« Au service des publics vulnérables sur le territoire de l’ex-Poitou-Charentes ». Tel est le crédo du projet Générations Santé Numérique (GSN), tiers lieu d’expérimentation (TLE) opérant depuis plusieurs mois dans les différents établissements des départements de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres et de la Vienne. De La Rochelle à Châtellerault, en passant par Niort, Poitiers, ou Angoulême, les entreprises et professionnels de la santé peuvent donc s’adresser au GSN pour être accompagnés dans leur projet dans le domaine de la santé numérique.
« Le tiers lieu a pour ambition d’améliorer la santé des populations les plus fragiles, avec une attention particulière mais non exclusive aux secteurs de la pédiatrie, de la gériatrie, et du handicap », explique Manuel Roulaud, coordonnateur général de l’équipe de recherche Prismatics et chargé de mission du TLE GSN, adossé à la direction de la recherche et de l’innovation du CHU de Poitiers. Le but ? « Favoriser les innovations en santé numérique en proposant des terrains d’expérimentation aux start-ups et entreprises ; et appuyer le passage à l’échelle des projets portés par les professionnels de santé », complète-t-il. Le TLE GSN prévoit donc, pour les professionnels et chercheurs du territoire, un accompagnement dans le développement et la valorisation de leurs innovations. Les start-ups et entreprises bénéficient, quant à elles, d’un accès facilité à des terrains d’expérimentation pour éprouver leurs solutions.
« Le tiers lieu a pour ambition d’améliorer la santé des populations les plus fragiles, avec une attention particulière mais non exclusive aux secteurs de la pédiatrie, de la gériatrie, et du handicap », explique Manuel Roulaud, coordonnateur général de l’équipe de recherche Prismatics et chargé de mission du TLE GSN, adossé à la direction de la recherche et de l’innovation du CHU de Poitiers. Le but ? « Favoriser les innovations en santé numérique en proposant des terrains d’expérimentation aux start-ups et entreprises ; et appuyer le passage à l’échelle des projets portés par les professionnels de santé », complète-t-il. Le TLE GSN prévoit donc, pour les professionnels et chercheurs du territoire, un accompagnement dans le développement et la valorisation de leurs innovations. Les start-ups et entreprises bénéficient, quant à elles, d’un accès facilité à des terrains d’expérimentation pour éprouver leurs solutions.
Un projet lauréat de l’appel « Tiers lieu d’expérimentation »
« Notre objectif est bel et bien d’accompagner et de favoriser l’innovation technologique, au service des publics vulnérables sur le territoire de l’ex-Poitou-Charentes », résume Manuel Roulaud. Sept structures se sont ainsi unies, autour du consortium GSN, pour développer et porter ce projet : le CHU de Poitiers, le CH de La Rochelle, l’Université de Poitiers, l’association Melioris et les Technopoles du Grand Poitiers (Neoloji), de La Rochelle (La Rochelle Technopôle) et du Niortais (Altæ).
Lauréat de la vague 2 de l’appel à projets « Tiers lieu d’expérimentation », lancé par les pouvoirs publics dans le cadre du plan France 2030, Générations Santé Numérique possède trois niveaux d’instances : un comité stratégique qui regroupe des représentants du consortium et définit les grandes orientations de GSN, un comité scientifique qui évalue l’intérêt scientifique des projets soumis au tiers lieu, et un comité de pilotage qui, tel un guichet unique, centralise les demandes et, le cas échéant, soumet les projets au comité scientifique. Si ces trois instances sont au cœur du fonctionnement du consortium, leurs missions sont complétées chaque jour par le travail des membres de l’équipe opérationnelle du GSN. Deux chargés de mission, deux juristes, deux ingénieurs-développeurs applications et réseau, un expert délégué en protection des données de santé et prochainement un qualiticien réglementaire, composent ainsi cette équipe.
Lauréat de la vague 2 de l’appel à projets « Tiers lieu d’expérimentation », lancé par les pouvoirs publics dans le cadre du plan France 2030, Générations Santé Numérique possède trois niveaux d’instances : un comité stratégique qui regroupe des représentants du consortium et définit les grandes orientations de GSN, un comité scientifique qui évalue l’intérêt scientifique des projets soumis au tiers lieu, et un comité de pilotage qui, tel un guichet unique, centralise les demandes et, le cas échéant, soumet les projets au comité scientifique. Si ces trois instances sont au cœur du fonctionnement du consortium, leurs missions sont complétées chaque jour par le travail des membres de l’équipe opérationnelle du GSN. Deux chargés de mission, deux juristes, deux ingénieurs-développeurs applications et réseau, un expert délégué en protection des données de santé et prochainement un qualiticien réglementaire, composent ainsi cette équipe.
Plusieurs possibilités d’accompagnement
« Si la plupart des membres de l’équipe de GSN intervient à temps partiel, la complémentarité de tous ces profils est essentielle pour offrir les services dont ont besoin les porteurs de projet », constate Manuel Roulaud. L’offre de service de Générations Santé Numérique est d’ailleurs elle aussi divisée en trois volets distincts : l’aide au cadrage et à l’accompagnement du projet, la mise à disposition de terrains d’expérimentation via des plateformes et des plateaux techniques de développement et d’expérimentation ; et l’accompagnement aux réponses aux appels à projets et la mise en lien avec ses partenaires pour, notamment, la recherche de financements transitoires.
