D4 Evolution 2025 : des technologies de pointe centrées sur les besoins réels, ou quand l’innovation est réellement source de valeur

Avec pour thème « Concrétisons la transformation numérique et réinventons les méthodes pour l’avenir », l’opus 2025 a été riche en annonces pour mieux appréhender la manière dont Dedalus répond aux défis de notre système de santé. « Trois enjeux sont aujourd’hui au cœur des préoccupations des professionnels du soin : la performance opérationnelle, dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources hospitalières et une demande de soins croissante ; l’accélération de la transition numérique qui, plus que jamais, doit être vectrice d’efficience ; et des échanges toujours plus fluides avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de soins, pour éviter les ruptures de prises en charge. Ces exigences trouvent des traductions concrètes au sein de notre offre, qui continue de se développer pour adresser pleinement les besoins exprimés par les utilisateurs », a expliqué Guillem Pelissier, le directeur général de Dedalus France, en donnant le coup d’envoi du D4 Evolution devant une salle comble. 

L’innovation technologique était sans conteste à l’honneur pour cette édition 2025, avec la présentation de plusieurs applications illustrant, de manière éloquente, le savoir-faire de Dedalus en la matière. Il faut dire que l’opérateur européen y met les moyens : « Tous les cinq ans, le groupe investit un milliard d’euros dans la recherche et l’innovation, ce qui est déjà, en soi, un élément différenciant. Nous enrichissons aussi régulièrement notre écosystème de partenaires privilégiés, dont les solutions sont disponibles de manière totalement intégrée dans notre offre », a ainsi rappelé Frédéric Vaillant, le directeur général délégué pour la France. Mais cette recherche de l’excellence applicative va de pair avec un accompagnement étroit des utilisateurs, car l’innovation technologique n’a de valeur qu’une fois sa place trouvée au sein des usages. « La santé de demain sera à la fois plus efficiente et plus collaborative, ce qui impose le plein engagement de tous ses acteurs. Il leur faut donc disposer d’outils apportant des bénéfices concrets, co-construits avec eux et utilisables de manière fluide », a insisté Andrea Fiumicelli, le Chairman du Groupe Dedalus. 

Alberto Calcagno, le CEO du Groupe qui avait également fait le déplacement pour l’occasion, a pour sa part réaffirmé le plein engagement de Dedalus auprès des établissements de santé français « qui, en 2024, ont encore été nombreux à nous témoigner leur confiance, pour la qualité de nos produits mais aussi pour celle de nos services ». Pour Dedalus France, l’année 2024 a en effet été marquée par de nouveaux succès, particulièrement autour de son dossier patient convergé Care4U. « Après le CHU de Toulouse, le GHT de l’Artois et l’hôpital Nord-Ouest Val-d’Oise (NOVO), où Care4U est déjà un levier de transformation, le CHU de Montpellier et le CHI de Créteil ont à leur tour opté pour ce DPI de nouvelle génération », s’est ainsi félicité Guillem Pelissier. Du côté du Command Center, ce cockpit décisionnel assisté par l’IA – qui avait déjà suscité un large enthousiasme l’an dernier –, et après une première mise en œuvre réussie à l'hôpital universitaire Gregorio Marañón de Madrid, « le CHRU de Nancy sera le premier hôpital français à engager le pilotage opérationnel de ses blocs opératoires par la donnée », a souligné Frédéric Vaillant. Les avancées de l’IA appliquées à l’imagerie médicale ne sont pas en reste. DeepUnity, la solution PACS de Dedalus – sur laquelle nous reviendrons – est pour sa part au cœur d’un partenariat ambitieux avec les Hospices Civils de Lyon pour la création d’un PACS augmenté, tandis qu’un autre projet stratégique est en cours avec le CHU de Lille dans le cadre du projet ARIANES, pour accélérer le traitement des images par l’IA et améliorer ainsi le diagnostic précoce des maladies neurodégénératives et psychiatriques.

