, disponibles en pharmacie depuis le mois de septembre.
Silent Scan et DoseWatch 1.3 ont plus particulièrement retenu l’attention d’Hospitalia. Revue de détails.
- Silent Scan, une IRM silencieuse qui répond à l’un des désagréments majeurs pour le patient lors d’un examen IRM : le bruit assourdissant,
- DoseWatch 1.3, une version plus intuitive de l’outil de suivi d’exposition à la dose, intégrée aux systèmes d’information de santé,
- SenoClaire, un approche 3D de la tomosynthèse avec une dose réduite de moitié et une seule compression,
- Cloud PACS, ou l’archivage des images médicales en mode Cloud, au cœur de nombreux projets régionaux après le succès du Réseau Sans Film en Île-de-France,
- des kits d’injection « prêts à l’emploi » de produits de contraste pour l’examen scanner, disponibles en pharmacie depuis le mois de septembre.
Silent Scan et DoseWatch 1.3 ont plus particulièrement retenu l’attention d’Hospitalia. Revue de détails.
Silent Scan, ou le bien-être du patient au cœur de l’acte médical
Ce n’est un secret pour personne : l’un des inconvénients majeurs de la technologie IRM réside dans son niveau sonore élevé, pouvant atteindre 110 décibels (dBA), soit « l’équivalent du volume sonore d’un marteau piqueur », explique Gilles Aucoin, directeur Marketing Europe. « Un effet secondaire longtemps perçu comme inhérent à la technologie, que les constructeurs limitaient jusque-là en isolant les composants et en étouffant les sons générés, plutôt que de traiter les bruits à la source ». Un changement de paradigme au cœur de l’approche de GE Healthcare, qui a réussi à éliminer le bruit – et par conséquent les vibrations, second inconvénient majeur des IRM conventionnelles - grâce à l’utilisation combinée d’une nouvelle technique avancée de codage des séquences d’acquisition, dite Silenz et intégrée à ses IRM 70cm « Wide Bore » pour la tête et le cou.
« Avec un niveau sonore de 77 dBA, Silent Scan s’inscrit dans la continuité de l’engagement « Humanizing IRM », initié il y a de cela 2 ans, poursuit Gilles Aucoin. Il s’agit, concrètement, d’améliorer le confort et le bien-être des patients afin d’étendre l’utilisation de la technologie IRM à tous types de malades, y compris ceux pour qui cette modalité était plus difficilement accessible – notamment les enfants, qu’il fallait sédater et même quelques fois anesthésier ».
Outre cette dimension sécuritaire, la technologie Silent Scan a par ailleurs un intérêt diagnostic : « la réduction du stress chez les patients améliore en effet la réussite des images acquises, accélérant ainsi la réalisation de ces examens », ajoute-t-il.
Ayant obtenu le marquage CE depuis août 2013, cette innovation signée GE Healthcare est commercialisée depuis l’automne, avec une mise en production généralisée dès décembre. Actuellement en phase finale d’évaluation clinique, elle a été expérimentée dans 22 sites, dont 12 en Europe et 4 en France (le GIE IRM de Creil, le Centre Cardiologique du Nord à Saint Denis, l’Hôpital Saint-Joseph de Paris et le CHU Pellegrin de Bordeaux).
« Avec un niveau sonore de 77 dBA, Silent Scan s’inscrit dans la continuité de l’engagement « Humanizing IRM », initié il y a de cela 2 ans, poursuit Gilles Aucoin. Il s’agit, concrètement, d’améliorer le confort et le bien-être des patients afin d’étendre l’utilisation de la technologie IRM à tous types de malades, y compris ceux pour qui cette modalité était plus difficilement accessible – notamment les enfants, qu’il fallait sédater et même quelques fois anesthésier ».
Outre cette dimension sécuritaire, la technologie Silent Scan a par ailleurs un intérêt diagnostic : « la réduction du stress chez les patients améliore en effet la réussite des images acquises, accélérant ainsi la réalisation de ces examens », ajoute-t-il.
