En effet, une bonne hygiène des mains, surtout chez les professionnels de santé, participe pleinement de cet objectif. 80% des micro-organismes se transmettent par les mains, ce qui amène l’OMS à estimer que 40% des infections associées aux soins sont manuportées.
C’est pourquoi la stratégie nationale de santé 2018-22, avalisée par le gouvernement fin 2017, fixe notamment un cadre « d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins, en y associant les usagers ». Cette priorité s’intègre également à la stratégie nationale de transformation du système de santé – dont les pilotes du chantier 1 produiront des recommandations dans les prochaines semaines – ainsi qu’au programme national de prévention des infections associées aux soins (PROPIAS).
C’est pourquoi la stratégie nationale de santé 2018-22, avalisée par le gouvernement fin 2017, fixe notamment un cadre « d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins, en y associant les usagers ». Cette priorité s’intègre également à la stratégie nationale de transformation du système de santé – dont les pilotes du chantier 1 produiront des recommandations dans les prochaines semaines – ainsi qu’au programme national de prévention des infections associées aux soins (PROPIAS).
Conforter auprès de tous la friction des mains par l’intermédiaire de solutions hydro-alcooliques
Les patients et les résidents doivent être davantage associés à la qualité et à la sécurité de leur prise en charge. Cette exigence doit sortir « hors les murs » des établissements de santé dans la mesure où les soins dispensés au domicile seront de plus en plus fréquents. Dans cette optique, une charte d’engagement a été mise à disposition des professionnels de santé de ville en 2017 par le ministère pour une prévention accrue du risque infectieux dans ce secteur.
La journée du 5 mai 2018 – qui célèbre aussi le bicentenaire d’Ignace Semmelweiss, précurseur en matière d’hygiène des mains – rend plus que jamais nécessaire de conforter auprès de tous, soignés comme soignants, la friction des mains par l’intermédiaire de solutions hydro-alcooliques : ce geste simple réduit considérablement la transmission manuportée. Mais aussi, de rappeler aux professionnels les temps opportuns pour ce faire : selon l’OMS, avant le contact patient – avant le geste aseptique – après le risque d’exposition à un liquide biologique – après le contact patient – après le contact avec l’environnement du patient.
Prochain temps fort impulsé par le ministère dans ce domaine : la semaine de sécurité des patients, qui se tiendra du 26 au 30 novembre et constituera une nouvelle étape de sensibilisation.
La journée du 5 mai 2018 – qui célèbre aussi le bicentenaire d’Ignace Semmelweiss, précurseur en matière d’hygiène des mains – rend plus que jamais nécessaire de conforter auprès de tous, soignés comme soignants, la friction des mains par l’intermédiaire de solutions hydro-alcooliques : ce geste simple réduit considérablement la transmission manuportée. Mais aussi, de rappeler aux professionnels les temps opportuns pour ce faire : selon l’OMS, avant le contact patient – avant le geste aseptique – après le risque d’exposition à un liquide biologique – après le contact patient – après le contact avec l’environnement du patient.
Prochain temps fort impulsé par le ministère dans ce domaine : la semaine de sécurité des patients, qui se tiendra du 26 au 30 novembre et constituera une nouvelle étape de sensibilisation.