Les adhérents du C2DS élisaient, le jeudi 25 mai lors de l’assemblée générale, leur nouveau président pour un mandat de trois ans. François Mourgues, ex vice-président du C2DS et seul candidat au mandat de président, était élu à l’unanimité.
François Mourgues, ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers, directeur d’hôpital Honoraire, dirigeait depuis 1996 le Centre hospitalier d’Alès-Cévennes, premier hôpital HQE en France. Il est un des membres fondateurs du C2DS en 2007 et en était vice-président. François Mourgues était par ailleurs administrateur de la FHF. Il est jeune retraité depuis fin 2015.
« Je m’inscris dans la continuité de Olivier Toma avec qui nous formions déjà une équipe soudée depuis 9 ans. Les fondamentaux du comité demeurent : informer nos plus de 500 établissements adhérents et favoriser les mises en réseau, partager outils et expérience, favoriser la formation des professionnels de santé en développement durable, et promouvoir les bonnes pratiques de nos membres. Il s’agit donc de continuer à développer des campagnes mais aussi de lancer des alertes chaque fois que nécessaire. Je serai très attentif à ce que le C2DS travaille en collaboration avec les offreurs de soins et leurs représentants, syndicats, fédérations, et ce de manière équilibrée », précise François Mourgues.
« Après 3 mandats et 9 années d’engagement, c’est le moment de transmettre les clés. Je suis très heureux que François Mourgues relève le gant. Il pourra s’appuyer sur l’équipe exceptionnelle du comité pour piloter et animer ce réseau dynamique de professionnels de santé. Je reste pour ma part membre fondateur du comité et en devient administrateur. Bien sur, mon engagement continue et je poursuis le métier que j’aime, celui qui consiste à accompagner des entreprises de santé dans leur stratégie RSE, et à assister cette nécessaire mutation de notre secteur vers un monde plus respectueux de son environnement et de ses acteurs », déclare Olivier Toma.
François Mourgues, ingénieur du Conservatoire National des Arts et Métiers, directeur d’hôpital Honoraire, dirigeait depuis 1996 le Centre hospitalier d’Alès-Cévennes, premier hôpital HQE en France. Il est un des membres fondateurs du C2DS en 2007 et en était vice-président. François Mourgues était par ailleurs administrateur de la FHF. Il est jeune retraité depuis fin 2015.
« Je m’inscris dans la continuité de Olivier Toma avec qui nous formions déjà une équipe soudée depuis 9 ans. Les fondamentaux du comité demeurent : informer nos plus de 500 établissements adhérents et favoriser les mises en réseau, partager outils et expérience, favoriser la formation des professionnels de santé en développement durable, et promouvoir les bonnes pratiques de nos membres. Il s’agit donc de continuer à développer des campagnes mais aussi de lancer des alertes chaque fois que nécessaire. Je serai très attentif à ce que le C2DS travaille en collaboration avec les offreurs de soins et leurs représentants, syndicats, fédérations, et ce de manière équilibrée », précise François Mourgues.
« Après 3 mandats et 9 années d’engagement, c’est le moment de transmettre les clés. Je suis très heureux que François Mourgues relève le gant. Il pourra s’appuyer sur l’équipe exceptionnelle du comité pour piloter et animer ce réseau dynamique de professionnels de santé. Je reste pour ma part membre fondateur du comité et en devient administrateur. Bien sur, mon engagement continue et je poursuis le métier que j’aime, celui qui consiste à accompagner des entreprises de santé dans leur stratégie RSE, et à assister cette nécessaire mutation de notre secteur vers un monde plus respectueux de son environnement et de ses acteurs », déclare Olivier Toma.
Retour sur une décennie d’engagement et sur les principales réalisations du C2DS
En 1998, la première Eco Clinique !
En préambule au C2DS, il y a presque 20 ans, nous construisions déjà la première « Éco Clinique® » en prenant en considération l’ensemble des impacts écologiques, économiques et sanitaires, tant sur le chantier que sur le cycle de vie du bâtiment, ce qui nous a valu en 1999, le trophée national « entreprise-environnement » remis par la ministre de l’environnement.
En 2000, nous obtenions la certification ISO 14001, une première dans le secteur sanitaire en Europe. Très vite, nous avons ressenti le besoin de rencontrer d’autres acteurs du soin engagés dans ces dynamiques nouvelles pour confronter nos envies, nos découvertes et nos déconvenues.
C’est ainsi qu’une vingtaine de directeurs d’établissements se réunissaient le 17 juillet 2007 pour le lancement officiel du Comité pour le développement durable en Santé, le C2DS. L’idée était de créer un réseau transversal dans le monde de la santé et supprimer les barrières public/ privé/ et sanitaire/médico-social, pour identifier les pratiques relatives à la RSE et les mutualiser. Nous voulions entretenir nos convictions et donner envie d’agir aux autres.