Ayant obtenu le marquage CE depuis août 2013, cette innovation signée GE Healthcare est commercialisée depuis l’automne, avec une mise en production généralisée dès décembre. Actuellement en phase finale d’évaluation clinique, elle a été expérimentée dans 22 sites, dont 12 en Europe et 4 en France (le GIE IRM de Creil, le Centre Cardiologique du Nord à Saint Denis, l’Hôpital Saint-Joseph de Paris et le CHU Pellegrin de Bordeaux).
DoseWatch 1.3, pour un suivi automatisé de la dosimétrie
Acquis en 2011 par GE Healthcare, le logiciel français Serphydose, rebaptisé DoseWatch, figure parmi les premières solutions au monde pour le suivi et l’optimisation de l’exposition des patients aux rayonnements ionisants. Après 2 premières versions plus particulièrement destinées aux métiers techniques et équipant quelques 200 sites à l’échelle internationale, la version 1.3 permet « d’organiser et de présenter les données dosimétriques dans une interface plus accessible, plus lisible et structurée autour du workflow d’un examen », explique Jérémy Taghon, Responsable DoseWatch France. Ce DACS (Dose Archiving and Communication System) permet en outre une intégration simplifiée aux systèmes d’informations de santé (SIH, PACS, RIS, etc.), ainsi qu’un suivi automatique multi-modalité et multi-constructeurs. « Une solution intelligente qui collecte, surveille et exploite automatiquement les données dosimétriques, afin de permettre aux professionnels de l’imagerie médicale de s’inscrire dans une démarche qualité », ajoute-t-il.
Concrètement, DoseWatch 1.3 génère des alertes automatiques dès qu’une dose supérieure aux pratiques usuelles est détectée. Le professionnel peut dès lors visualiser la situation de cette dose par rapport aux doses médianes, consulter les paramètres d’acquisition des images et estimer l’adéquation de la dose utilisée par rapport à la corpulence du patient. Des données ensuite réinjectées dans le Dossier Patient, pour un suivi au fil de l’eau de son historique dosimétrique – et, à terme, de son parcours dose, GE Healthcare étant actuellement impliqué dans « la mise en place de DACS régionaux », glisse Jérémy Taghon.
Dévoilée en avant-première lors des JFR 2013, la solution DoseWatch 1.3 sera commercialisée dès la fin de l’année.
Concrètement, DoseWatch 1.3 génère des alertes automatiques dès qu’une dose supérieure aux pratiques usuelles est détectée. Le professionnel peut dès lors visualiser la situation de cette dose par rapport aux doses médianes, consulter les paramètres d’acquisition des images et estimer l’adéquation de la dose utilisée par rapport à la corpulence du patient. Des données ensuite réinjectées dans le Dossier Patient, pour un suivi au fil de l’eau de son historique dosimétrique – et, à terme, de son parcours dose, GE Healthcare étant actuellement impliqué dans « la mise en place de DACS régionaux », glisse Jérémy Taghon.
Dévoilée en avant-première lors des JFR 2013, la solution DoseWatch 1.3 sera commercialisée dès la fin de l’année.
