L’étude s’est déroulée du 10 juin au 9 décembre 2020 auprès de 276 soignants ayant été testés positifs en sérologie au SARSCOV V2, dans le cadre de la campagne de dépistage sérologique réalisée entre le 10 juin et le 10 juillet 2020 afin de définir la proportion de personnes ayant contracté le virus. Sur les 8758 agents du CHU dépistés entre le 10 juin et le 10 juillet 2020, 276 positifs ont été identifiés (3%).
L’objectif étant d’évaluer le taux d’anticorps neutralisants contre le virus des personnes séropositives, les 276 agents positifs ont été invités à revenir effectuer un prélèvement entre le 30 novembre et le 30 décembre.
Après 167 jours de suivi :
• 96.7 % des soignants initialement séropositifs ont un taux d’anticorps neutralisants stable ou à la hausse, qu’ils aient été asymptomatiques ou symptomatiques ;
• 1.9 % ont un taux plus faible ;
• 1.4 % demeurent indétectables (pas d’anticorps neutralisants détectés ni en juillet ni en décembre).
L’objectif étant d’évaluer le taux d’anticorps neutralisants contre le virus des personnes séropositives, les 276 agents positifs ont été invités à revenir effectuer un prélèvement entre le 30 novembre et le 30 décembre.
Après 167 jours de suivi :
• 96.7 % des soignants initialement séropositifs ont un taux d’anticorps neutralisants stable ou à la hausse, qu’ils aient été asymptomatiques ou symptomatiques ;
• 1.9 % ont un taux plus faible ;
• 1.4 % demeurent indétectables (pas d’anticorps neutralisants détectés ni en juillet ni en décembre).
Un taux de protection de 84.8% chez les personnes ayant eu une première infection
En parallèle, les chercheurs ont évalué le taux de nouvelles infections chez les agents séronégatifs en sérologie en juin juillet ainsi que le taux de réinfection parmi les 276 ayant été positifs. 12.1% de nouvelles infections à SARS-CoV-2 ont été identifiées durant la période de suivi chez les soignants initialement séronégatifs en juillet contre seulement 1.8% de réinfections chez ceux ayant déjà contracté le virus en juillet. Ce qui équivaut à un taux de protection de 84.8% chez ceux ayant eu une première infection à SARS-CoV-2.
Chloé Dimeglio, biostatisticienne au laboratoire de virologie du CHU de Toulouse -dirigé par le Pr Jacques Izopet- : « Lorsque nous faisons une première infection, on est protégés à hauteur de 84,8%. Cette immunité semble tout de même inférieure à la protection apportée par les vaccins à ARN messager, qui est de 95%. C’est une donnée primordiale pour le grand public. »
* « Protection of healthcare workers against SARS-CoV-2 reinfection » - Chloé Dimeglio (1,2*), Fabrice Herin (3), Marcel Miedougé (1), Guillaume Martin-Blondel (2,4), Jean-Marc Soulat (3), Jacques Izopet (1,2)
DOI: 10.1093/cid/ciab069
Chloé Dimeglio, biostatisticienne au laboratoire de virologie du CHU de Toulouse -dirigé par le Pr Jacques Izopet- : « Lorsque nous faisons une première infection, on est protégés à hauteur de 84,8%. Cette immunité semble tout de même inférieure à la protection apportée par les vaccins à ARN messager, qui est de 95%. C’est une donnée primordiale pour le grand public. »
* « Protection of healthcare workers against SARS-CoV-2 reinfection » - Chloé Dimeglio (1,2*), Fabrice Herin (3), Marcel Miedougé (1), Guillaume Martin-Blondel (2,4), Jean-Marc Soulat (3), Jacques Izopet (1,2)
DOI: 10.1093/cid/ciab069
1 CHU Toulouse, Hôpital Purpan, Virology Laboratory, 31300 Toulouse, France
2 INSERM UMR1291 – CNRS UMR5051, Toulouse Institute for Infectious and Inflammatory Diseases (INFINITy), 31300 Toulouse, France
3 Occupational Diseases Department, Toulouse-Purpan University Hospital, 31000 Toulouse, France
4 Infectious and Tropical Diseases Department, Toulouse University Hospital, 31300 Toulouse, France
Une étude à découvrir ici.
2 INSERM UMR1291 – CNRS UMR5051, Toulouse Institute for Infectious and Inflammatory Diseases (INFINITy), 31300 Toulouse, France
3 Occupational Diseases Department, Toulouse-Purpan University Hospital, 31000 Toulouse, France
4 Infectious and Tropical Diseases Department, Toulouse University Hospital, 31300 Toulouse, France
Une étude à découvrir ici.