Dans quel contexte avez-vous mené ces travaux ?
Christophe Cantin : WELIOM a développé une méthodologie structurée qui permet de construire une feuille de route pragmatique et d’assurer un retour sur investissement rapide lors de la mise en exécution du SDSN. Sa mise en œuvre, avec succès, auprès de nombreux établissements de santé, publics comme privés, nous permet aujourd’hui de formaliser ces douze tendances, afin de réussir l’élaboration de son SDSN et créer ainsi une dynamique vertueuse autour du virage numérique.
Quelles sont vos principales préconisations ?
Alain Krépiki : En premier lieu, il ne faut pas hésiter à candidater à l’un des nombreux programmes nationaux, pour améliorer ses capacités d’investissements. Si le temps manque, on peut se faire accompagner par un expert WELIOM. Avant de se lancer dans l’élaboration d’un SDSN, il convient aussi de tirer les enseignements du schéma précédent, afin de disposer d’objectifs réellement atteignables. Une réactualisation tous les trois ans semble d’ailleurs idéale, pour un pilotage plus réactif. À cet égard, la gouvernance des systèmes d’information doit associer tous les métiers, sur un plan stratégique comme opérationnel : le SDSN doit non seulement être co-construit avec les utilisateurs, mais leur participation au pilotage du portefeuille de projets est tout aussi primordiale, car elle sera synonyme d’agilité dans un environnement par nature évolutif.
Le SDSN doit, par ailleurs, intégrer une dimension territoriale…
Christophe Cantin : En effet, la convergence des DPI et, à terme, de l’ensemble du SIH, s’impose déjà comme une évidence. Le SDSN doit en tenir compte, ce qui permettra d’ailleurs de préparer la transition de la DSI vers une Direction des Services numériques (DSN) du territoire. Le schéma directeur doit également intégrer l’écosystème régional et national, notamment les GRADeS, pour faciliter la création de filières territoriales en lien avec le projet médico-soignant de l’établissement. Sur ce dernier point, il serait opportun de corréler chaque besoin métier aux outils numériques concernés, pour mettre en œuvre une stratégie plus lisible. Avec, en ligne de mire, un objectif qui est également un levier de simplification et d’économies : l’urbanisation du SI, sur toutes les composantes de l’activité hospitalière.
Avez-vous identifié d’autres fondamentaux ?
Alain Krépiki : Une attention forte doit naturellement être portée à l’hébergement des données de santé. Faut-il l’internaliser pour en conserver la maîtrise, ou l’externaliser pour redéployer les ressources sur de nouvelles missions ? Chacun agira selon ses objectifs stratégiques. Il faut aussi, bien sûr, chercher à adresser les écarts de conformité pour la cybersécurité, sur la base d’un audit initial que WELIOM peut accompagner. Il peut par exemple s’agir de mettre en œuvre un SOC managé, pour une surveillance 24h/24 et 7j/7 des tentatives d’intrusions.
Christophe Cantin : Bénéficiant d’une vision transversale sur les meilleures pratiques et points de vigilance lors de l’élaboration d’un SDSN, WELIOM met de nombreuses études et benchmark à disposition des établissements de santé accompagnés, afin qu’ils puissent mener leurs projets à bien. Nous leur proposons également des ateliers et des séminaires pour mieux se saisir des dynamiques émergentes, à l’instar du green IT, c’est-à-dire la volonté de maîtriser l’impact carbone de ses outils numériques, ou de l’intégration de l’innovation numérique à toutes les étapes d’un projet hospitalier, y compris immobilier, pour mieux projeter son établissement vers l’hôpital du futur.
> Plus d'informations sur le site de WELIOM
> Article paru dans Hospitalia #64, édition de février 2024, à lire ici
Christophe Cantin : WELIOM a développé une méthodologie structurée qui permet de construire une feuille de route pragmatique et d’assurer un retour sur investissement rapide lors de la mise en exécution du SDSN. Sa mise en œuvre, avec succès, auprès de nombreux établissements de santé, publics comme privés, nous permet aujourd’hui de formaliser ces douze tendances, afin de réussir l’élaboration de son SDSN et créer ainsi une dynamique vertueuse autour du virage numérique.
Quelles sont vos principales préconisations ?
Alain Krépiki : En premier lieu, il ne faut pas hésiter à candidater à l’un des nombreux programmes nationaux, pour améliorer ses capacités d’investissements. Si le temps manque, on peut se faire accompagner par un expert WELIOM. Avant de se lancer dans l’élaboration d’un SDSN, il convient aussi de tirer les enseignements du schéma précédent, afin de disposer d’objectifs réellement atteignables. Une réactualisation tous les trois ans semble d’ailleurs idéale, pour un pilotage plus réactif. À cet égard, la gouvernance des systèmes d’information doit associer tous les métiers, sur un plan stratégique comme opérationnel : le SDSN doit non seulement être co-construit avec les utilisateurs, mais leur participation au pilotage du portefeuille de projets est tout aussi primordiale, car elle sera synonyme d’agilité dans un environnement par nature évolutif.
Le SDSN doit, par ailleurs, intégrer une dimension territoriale…
Christophe Cantin : En effet, la convergence des DPI et, à terme, de l’ensemble du SIH, s’impose déjà comme une évidence. Le SDSN doit en tenir compte, ce qui permettra d’ailleurs de préparer la transition de la DSI vers une Direction des Services numériques (DSN) du territoire. Le schéma directeur doit également intégrer l’écosystème régional et national, notamment les GRADeS, pour faciliter la création de filières territoriales en lien avec le projet médico-soignant de l’établissement. Sur ce dernier point, il serait opportun de corréler chaque besoin métier aux outils numériques concernés, pour mettre en œuvre une stratégie plus lisible. Avec, en ligne de mire, un objectif qui est également un levier de simplification et d’économies : l’urbanisation du SI, sur toutes les composantes de l’activité hospitalière.
Avez-vous identifié d’autres fondamentaux ?
Alain Krépiki : Une attention forte doit naturellement être portée à l’hébergement des données de santé. Faut-il l’internaliser pour en conserver la maîtrise, ou l’externaliser pour redéployer les ressources sur de nouvelles missions ? Chacun agira selon ses objectifs stratégiques. Il faut aussi, bien sûr, chercher à adresser les écarts de conformité pour la cybersécurité, sur la base d’un audit initial que WELIOM peut accompagner. Il peut par exemple s’agir de mettre en œuvre un SOC managé, pour une surveillance 24h/24 et 7j/7 des tentatives d’intrusions.
Christophe Cantin : Bénéficiant d’une vision transversale sur les meilleures pratiques et points de vigilance lors de l’élaboration d’un SDSN, WELIOM met de nombreuses études et benchmark à disposition des établissements de santé accompagnés, afin qu’ils puissent mener leurs projets à bien. Nous leur proposons également des ateliers et des séminaires pour mieux se saisir des dynamiques émergentes, à l’instar du green IT, c’est-à-dire la volonté de maîtriser l’impact carbone de ses outils numériques, ou de l’intégration de l’innovation numérique à toutes les étapes d’un projet hospitalier, y compris immobilier, pour mieux projeter son établissement vers l’hôpital du futur.
> Plus d'informations sur le site de WELIOM
> Article paru dans Hospitalia #64, édition de février 2024, à lire ici