DS Automotion équipe les établissements de santé français depuis déjà plus de quinze ans. Pourriez-vous nous en parler ?
Steffen Schmitz : Initialement spécialisés dans l’automatisation des lignes de production pour l’industrie automobile, nous avons en effet noué un premier partenariat avec le CH de Toulon, alors devenu précurseur en matière de transports lourds automatisés. De nombreux autres établissements de santé ont par la suite suivi son exemple – CHU Dijon Bourgogne, CH de Troyes, CH de Gonesse, CH de Carcassonne... –, et le recours à des véhicules autoguidés, ou AGV, pour les opérations de logistique lourde est depuis entré dans les mœurs au sein du monde sanitaire français. Il faut dire que ceux-ci peuvent avoir besoin de transporter jusqu’à 1 000 chariots par jour, sachant que chaque chariot peut peser jusqu’à 400 kg. Cette manutention peut difficilement être effectuée par les agents logistiques, au risque de les user.
Vous proposez justement une large variété de modèles pour répondre aux besoins sur le terrain…
Nous avons effectivement conçu plusieurs modèles d’AGV au fil des années, mobilisant un large éventail de technologies de navigation : guidage laser, par odométrie, par reconnaissance des contours, etc. Destinée au transport de conteneurs normalisés, cette offre regroupe par exemple les véhicules sous-châssis de la famille OSCAR, les chariots élévateurs à fourche et les chariots à contrepoids des séries LUCY, AMADEUS et ARNY, ainsi que des transporteurs de palettes avec convoyeurs à rouleaux. Toujours est-il que les AGV ont démontré leur pertinence au sein des établissements de santé : ils fonctionnent en continu et sont extrêmement fiables, ce qui permet de garantir la régularité des flux et donc la continuité de l’activité hospitalière. Constatant, plus récemment, l’émergence de nouveaux besoins sur la logistique du dernier mètre, nous avons aussi complété notre gamme avec des AMR, des robots mobiles autonomes pour le transport des petites charges dans les unités de soins. C’est notamment le cas de SALLY, un robot coursier de nouvelle génération, aussitôt adopté par l’AP-HM pour son nouveau Biogénopôle et qui connaît un succès croissant auprès des hôpitaux français.
Les AGV et les AMR sont donc des technologies complémentaires. N’est-il pas possible de les combiner au sein d’un seul et même automate ?
Les AGV sont utilisés dans des zones dédiées, où il n’y a quasiment pas d’obstacles, ce qui leur permet de suivre un trajet prédéfini et à la durée maîtrisée. Les AMR, eux, opèrent dans des zones à forte circulation : intégrant une technologie intelligente de reconnaissance des contours, ils recalculent leur trajectoire en continu pour éviter les obstacles, ce qui peut allonger le temps de transport. Chaque solution répond donc à des besoins précis. Il est toutefois effectivement possible de combiner le meilleur des deux mondes : c’est le concept de l’autonomie planifiée, synonyme de flexibilité accrue. DS Automotion a justement développé une technologie hybride, capable d’agir comme un AGV dans certaines zones, et de basculer en mode AMR dans les lieux où ce fonctionnement est possible. Le logiciel ARCOS, qui permet de planifier et de coordonner ces deux modes en lien avec le contrôleur principal NAVIOS, sera d’ailleurs prochainement intégré à tous nos véhicules. Nos experts sont ici en mesure d’accompagner les établissements de santé pour les aider à clarifier leurs besoins et les guider dans la mise en œuvre d’une organisation optimale. En positionnant la bonne solution au bon endroit, ils peuvent ainsi s’assurer un retour sur investissement rapide tout en améliorant durablement le quotidien de leurs équipes.
> Plus d'informations sur le site de DS AUTOMOTION
> Article paru dans Hospitalia #66, édition de septembre 2024, à lire ici
Steffen Schmitz : Initialement spécialisés dans l’automatisation des lignes de production pour l’industrie automobile, nous avons en effet noué un premier partenariat avec le CH de Toulon, alors devenu précurseur en matière de transports lourds automatisés. De nombreux autres établissements de santé ont par la suite suivi son exemple – CHU Dijon Bourgogne, CH de Troyes, CH de Gonesse, CH de Carcassonne... –, et le recours à des véhicules autoguidés, ou AGV, pour les opérations de logistique lourde est depuis entré dans les mœurs au sein du monde sanitaire français. Il faut dire que ceux-ci peuvent avoir besoin de transporter jusqu’à 1 000 chariots par jour, sachant que chaque chariot peut peser jusqu’à 400 kg. Cette manutention peut difficilement être effectuée par les agents logistiques, au risque de les user.
Vous proposez justement une large variété de modèles pour répondre aux besoins sur le terrain…
Nous avons effectivement conçu plusieurs modèles d’AGV au fil des années, mobilisant un large éventail de technologies de navigation : guidage laser, par odométrie, par reconnaissance des contours, etc. Destinée au transport de conteneurs normalisés, cette offre regroupe par exemple les véhicules sous-châssis de la famille OSCAR, les chariots élévateurs à fourche et les chariots à contrepoids des séries LUCY, AMADEUS et ARNY, ainsi que des transporteurs de palettes avec convoyeurs à rouleaux. Toujours est-il que les AGV ont démontré leur pertinence au sein des établissements de santé : ils fonctionnent en continu et sont extrêmement fiables, ce qui permet de garantir la régularité des flux et donc la continuité de l’activité hospitalière. Constatant, plus récemment, l’émergence de nouveaux besoins sur la logistique du dernier mètre, nous avons aussi complété notre gamme avec des AMR, des robots mobiles autonomes pour le transport des petites charges dans les unités de soins. C’est notamment le cas de SALLY, un robot coursier de nouvelle génération, aussitôt adopté par l’AP-HM pour son nouveau Biogénopôle et qui connaît un succès croissant auprès des hôpitaux français.
Les AGV et les AMR sont donc des technologies complémentaires. N’est-il pas possible de les combiner au sein d’un seul et même automate ?
Les AGV sont utilisés dans des zones dédiées, où il n’y a quasiment pas d’obstacles, ce qui leur permet de suivre un trajet prédéfini et à la durée maîtrisée. Les AMR, eux, opèrent dans des zones à forte circulation : intégrant une technologie intelligente de reconnaissance des contours, ils recalculent leur trajectoire en continu pour éviter les obstacles, ce qui peut allonger le temps de transport. Chaque solution répond donc à des besoins précis. Il est toutefois effectivement possible de combiner le meilleur des deux mondes : c’est le concept de l’autonomie planifiée, synonyme de flexibilité accrue. DS Automotion a justement développé une technologie hybride, capable d’agir comme un AGV dans certaines zones, et de basculer en mode AMR dans les lieux où ce fonctionnement est possible. Le logiciel ARCOS, qui permet de planifier et de coordonner ces deux modes en lien avec le contrôleur principal NAVIOS, sera d’ailleurs prochainement intégré à tous nos véhicules. Nos experts sont ici en mesure d’accompagner les établissements de santé pour les aider à clarifier leurs besoins et les guider dans la mise en œuvre d’une organisation optimale. En positionnant la bonne solution au bon endroit, ils peuvent ainsi s’assurer un retour sur investissement rapide tout en améliorant durablement le quotidien de leurs équipes.
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> Article paru dans Hospitalia #66, édition de septembre 2024, à lire ici
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