L’offre de prestations du GSN « comprend l’appui à la protection et à la valorisation, l’accès à un module personnalisé de formation, la modélisation du parcours prévisionnel de définition, d’évaluation et de transfert, l’aide au design de l’architecture logicielle et prototype de l’interface utilisateur, l’appui à l’obtention d’une preuve de concept, l’organisation d’ateliers de co-conception avec des utilisateurs, l’appui au développement de projets d’expérimentation y compris d’aide à la réponse aux appels à projets (études et investigations cliniques, études médico-économiques, études d’usage) et un accès à une expertise de haut niveau via les laboratoires de recherche universitaires et les partenaires », abonde Manuel Roulaud, insistant ici sur « l’attractivité des établissements sanitaires du secteur, et notamment du CHU de Poitiers, pour les start-ups et professionnels de santé qui souhaitent bénéficier d’un accompagnement par le GSN ».
L’offre de prestations du GSN « comprend l’appui à la protection et à la valorisation, l’accès à un module personnalisé de formation, la modélisation du parcours prévisionnel de définition, d’évaluation et de transfert, l’aide au design de l’architecture logicielle et prototype de l’interface utilisateur, l’appui à l’obtention d’une preuve de concept, l’organisation d’ateliers de co-conception avec des utilisateurs, l’appui au développement de projets d’expérimentation y compris d’aide à la réponse aux appels à projets (études et investigations cliniques, études médico-économiques, études d’usage) et un accès à une expertise de haut niveau via les laboratoires de recherche universitaires et les partenaires », abonde Manuel Roulaud, insistant ici sur « l’attractivité des établissements sanitaires du secteur, et notamment du CHU de Poitiers, pour les start-ups et professionnels de santé qui souhaitent bénéficier d’un accompagnement par le GSN ».
Imasmart et Sleep Scan, deux projets déjà suivis par GSN
Parmi ces projets, deux sont justement déjà accompagnés par le consortium : Imasmart, une solution de détection précoce de la maladie d’Alzheimer via l’analyse de l’utilisation du smartphone en vie courante ; et Sleep Scan, un outil d’enregistrement de l’activité cérébrale « visant à suivre la qualité du sommeil des patients en réanimation et à indiquer s’ils sont en phase de sommeil ou non, afin de ne pas les réveiller par des soins différables », indique le responsable pour qui les différences entre ces deux projets « montrent bien l’étendue de l’accompagnement possiblement offert par le tiers lieu d’expérimentation GSN ». Né à l’initiative du Dr Adrian Julian, neurologue au CHU de Poitiers, Imasmart est en effet dans une phase de développement visant à obtenir la classification du dispositif médical, mais aussi à gagner en structuration juridique afin de soutenir la potentielle création d’une start-up. Ce pas a déjà été franchi par Maud de la Belleissue et le Pr Xavier Drouot, qui ont créé une start-up autour de Sleep Scan avant de se rapprocher de GSN. Pour eux, l’accompagnement du consortium se concentre donc principalement autour des investigations cliniques, en vue d’une mise sur le marché en 2025.
Ces deux premiers projets devraient progressivement être suivis d’autres, le tiers lieu prévoyant, à terme, un rythme de croisière à hauteur de cinq projets accompagnés par an, « et même, pourquoi pas, une dizaine d’ici trois ans, en fonction des ressources humaines disponibles », espère Manuel Roulaud. D’ici là, Générations Santé Numérique devra trouver un modèle financier stable, les dispositifs d’aide publique s’arrêtant en 2026. « Aujourd’hui, la Banque des territoires prend en charge 50 % du montant du projet, soit 850 000 euros. Dans trois ans, nous devrons être autonomes financièrement pour pouvoir poursuivre l’aventure », indique le chargé de mission, qui compte bien ici sur la monétisation des offres de service du tiers lieu pour être à l’équilibre. À l’avenir, il espère aussi pouvoir travailler davantage avec d’autres tiers lieux d’expérimentation : « La création d’un “Inter-TLE”, d’un répertoire national, l’organisation de symposiums… Tous ces éléments ne seraient que des atouts supplémentaires pour accélérer l'innovation technologique et la transition numérique en France ».
> Article paru dans Hospitalia #66, édition de septembre 2024, à lire ici
Ces deux premiers projets devraient progressivement être suivis d’autres, le tiers lieu prévoyant, à terme, un rythme de croisière à hauteur de cinq projets accompagnés par an, « et même, pourquoi pas, une dizaine d’ici trois ans, en fonction des ressources humaines disponibles », espère Manuel Roulaud. D’ici là, Générations Santé Numérique devra trouver un modèle financier stable, les dispositifs d’aide publique s’arrêtant en 2026. « Aujourd’hui, la Banque des territoires prend en charge 50 % du montant du projet, soit 850 000 euros. Dans trois ans, nous devrons être autonomes financièrement pour pouvoir poursuivre l’aventure », indique le chargé de mission, qui compte bien ici sur la monétisation des offres de service du tiers lieu pour être à l’équilibre. À l’avenir, il espère aussi pouvoir travailler davantage avec d’autres tiers lieux d’expérimentation : « La création d’un “Inter-TLE”, d’un répertoire national, l’organisation de symposiums… Tous ces éléments ne seraient que des atouts supplémentaires pour accélérer l'innovation technologique et la transition numérique en France ».
> Article paru dans Hospitalia #66, édition de septembre 2024, à lire ici