Toujours très attendu, le D4Evolution a une fois de plus tenu ses promesses. Articulé, comme à l’accoutumée, autour d’un programme riche et bien rythmé, mêlant conférences, retours d’expériences clients et ateliers solutions, l’événement a attiré quelques centaines d’internautes, avec 350 à 400 connexions constantes tout au long de la journée. Des chiffres qui constituent un bon indicateur de l’intérêt suscité par l’actualité de Dedalus, désormais premier éditeur de santé en Europe.
« Les acquisitions effectuées ces deux dernières années, notamment Agfa Healthcare en 2020, mais aussi DXC Technology, Dobco Healthcare, Amphi Systems, Dosing ou encore Swiftqueue en 2021, ont vu notre groupe – qui fête cette année son 40ème anniversaire – changer d’échelle et acquérir une véritable stature européenne. Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne, nous avons d’ailleurs co-organisé le 1er février dernier un événement avec le G20 Health and Development Partnership, dédié à la transformation numérique de la santé en Europe », a expliqué Emmanuel Mougeotte, Directeur Général France de Dedalus.
Si elle est incontestablement source de croissance, cette stratégie de rachats ciblés, qui permet aujourd’hui à Dedalus de se positionner sur des secteurs où il était jusque-là moins bien représenté, comme les urgences pré-hospitalières, la sécurisation des prescriptions médicamenteuses ou encore l’imagerie médicale, s’est en outre accompagnée d’une forte croissance organique, de l’ordre de 20 % pour la seule année 2021. Une évolution à mettre en regard avec la richesse d’un portefeuille qui le positionne désormais au cœur de la transition numérique des systèmes de santé, mais aussi avec une volonté, réaffirmée durant le D4Evolution, de mieux accompagner chaque client dans l’atteinte de ses objectifs.
« Les acquisitions effectuées ces deux dernières années, notamment Agfa Healthcare en 2020, mais aussi DXC Technology, Dobco Healthcare, Amphi Systems, Dosing ou encore Swiftqueue en 2021, ont vu notre groupe – qui fête cette année son 40ème anniversaire – changer d’échelle et acquérir une véritable stature européenne. Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne, nous avons d’ailleurs co-organisé le 1er février dernier un événement avec le G20 Health and Development Partnership, dédié à la transformation numérique de la santé en Europe », a expliqué Emmanuel Mougeotte, Directeur Général France de Dedalus.
Si elle est incontestablement source de croissance, cette stratégie de rachats ciblés, qui permet aujourd’hui à Dedalus de se positionner sur des secteurs où il était jusque-là moins bien représenté, comme les urgences pré-hospitalières, la sécurisation des prescriptions médicamenteuses ou encore l’imagerie médicale, s’est en outre accompagnée d’une forte croissance organique, de l’ordre de 20 % pour la seule année 2021. Une évolution à mettre en regard avec la richesse d’un portefeuille qui le positionne désormais au cœur de la transition numérique des systèmes de santé, mais aussi avec une volonté, réaffirmée durant le D4Evolution, de mieux accompagner chaque client dans l’atteinte de ses objectifs.
La satisfaction clients, enjeu phare pour 2022
« Nous souhaitons offrir à nos clients une expérience multicanale à 360°, plus simple, plus conviviale, et surtout inscrite dans un processus d’amélioration continue », a ainsi affirmé dans son allocution d’ouverture Andrea Fiumicelli, Président Directeur Général du Groupe Dedalus. Une ambition qui a déjà commencé à prendre forme fin 2021 avec le déploiement d’un système harmonisé pour évaluer la satisfaction des clients. « Nous avons ici retenu l’approche dite NPS, ou Net Promotor Score, largement utilisée dans l’industrie et qui sert à mesurer la propension et la probabilité de recommandation d’une marque, d’un produit ou d’un service. Cette méthodologie, qui sera généralisée dès 2022, nous permettra donc de disposer d’une métrique unique pour consolider nos points forts, mais aussi pour mieux avancer sur ceux où nous aurons identifié des marges d’amélioration », a précisé Emmanuel Mougeotte.
