« Aujourd’hui, moins de deux tiers des Français s’estiment en bonne santé, 63% s’estiment en bonne santé psychologique et 60% en bonne santé physique. Environ un quart ne s’estime “ni en bonne ni en mauvaise santé” et 13% s’estiment en mauvaise santé. » Tel est l’un des nombreux constats qu’effectue l’étude IFOP / Mutuelle Nationale des Hospitaliers (MNH) réalisée auprès de professionnels de santé et du grand public. « Si les actifs et les décideurs se situent au même niveau que l’ensemble des Français et les retraités hospitaliers se sentent en meilleure santé physique et psychologique (respectivement +10 et +12 pts vs l’ensemble des Français), les étudiants hospitaliers quant à eux sont une minorité à se considérer en bonne santé (47% en bonne santé psychologique et 45% en bonne santé physique) et sont bien plus nombreux à se considérer en « ni bonne, ni mauvaise santé » (respectivement +14 et +16 pts vs l’ensemble des Français) », poursuit l’étude qui voit là, non pas un effet générationnel « mais bien d’une situation propre aux jeunes hospitaliers dont la santé est fortement affectée ».
Des professionnels de santé plus soucieux depuis la crise du Covid-19
Par ailleurs, l’étude met en avant le fait plus d’un quart des personnes interrogées se disent « plus préoccupé qu’avant la crise du Covid-19 par sa santé physique (28%) ou psychologique (28%) ». Cette proportion s’élève à 36% et 38% auprès des professionnels hospitaliers. Dans le détail : 42% des étudiants, 47% des actifs et 56% des décideurs se disent « plus préoccupés qu’avant de leur santé psychologique » et 35% des étudiants, 42% des actifs et 41% des décideurs se disent « plus préoccupés qu’avant de leur santé physique ». « Les professionnels hospitaliers sont d’ailleurs près de la moitié (46%) à considérer que d’un point de vue professionnel, la crise du Covid-19 les a affaiblis moralement (55% des étudiants, 46% des actifs et 42% des décideurs), alors que cette proportion s’élève à 32% au sein des actifs français », poursuit l’étude.
Interrogés sur les troubles auxquels ils ont pu être confrontés depuis le début de la crise, 8 personnes sur 10 et 9 professionnels hospitaliers sur 10 en citent au moins un. Le manque d’énergie, le stress et la difficulté à trouver le sommeil sont parmi les plus cités. « À noter que si 42% des Français disent avoir vécu souvent au moins un des troubles évoqués, cette proportion s’élève à 59% chez les décideurs hospitaliers, 63% chez les actifs hospitaliers et même 77% chez les étudiants », complète l’étude.
- Pour approfondir ce sujet et recueillir les réactions et commentaires des professionnels de santé, la MNH a réalisé une table-ronde sur le sujet. Vous pouvez retrouver l’intégralité via le lien : https://youtu.be/91fV3gQCOOo.
Interrogés sur les troubles auxquels ils ont pu être confrontés depuis le début de la crise, 8 personnes sur 10 et 9 professionnels hospitaliers sur 10 en citent au moins un. Le manque d’énergie, le stress et la difficulté à trouver le sommeil sont parmi les plus cités. « À noter que si 42% des Français disent avoir vécu souvent au moins un des troubles évoqués, cette proportion s’élève à 59% chez les décideurs hospitaliers, 63% chez les actifs hospitaliers et même 77% chez les étudiants », complète l’étude.
- Pour approfondir ce sujet et recueillir les réactions et commentaires des professionnels de santé, la MNH a réalisé une table-ronde sur le sujet. Vous pouvez retrouver l’intégralité via le lien : https://youtu.be/91fV3gQCOOo.
Les quatre principaux constats de l’étude
- Les étudiants sont en moins bonne santé que leurs pairs hospitaliers et que le reste de la population française.
- Tous ceux qui ont vécu la crise depuis l’hôpital (étudiants, actifs, décideurs) sont bien plus préoccupés que l’ensemble des Français de leur santé, qu’elle soit physique ou morale.
- Près de la moitié des hospitaliers en activité se dit affaiblie moralement par la crise dans le cadre professionnel.
- 9 sur 10 ont vécu des troubles, tels que le stress, l’épuisement et l’anxiété, de manière plus forte et fréquente que l’ensemble des Français, pourtant eux aussi affectés par la crise.
- Mais les professionnels hospitaliers ont su faire preuve de ressources pour surmonter l’impact de la crise sur leur moral : 64% des hospitaliers ont passé du temps avec leurs proches, 68% des hospitaliers ont fait de l’exercice physique et 67% des hospitaliers ont passé du temps dans la nature.