1er mandat - La naissance
C’est le temps des premiers indicateurs, de l’outil d’auto évaluation IDD®, du travail avec l’ANAES sur les premiers référentiels d’évaluation sur le DD.
C’est la découverte du monde des lobbies qui œuvrent pour décourager des initiatives. La « naissance », c’est aussi défendre les intérêts des nouveau-nés avec le lancement en 2008 de la campagne contre les cosmétiques contenant des perturbateurs endocriniens, et la campagne de lutte contre les phtalates.
2ème mandat - Le développement
C’est la phase de la création des groupes de travail, de la professionnalisation, de l’édition des guides des pratiques vertueuses, de l’écriture de deux livres, de la réalisation de deux films, du lancement des campagnes d’éco gestes sur les émissions de CO2, sur le gaspillage alimentaire, sur la qualité de l’air intérieur et de la création de 4 postes à temps plein en charge de la vie associative et de l’animation du réseau.
C’est également la période de la seconde version de l’IDD® avec ses déclinaisons sectorielles, EHPAD, MCO, dialyse, HAD, Psy, école.
Cette période est également marquée par le besoin d’outils, de diagnostics, de formation et d’accompagnement, c’est la création de l’agence Primum Non Nocere®, filiale du C2DS, qui décline et invente les outils de la RSE spécialement pour les secteurs de la santé et du médico-social.
Ce seront les premiers bilans carbone hospitaliers, les premières certifications EMAS® du secteur, les premières mesures de qualité d’air intérieur sur plus de 100 sites, la création d’un outil B2ST® de mesures du bien-être et de la santé au travail, les premiers DIAG DD®, et l’aboutissement de la démarche Très Haute Qualité Sanitaire et Environnementale, la THQSE®.
Et c’est la signature d’une convention avec un expert-comptable et un commissaire aux comptes et la demande de reconnaissance d’utilité publique de l’association C2DS.
3ème mandat - L’enracinement
C’est la création de la 3ème version de l’IDD Santé-Durable par la fusion de l’IDD du C2DS et du baromètre Santé Durable accompagné de la publication d’un observatoire avec des déclinaisons sectorielles permettant de mieux appréhender l’empreinte du secteur.
C’est la création de modules de formation, du premier diplôme universitaire sur le DD en santé en partenariat avec la faculté de droit de Montpellier et le CESEGH.
C’est la période très prometteuse de la reconnaissance de l’exposome, du concept de santé environnementale et du Plan National Santé Environnement (PNSE 3).
Ce sont plus de 100 conférences, 3 tours de France.
Cette période est aussi celle de l’ancrage international. Le C2DS a tissé des contacts dans le monde entier et lance une dynamique francophone.
2016, c’est l’année de la création du Club des partenaires, de la COP 21 et de la 10ème Agora.
En préambule au C2DS, il y a presque 20 ans, nous construisions déjà la première « Éco Clinique® » en prenant en considération l’ensemble des impacts écologiques, économiques et sanitaires, tant sur le chantier que sur le cycle de vie du bâtiment, ce qui nous a valu en 1999, le trophée national « entreprise-environnement » remis par la ministre de l’environnement.
En 2000, nous obtenions la certification ISO 14001, une première dans le secteur sanitaire en Europe. Très vite, nous avons ressenti le besoin de rencontrer d’autres acteurs du soin engagés dans ces dynamiques nouvelles pour confronter nos envies, nos découvertes et nos déconvenues.
C’est ainsi qu’une vingtaine de directeurs d’établissements se réunissaient le 17 juillet 2007 pour le lancement officiel du Comité pour le développement durable en Santé, le C2DS. L’idée était de créer un réseau transversal dans le monde de la santé et supprimer les barrières public/ privé/ et sanitaire/médico-social, pour identifier les pratiques relatives à la RSE et les mutualiser. Nous voulions entretenir nos convictions et donner envie d’agir aux autres.
1er mandat - La naissance
C’est le temps des premiers indicateurs, de l’outil d’auto évaluation IDD®, du travail avec l’ANAES sur les premiers référentiels d’évaluation sur le DD.
C’est la découverte du monde des lobbies qui œuvrent pour décourager des initiatives. La « naissance », c’est aussi défendre les intérêts des nouveau-nés avec le lancement en 2008 de la campagne contre les cosmétiques contenant des perturbateurs endocriniens, et la campagne de lutte contre les phtalates.
2ème mandat - Le développement
C’est la phase de la création des groupes de travail, de la professionnalisation, de l’édition des guides des pratiques vertueuses, de l’écriture de deux livres, de la réalisation de deux films, du lancement des campagnes d’éco gestes sur les émissions de CO2, sur le gaspillage alimentaire, sur la qualité de l’air intérieur et de la création de 4 postes à temps plein en charge de la vie associative et de l’animation du réseau.