Les modalités d’interactions avec les clients seront-elles aussi fluidifiées cette année, par exemple à travers la mise en place d’un ERP unique pour contacter le support client quelle que soit la solution Dedalus concernée. « Notre groupe a grandi rapidement, nous avons élargi notre offre, intégré de nouvelles équipes, mais il restait quelques silos qui limitaient la lisibilité de notre service client. Nous remettons tout à plat pour une meilleure cohérence d’ensemble qui permettra de mieux servir nos clients et partenaires », a ainsi insisté Frédéric Vaillant, Directeur général délégué France de Dedalus.
Pour piloter cette transition, le groupe a récemment créé une Direction des opérations « dont la raison d’être est l’accompagnement des clients », a noté Philippe Muller, qui en a pris la tête. En 2021, pas moins de 700 mises en production ont ainsi été réalisées par ses équipes, « soit deux par jour, week-ends compris », a-t-il précisé. Plus de 100 000 tickets d’assistance ont également été traités sur la même période, pour plus de 100 millions d’événements médicaux ayant transité par les services Dedalus. L’année 2022 verra pour sa part la mise en place du Customer Management Service, « véritable pacte d’engagement sur résultat, que nous nouerons avec nos clients autour de la définition d’un plan de succès en fonction de leurs objectifs propres, et de sa déclinaison opérationnelle pour les atteindre ensemble, sur le plan technique mais aussi sur celui des services managés », a annoncé Philippe Muller.
Les modalités d’interactions avec les clients seront-elles aussi fluidifiées cette année, par exemple à travers la mise en place d’un ERP unique pour contacter le support client quelle que soit la solution Dedalus concernée. « Notre groupe a grandi rapidement, nous avons élargi notre offre, intégré de nouvelles équipes, mais il restait quelques silos qui limitaient la lisibilité de notre service client. Nous remettons tout à plat pour une meilleure cohérence d’ensemble qui permettra de mieux servir nos clients et partenaires », a ainsi insisté Frédéric Vaillant, Directeur général délégué France de Dedalus.
Pour piloter cette transition, le groupe a récemment créé une Direction des opérations « dont la raison d’être est l’accompagnement des clients », a noté Philippe Muller, qui en a pris la tête. En 2021, pas moins de 700 mises en production ont ainsi été réalisées par ses équipes, « soit deux par jour, week-ends compris », a-t-il précisé. Plus de 100 000 tickets d’assistance ont également été traités sur la même période, pour plus de 100 millions d’événements médicaux ayant transité par les services Dedalus. L’année 2022 verra pour sa part la mise en place du Customer Management Service, « véritable pacte d’engagement sur résultat, que nous nouerons avec nos clients autour de la définition d’un plan de succès en fonction de leurs objectifs propres, et de sa déclinaison opérationnelle pour les atteindre ensemble, sur le plan technique mais aussi sur celui des services managés », a annoncé Philippe Muller.
Mobilisation massive en faveur du Ségur Numérique
L’enjeu est d’autant plus de taille que l’année 2022 marque la dernière ligne droite pour la vague 1 du Ségur Numérique, qui sera clôturée au 31 décembre. « Ce premier opus a concerné 11 de nos solutions logicielles : dossiers patients informatisés (DPI), outils de gestion administrative des patients (GAP), systèmes d’information du laboratoire (SIL), systèmes de gestion de l’imagerie médicale (RIS), plateformes d’intermédiation… En 2021, nos équipes de recherche et développement se sont fortement mobilisées pour les mettre en conformité avec la doctrine technique du numérique en santé, et nous sommes désormais entrés dans la phase opérationnelle, avec quelques centaines de forfaits SONS à déployer ces prochains mois », a pour sa part détaillé Guillaume Reynaud, Directeur des relations publiques et coordonnateur Ségur au sein du Groupe Dedalus. Il a à ce titre annoncé une campagne de recrutements massifs pour l’accompagnement au Ségur, une centaine de personnes, qui s’ajouteront aux 200 autres postes à pourvoir en 2022 à l’échelle de Dedalus France. L’objectif de cette augmentation notable des effectifs ? Garantir le succès des opérations pour chaque établissement ou groupement d’établissements concernés.
