L’estimation fait apparaître un déficit global de 247 millions d’euros en tenant compte des recettes provenant notamment des cessions immobilières, soit 0,35 % des dépenses globales des hôpitaux publics, et de 400 millions hors cessions d’actifs.
En réalité malgré l’activité soutenue, les hôpitaux public ont maitrisé leur budget : l’écart entre l‘évolution naturelle des dépenses (3,6%) et les recettes (ONDAM) réellement perçues (1,7%) démontre une performance budgétaire mais aussi une performance économique (productivité) remarquables. Le gain est estimé en effet à près de 1 milliard d’euros ! Soit autant d’économie pour la solidarité nationale.
En réalité malgré l’activité soutenue, les hôpitaux public ont maitrisé leur budget : l’écart entre l‘évolution naturelle des dépenses (3,6%) et les recettes (ONDAM) réellement perçues (1,7%) démontre une performance budgétaire mais aussi une performance économique (productivité) remarquables. Le gain est estimé en effet à près de 1 milliard d’euros ! Soit autant d’économie pour la solidarité nationale.
Une politique qui privilégie le court terme
La FHF salue la performance des professionnels, mais cette politique a une limite. Elle privilégie le court terme au long terme ! Les hôpitaux publics ont vu leur capacité nette d’autofinancement chuter globalement de 5,9% et les CHU de 10,7%. En outre les emprunts ont diminué de 26% et l’investissement réel des établissements a baissé de 14%.
La FHF rappelle que les Pouvoirs Publics ont mis sciemment les hôpitaux en déficit en 2014. En effet, si les crédits de l’ONDAM votés par le Parlement, sur proposition du Gouvernement, avaient été entièrement distribués, les hôpitaux auraient atteint l’équilibre.
La FHF rappelle que les Pouvoirs Publics ont mis sciemment les hôpitaux en déficit en 2014. En effet, si les crédits de l’ONDAM votés par le Parlement, sur proposition du Gouvernement, avaient été entièrement distribués, les hôpitaux auraient atteint l’équilibre.