C’est également la période de la seconde version de l’IDD® avec ses déclinaisons sectorielles, EHPAD, MCO, dialyse, HAD, Psy, école.
Cette période est également marquée par le besoin d’outils, de diagnostics, de formation et d’accompagnement, c’est la création de l’agence Primum Non Nocere®, filiale du C2DS, qui décline et invente les outils de la RSE spécialement pour les secteurs de la santé et du médico-social.
Ce seront les premiers bilans carbone hospitaliers, les premières certifications EMAS® du secteur, les premières mesures de qualité d’air intérieur sur plus de 100 sites, la création d’un outil B2ST® de mesures du bien-être et de la santé au travail, les premiers DIAG DD®, et l’aboutissement de la démarche Très Haute Qualité Sanitaire et Environnementale, la THQSE®.
Et c’est la signature d’une convention avec un expert-comptable et un commissaire aux comptes et la demande de reconnaissance d’utilité publique de l’association C2DS.
3ème mandat - L’enracinement
C’est la création de la 3ème version de l’IDD Santé-Durable par la fusion de l’IDD du C2DS et du baromètre Santé Durable accompagné de la publication d’un observatoire avec des déclinaisons sectorielles permettant de mieux appréhender l’empreinte du secteur.
C’est la création de modules de formation, du premier diplôme universitaire sur le DD en santé en partenariat avec la faculté de droit de Montpellier et le CESEGH.
C’est la période très prometteuse de la reconnaissance de l’exposome, du concept de santé environnementale et du Plan National Santé Environnement (PNSE 3).
Ce sont plus de 100 conférences, 3 tours de France.
Cette période est aussi celle de l’ancrage international. Le C2DS a tissé des contacts dans le monde entier et lance une dynamique francophone.
2016, c’est l’année de la création du Club des partenaires, de la COP 21 et de la 10ème Agora.
Le mot du président sortant
« Les acteurs qui s’engagent dans des démarches RSE ont tous un point commun : ils œuvrent pour le bien commun avec comme seul intérêt à agir, le ‘mieux-être’. En cela j’ai eu la chance de les côtoyer et de faire des rencontres extraordinaires. J’ai pu découvrir tous les secteurs - le libéral, le secteur public, le secteur privé, le sanitaire, le domicile, le social et le médico-social. Les clivages en France sont tels et sciemment entretenus que à l’inverse tout est possible lorsque les barrières dogmatiques tombent. J’ai également pu mesurer toute la créativité des professionnels sur le terrain qui sont animés par l’énergie renouvelable de leur passion au service des autres.
Si sur le terrain, le sujet du développement durable est devenu implicite, l’immobilisme de nos décideurs me rappelle en revanche cette phrase ‘En politique, il n’est pas de problème qu’une absence de solution n’arrive à résoudre’. L’absence de vision, l’absence de prévention, l’absence de communication entre les ministères de la santé et de l’environnement sont des facteurs d’accélération du mal être des professionnels de santé qui ne se retrouvent plus dans ce monde axé sur la maladie et non sur la santé.
J’ai choisi de me recentrer sur mon agence Primum Non Nocere et les 20 personnes qui la composent. Mon objectif est simple : créer, innover pour que la RSE ne soit pas dans le secteur de la santé un argument de marketing mais bien le facteur de l’amélioration de la santé, de la réduction des impacts environnementaux et de l’optimisation des dépenses de santé. J’ai la conviction profonde que adopter une démarche de responsabilité sociale et sociétale est la chance que nous avons à notre portée pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve notre pays. Alors rendez-vous dans 10 ans. » - Olivier Toma.
Si sur le terrain, le sujet du développement durable est devenu implicite, l’immobilisme de nos décideurs me rappelle en revanche cette phrase ‘En politique, il n’est pas de problème qu’une absence de solution n’arrive à résoudre’. L’absence de vision, l’absence de prévention, l’absence de communication entre les ministères de la santé et de l’environnement sont des facteurs d’accélération du mal être des professionnels de santé qui ne se retrouvent plus dans ce monde axé sur la maladie et non sur la santé.
J’ai choisi de me recentrer sur mon agence Primum Non Nocere et les 20 personnes qui la composent. Mon objectif est simple : créer, innover pour que la RSE ne soit pas dans le secteur de la santé un argument de marketing mais bien le facteur de l’amélioration de la santé, de la réduction des impacts environnementaux et de l’optimisation des dépenses de santé. J’ai la conviction profonde que adopter une démarche de responsabilité sociale et sociétale est la chance que nous avons à notre portée pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve notre pays. Alors rendez-vous dans 10 ans. » - Olivier Toma.