« Le chemin fait depuis deux ans est inédit en France : la santé numérique a plus avancé en 24 mois qu’en 20 ans ! Cette belle dynamique collective est notamment à mettre au crédit du partenariat noué entre l’État et les industriels : le premier a posé le cadre global, les seconds se sont mis en conformité avec ces nouvelles règles et s’attachent désormais à créer de la valeur. En tant que premier acteur européen, Dedalus doit être le premier de la classe », avait d’ailleurs souligné Dominique Pon, Responsable ministériel au numérique en santé, dans l’une des premières interventions de la journée.
Il n’est dès lors guère étonnant que l’éditeur ait mobilisé des moyens à hauteur de cette ambition, et qu’il compte bien poursuivre sur cette voie, d’autant qu’un Ségur 2 est actuellement en préparation. « La concertation a déjà démarré sous l’impulsion de la Délégation du Numérique en Santé, pour une entrée en application attendue à partir de l’automne 2022. Plusieurs sujets sont actuellement en discussion, dont un accès plus fluide au Dossier Médical Partagé (DMP) à partir des logiciels de santé, et la mise en œuvre d’une e-prescription totalement partagée entre les logiciels et tous les secteurs. Dedalus sera une fois de plus au rendez-vous », a précisé Guillaume Reynaud.
« Le chemin fait depuis deux ans est inédit en France : la santé numérique a plus avancé en 24 mois qu’en 20 ans ! Cette belle dynamique collective est notamment à mettre au crédit du partenariat noué entre l’État et les industriels : le premier a posé le cadre global, les seconds se sont mis en conformité avec ces nouvelles règles et s’attachent désormais à créer de la valeur. En tant que premier acteur européen, Dedalus doit être le premier de la classe », avait d’ailleurs souligné Dominique Pon, Responsable ministériel au numérique en santé, dans l’une des premières interventions de la journée.
Il n’est dès lors guère étonnant que l’éditeur ait mobilisé des moyens à hauteur de cette ambition, et qu’il compte bien poursuivre sur cette voie, d’autant qu’un Ségur 2 est actuellement en préparation. « La concertation a déjà démarré sous l’impulsion de la Délégation du Numérique en Santé, pour une entrée en application attendue à partir de l’automne 2022. Plusieurs sujets sont actuellement en discussion, dont un accès plus fluide au Dossier Médical Partagé (DMP) à partir des logiciels de santé, et la mise en œuvre d’une e-prescription totalement partagée entre les logiciels et tous les secteurs. Dedalus sera une fois de plus au rendez-vous », a précisé Guillaume Reynaud.
« Apporter de nouvelles solutions à un secteur en pleine transformation »
Si plusieurs autres chantiers ont été évoqués au cours du D4Evolution, un troisième grand axe a notamment retenu l’attention des participants, d’autant qu’il représente lui aussi un enjeu crucial pour 2022, et qu’il est étroitement lié aux deux autres volets précédemment évoqués, la satisfaction des clients et la mobilisation pour que la transformation numérique des organisations sanitaires soit véritablement effective : le développement, ou plutôt le co-développement, des innovations. Une approche qui permettra justement de créer cette « valeur » évoquée par Dominique Pon.