Les JFR 2013, une édition réussie pour GE Healthcare
Président de GE Healthcare France, le Professeur Robert Sigal nous a livré ses impressions alors que les 61èmes Journées Françaises de Radiologie touchaient à leur fin :
« Le bilan des JFR 2013 est globalement positif à notre sens. Deux technologies ont plus particulièrement conquis les visiteurs : la solution SenoClaire d’une part, une approche 3D de la mammographie par tomosynthèse, développée par GE Healthcare France et qui répond, entre autres, aux problématiques relatives aux flux de travail (acquisition des images 2D et 3D en une seule compression), à la qualité du diagnostic (notamment pour les micro-calcifications), et à la maîtrise des rayonnements ionisants – la dose délivrée par la mammographie par tomosynthèse étant équivalente à celle délivrée par une mammographie standard. Et l’innovation Silent Scan d’autre part, qui permet de fortement réduire le niveau acoustique à toutes les étapes de réalisation de l’examen. Les visiteurs ont en outre souligné la grande attention que nous avons portée, cette année, à la convivialité et aux échanges interprofessionnels, avec un stand centré sur les clients plutôt que sur les machines. Le symposium organisé par GE Healthcare autour de la mammographie par tomosynthèse a eu un grand succès auprès des congressistes et visiteurs. Les débats, modérés par le Dr Corinne Balleyguier (Institut Gustave-Roussy) et qui ont notamment vu l’intervention du Dr Laurent Lévy (Institut de Radiologie de Paris) et du Pr Bruno Boyer (Institut Gustave-Roussy), ont fait salle comble ! »
« Le bilan des JFR 2013 est globalement positif à notre sens. Deux technologies ont plus particulièrement conquis les visiteurs : la solution SenoClaire d’une part, une approche 3D de la mammographie par tomosynthèse, développée par GE Healthcare France et qui répond, entre autres, aux problématiques relatives aux flux de travail (acquisition des images 2D et 3D en une seule compression), à la qualité du diagnostic (notamment pour les micro-calcifications), et à la maîtrise des rayonnements ionisants – la dose délivrée par la mammographie par tomosynthèse étant équivalente à celle délivrée par une mammographie standard. Et l’innovation Silent Scan d’autre part, qui permet de fortement réduire le niveau acoustique à toutes les étapes de réalisation de l’examen. Les visiteurs ont en outre souligné la grande attention que nous avons portée, cette année, à la convivialité et aux échanges interprofessionnels, avec un stand centré sur les clients plutôt que sur les machines. Le symposium organisé par GE Healthcare autour de la mammographie par tomosynthèse a eu un grand succès auprès des congressistes et visiteurs. Les débats, modérés par le Dr Corinne Balleyguier (Institut Gustave-Roussy) et qui ont notamment vu l’intervention du Dr Laurent Lévy (Institut de Radiologie de Paris) et du Pr Bruno Boyer (Institut Gustave-Roussy), ont fait salle comble ! »
L’innovation, un engagement au cœur de la stratégie de GE Healthcare
Interrogé sur la situation de l’imagerie médicale en France, le Pr Robert Sigal souligne les grandes difficultés auxquelles est aujourd’hui confrontée la profession – « contraintes budgétaires, déficit de l’Assurance Maladie, remboursements des examens en baisse, … ». Un contexte qui inquiète, à son sens, autant les radiologues du secteur public que les professionnels libéraux.
« Notre rôle, en tant que constructeur, est d’entendre ces inquiétudes et de trouver, ensemble, des solutions afin de pérenniser l’exercice professionnel en imagerie médicale, estime-t-il. D’autant que l’Objectif National des Dépenses de l’Assurance Maladie (ONDAM) a été fixé, cette année, à 2,4%, un taux historiquement bas bien qu’il demeure positif, contrairement à d’autres pays. Il faudrait néanmoins trouver au moins 3 milliards d’euros d’économies pour maintenir notre système de santé national, un chiffre qui, malheureusement, ne favorise pas la croissance. Cette édition des JFR s’est faite l’écho du contexte général d’austérité, même si les congressistes et visiteurs ont montré un intérêt certain pour les innovations dévoilées. En effet, même si les investissements sont en baisse, l’innovation industrielle doit se poursuivre. Une démarche dans laquelle GE Healthcare est de longue date engagé. Ainsi nous avions dévoilé, il y a un an, un nouveau concept de salle d’opération hybride, qui permet autant de réaliser des procédures minimalement invasives sous contrôle de l’imagerie médicale que des actes de chirurgie traditionnelle. Une structure pluridisciplinaire, qui s’adresse aussi bien aux chirurgiens cardiaques pour le remplacement des valves aortiques qu’aux chirurgiens vasculaires pour le traitement de l’anévrisme de l’aorte abdominale, sans oublier les radiologues interventionnels pour, notamment, la prise en charge des cancers. Le CHRU de Lille, et plus particulièrement le service du Pr Stéphan Haulon, ont été les premiers à en bénéficier à l’échelle mondiale en septembre 2012, et ils sont unanimes : cette innovation permet non seulement d’améliorer le service offert aux patients, mais également de soutenir le développement de la chirurgie ambulatoire tout en constituant un véritable facteur d’attractivité pour les jeunes médecins. Elle devrait prochainement être déployée au sein du service du Pr Jean-Michel Bartoli, à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HP) ».