Ces succès, nous l’avons vu, sont à mettre au crédit d’une stratégie reposant sur des technologies de pointe et une approche centrée sur les besoins des utilisateurs. Le DPI Care4U représente à cet égard un exemple éloquent, comme en a témoigné l’hôpital NOVO, l’un des partenaires historiques de Dedalus. « Nous voulions un DPI agile, évolutif, et offrant un accès direct et simplifié aux informations utiles. Ce sont là des forces natives de Care4U », a expliqué Alexandre Aubert, le directeur général. L’établissement a pu bénéficier d’une méthodologie de déploiement novatrice basée sur le concept de centre de services, soit le positionnement sur site d’experts Dedalus pour une adaptation rapide à ses spécificités et l’atteinte de bénéfices immédiatement perceptibles. 

À cet égard, l’hôpital NOVO sera l’un des premiers établissements de santé français à disposer des applications exclusives issues des travaux du centre de recherche ERIOS, né d’un partenariat entre Dedalus, le CHU et l’Université de Montpellier pour améliorer la qualité de vie au travail des soignants. « Un POC est également en cours avec NOVO pour tester un moteur IA issu de notre partenariat avec Corti. Deux applications sont expérimentées actuellement : la prescription à la voix, et la retranscription en direct, sous un format structuré, des consultations effectuées par les urgentistes », a indiqué Guillem Pelissier. En tout état de cause, le partenariat entre Dedalus et NOVO semble appelé à se poursuivre de nombreuses années encore. Le Dr Edouard Devaud, le président de la CME de l’établissement francilien, a aussi annoncé un nouveau projet autour de Dedalus T4C, le réseau de données de recherche sécurisées. « Care4U intègre déjà des outils pour la capture et la structuration des données, et T4C nous permettra d’aller plus loin encore dans la constitution des cohortes. Avec T4C, la recherche clinique n’est plus réservée aux CHU ».

Ergonomie accrue, navigation facilitée, réduction des actes redondants et de la charge cognitive des soignants, accélération des prescriptions… La « Transition U », qui désigne donc la convergence des DPI Orbis, DxCare et Dopasys vers Care4U, est un bel exemple de la performance opérationnelle évoquée par Guillem Pelissier à l’ouverture de la journée. Mais celle-ci peut également être atteinte par d’autres biais, tels que l’industrialisation des processus métiers, à l’instar de celle mise en œuvre par le groupe de biologie médicale Unilabs. 

« Pour cela, nous avons opté pour le système d’information de laboratoires convergé InVitro LIS. Sa grande agilité facilite l’unification des process et son mode SaaS, proposé en partenariat avec AWS, est synonyme de disponibilité, performance et scalabilité », a souligné David Béot, Directeur des opérations IT du groupe Unilabs. Là aussi, l’appui d’un centre de services Dedalus, associant 15 profils experts, a permis de traiter plus de 150 demandes d’évolutions en un temps record. « Dedalus a aussi développé un Core model de catalogue d’analyses standards, éprouvé et validé avec les équipes d’Unilabs, qui est désormais disponible pour l’ensemble de nos clients », a indiqué Céline Neau, Directrice Services Diagnostic InVitro et imagerie, Dedalus. Autre nouveauté attendue cette année en France, l’arrivée d’un modèle de communication « basé sur le protocole d’interopérabilité FHIR, déjà en production dans d’autres pays européens », a fait savoir Adrien Stoessel, directeur R&D IVD chez Dedalus.

En redéveloppant le module d’interopérabilité d’inVitro LIS sur le standard FHIR, considéré comme l’avenir du format des données de santé, Dedalus a donné un nouvel exemple de sa capacité à anticiper des évolutions qui seront structurantes pour notre système de santé. Mais c’est surtout dans le domaine de l’intelligence artificielle, que l’opérateur européen a une longueur d’avance. Les applications dévoilées tout au long du D4 Evolution 2025 étaient en effet légion, qu’elles soient issues des développements menés en propre par ses équipes R&D ou des partenariats noués avec des spécialistes sectoriels – tels que Corti, évoqué plus haut, pour l’intégration d’un moteur d’IA ambiante et d’un agent conversationnel dans Care4U, mais aussi Sancare, dont l’outil intelligent d’optimisation du codage et de valorisation des actes devrait prochainement enrichir son offre OnePMSI.