C’est notamment le cas de la plateforme de convergence D4U, dont le nom commercial, Care4U, a été révélé lors du D4Evolution. L’événement a d’ailleurs été l’occasion de présenter le partenariat noué avec le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) de l’Artois pour le déploiement de Care4U dans ses quatre établissements. « Onze mois de travail ont été nécessaires pour préparer ce projet inédit à ce jour à l’échelle d’un GHT, et qui entre désormais dans sa phase opérationnelle. Deux établissements seront déployés dès cette année, et deux autres en 2023. Le calendrier sera donc serré et le défi de taille, mais nos équipes et celles du GHT sont pleinement engagées pour assurer le succès de la démarche » qui permettra, à terme, d’imaginer de nouvelles applications et de nouveaux usages, a affirmé Frédéric Vaillant.
Autre innovation co-développée avec une structure de santé, la mise en œuvre de la plateforme transversale Engage4me au sein des laboratoires du groupe Inovie. Véritable « arrête centrale » du système d’information du laboratoire, comme l’a qualifiée Emmanuel Mougeotte, elle intègrera des applications d’aide à la décision clinique notamment basées sur les technologies d’intelligence artificielle. Citons également l’hospitalo Living Lab créé avec le CHU de Montpellier autour de l’amélioration de la qualité de vie au travail, ou encore la réflexion en cours avec le CHU de Rennes pour une gestion intelligente des blocs opératoires.
Ces quelques exemples signent une volonté forte de l’éditeur : développer des innovations numériques en lien étroit avec les premiers concernés, c’est-à-dire les établissements et les professionnels de santé, et s’inscrire ainsi dans une dynamique vertueuse destinée à favoriser la diffusion des meilleures pratiques, pour le bénéfice de ses clients et des patients qu’ils prennent en charge. « En 2022, l’innovation sera plus que jamais au cœur de nos métiers. C’est un positionnement que nous portons de longue date et dont la concrétisation s’accélère pour continuer d’apporter de nouvelles solutions à un secteur aujourd’hui en pleine transformation », a conclu Emmanuel Mougeotte.
C’est notamment le cas de la plateforme de convergence D4U, dont le nom commercial, Care4U, a été révélé lors du D4Evolution. L’événement a d’ailleurs été l’occasion de présenter le partenariat noué avec le Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) de l’Artois pour le déploiement de Care4U dans ses quatre établissements. « Onze mois de travail ont été nécessaires pour préparer ce projet inédit à ce jour à l’échelle d’un GHT, et qui entre désormais dans sa phase opérationnelle. Deux établissements seront déployés dès cette année, et deux autres en 2023. Le calendrier sera donc serré et le défi de taille, mais nos équipes et celles du GHT sont pleinement engagées pour assurer le succès de la démarche » qui permettra, à terme, d’imaginer de nouvelles applications et de nouveaux usages, a affirmé Frédéric Vaillant.
Autre innovation co-développée avec une structure de santé, la mise en œuvre de la plateforme transversale Engage4me au sein des laboratoires du groupe Inovie. Véritable « arrête centrale » du système d’information du laboratoire, comme l’a qualifiée Emmanuel Mougeotte, elle intègrera des applications d’aide à la décision clinique notamment basées sur les technologies d’intelligence artificielle. Citons également l’hospitalo Living Lab créé avec le CHU de Montpellier autour de l’amélioration de la qualité de vie au travail, ou encore la réflexion en cours avec le CHU de Rennes pour une gestion intelligente des blocs opératoires.
Ces quelques exemples signent une volonté forte de l’éditeur : développer des innovations numériques en lien étroit avec les premiers concernés, c’est-à-dire les établissements et les professionnels de santé, et s’inscrire ainsi dans une dynamique vertueuse destinée à favoriser la diffusion des meilleures pratiques, pour le bénéfice de ses clients et des patients qu’ils prennent en charge. « En 2022, l’innovation sera plus que jamais au cœur de nos métiers. C’est un positionnement que nous portons de longue date et dont la concrétisation s’accélère pour continuer d’apporter de nouvelles solutions à un secteur aujourd’hui en pleine transformation », a conclu Emmanuel Mougeotte.