Sans oublier PharmIA et Vidal Sentinel, dont les plateformes intelligentes pour la validation des prescriptions pharmaceutiques permettent déjà aux pharmaciens de « contrôler jusqu’à 30 % de prescriptions supplémentaires à activité constante », comme l’a souligné le Dr Étienne Cousin, pharmacien praticien hospitalier et fondateur de PharmIA. Cette gestion plus efficiente du circuit du médicament est également source de gains économiques non négligeables sur ce qui est, aujourd’hui, l’un des principaux postes de dépense des établissements de santé. Parmi les applications développées en interne par Dedalus, citons notamment la gamme d’algorithmes Clinalytix pour venir en aide au processus de traitement clinique. « Nous nous concentrons aujourd’hui sur la détection précoce de 5 pathologies lourdes, par exemple le diabète ou la neurodégénérescence. Nous ambitionnons d’adresser rapidement une vingtaine de pathologies, pour en couvrir 50 à terme », a fait valoir Frédéric Vaillant.  

Rebattant les cartes dans le monde de l’imagerie médicale, le PACS de nouvelle génération DeepUnity intègre, lui, de l’IA à tous les étages pour proposer des fonctionnalités élargies, pour la gestion, le traitement et l’analyse d’images DICOM et non DICOM issues de modalités multiples. « Cette plateforme unifiée, qui embarque de puissants moteurs IA, ouvre la voie à l’adaptive imaging, c’est-à-dire une imagerie intelligente basée sur l’intégration optimale d’analyses avancées pilotées par l’IA », a indiqué Anna-Cécilia Vlachomitrou, directrice de l’innovation au sein du département Dedalus Diagnostic Imaging IT. Visualisation interactive des images, optimisation et automatisation des flux de travail, génération de comptes-rendus et rapports en lien avec les dernières avancées du LLM, synthétiseur intelligent pour accélérer la prise de décision clinique… Ce ne sont que quelques-unes des fonctionnalités novatrices de DeepUnity, qui intègre aussi un connecteur à l’AI Cube, la marketplace fédérant plusieurs algorithmes spécialisés, auxquels les images correspondantes peuvent être automatiquement transmises selon l’organe concerné – autant de fonctionnalités qui ouvrent la voie au radiologue augmenté.  « C’est une première française : DeepUnity a été retenu par les Hospices Civils de Lyon pour un projet unique autour du PACS du futur. Pour donner corps à cette ambition co-construite avec les utilisateurs eux-mêmes, nous avons créé un centre R&D en IA au sein même de l’institution », a annoncé Thierry Vinet, directeur de la BU Imagerie et soins connectés chez Dedalus.

Le D4 Evolution 2025 a également été l’occasion, pour l’équipe dirigeante de Dedalus France, d’apporter des précisions sur certaines évolutions de l’offre spécifiques à notre pays. Ainsi de la certification DRIMbox en cours de ProxyMage, sa solution de partage des données médicales « qui était une DRIMbox avant l’heure et bénéficie de plus de dix ans d’expérience », a rappelé Guillem Pelissier, et de la poursuite des travaux engagés avec la Délégation au numérique en santé dans le cadre du Ségur vague 2, « où nous répondons naturellement présents, comme nous l’avions fait pour la vague 1 », a ajouté Frédéric Vaillant. Les financements à l’usage annoncés dans le cadre du programme HOP’EN 2 bénéficieront également de l’expertise Dedalus, particulièrement en matière d’archivage et de sécurisation des données de santé grâce aux nouvelles fonctionnalités intelligentes offertes par sa solution avancée de gestion documentaire HYDMedia.

Enfin, l’amélioration de l’expérience clients, en faveur de laquelle Guillem Pelissier s’était personnellement engagé lors de sa nomination à la direction générale de Dedalus France en janvier 2024, s’est concrétisée à travers plusieurs avancées significatives, comme la constitution d’un département dit de Customer success, devenu la porte d’entrée unique pour les activités de support avec la création d’une équipe de Responsables de service. Le portail client est désormais en cours de refonte, pour apporter plus d’ergonomie mais aussi d’autonomie aux utilisateurs. En tout état de cause, ceux ayant fait le déplacement en masse à Paris ont été servis à hauteur de leurs attentes, tant les projets et les perspectives présentés au cours de cet opus 2025 semblent être en parfaite adéquation avec leur propre vision d’un avenir désirable.